Parcours résidentiel

1. Le renouvellement du parcours résidentiel

-1. Le parcours résidentiel

Le parcours résidentiel désigne la mobilité au sein du parc de logements. Il suit une personne tout au long de sa vie et sera fonction de sa situation financière, des évolutions de la famille…

En principe, les personnes commencent par être locataire puis accède à la propriété. De la même manière, elles commencent par résider dans des surfaces restreintes, puis celles-ci augmentent avec l’agrandissement de la famille, puis elles diminuent à la vieillesse.

1. Freins à la mobilité résidentielle

• Vieillissement
• Emploi : difficulté à trouver un emploi ou durée plus longue des études expliquent un départ plus tardif du domicile parental.
• Logements plus confortables : la mobilisation résidentielle diminue avec l’insalubrité.

1. Motivation à la mobilité résidentielle

- Confort et environnement du logement

- Naissance, rapprochement, séparation

2. Mobilité des « petits ménages »

Ce sont les « petits » ménages d’une ou deux personnes, qui sont les plus nombreux et plus mobiles. Ces ménages (célibataires, familles monoparentales, personnes âgées) ne sont pas nécessairement au tout début de leur parcours résidentiel.

Le produit logement qu’ils recherchent n’est donc pas le même que celui qu’acceptent les jeunes décohabitants hors du domicile familial.

Ces petits ménages constituent un enjeu majeur d’adaptation du parc existant.

3. Développement de la tension sur le marché immobilier

L’augmentation de la mobilité résidentielle a pour effet d’augmenter les zones de tensions immobilières (agglomération parisienne, métropoles régionales) qui constituent des pôles migratoires importants.

Dans ces zones, le dynamisme économique et universitaire met alors en concurrence différents types de candidats au logement et provoque notamment la hausse des loyers.

4. Des dynamiques contradictoires

Le niveau de la mobilité résidentielle est le résultat de dynamiques sociodémographiques et professionnelles contradictoires :

- Le vieillissement de la population et la propriété du logement ont l'effet inverse.

Ces phénomènes ont été accentués par le faible niveau de construction de logements neufs et par des conditions économiques moins favorables.

- Les turbulences familiales (décohabitation, mise en couple, séparation, naissance) et les turbulences professionnelles (licenciement, contrats à durée déterminée, mutation de l’emploi) ont pour effet de multiplier les déménagements (et parfois le nombre de ménages)

Examinons successivement les facteurs sociodémographiques qui causent pour certains le ralentissement et, pour d’autres, la multiplication des déménagements.

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