Les limites de Bâle 1
Dissertation : Les limites de Bâle 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar afef.ab • 13 Juillet 2017 • Dissertation • 329 Mots (2 Pages) • 3 703 Vues
Les limites de Bâle I
La norme réglementaire internationale de 1988 était toutefois efficace dans la mesure où elle représentait un système simplifié d’évaluation de risque. Cependant, la simplicité de ce ratio est devenue un handicap. Ce dernier présentait ainsi des faiblesses et plusieurs critiques se sont élevées.
En effet, l’échelle de pondération est assez simple ne permettant pas une estimation efficace du risque de crédit. Elle était mal adaptée vu que les pondérations de risque étaient arbitrairement définies ne tenant pas compte de la qualité réelle des actifs du bilan ou des crédits, ne reflétant pas les véritables risques des engagements bancaires et encore leur application se fait d’une manière uniforme à tous les établissements peu importe leurs tailles ou leurs spécialisations. Ce qui nous mène à dire qu’au niveau de cet accord, la gestion du risque se base seulement sur une surveillance bancaire quantitative tout en négligeant l’aspect qualitatif et individuel des établissements. De plus le niveau minimal de capitaux propres est déterminé selon la nature des emprunteurs, et non pas par leurs risque de défaut effectifs.
En outre, les risques bancaires n’étaient pas pris en considération d’une manière assez globale puisque, seuls les risques de crédit et de marchés étaient intégrés, aucune exigence de fonds propres n’étant formulée pour couvrir le risque opérationnel à titre d’exemple. Ceci représente une insuffisance puisque la pondération établie ne reflète pas fidèlement les risques courus réellement par les banques.
Par ailleurs, de nouvelles techniques de diminution de risque tel que les dérivés de crédits et la titrisation n’étaient pas prises en compte par l’accord de Bâle I.
Ainsi, même avec l'incorporation du risque de marché, les banques ne cessent pas de subir des pertes importantes, donc il devint rapidement évident qu’un développement de l’accord était nécessaire pour renforcer et maintenir l’équilibre et la stabilité du système bancaire. Il a ainsi engagé.
A cet effet, le comité de Bâle a abouti à une réforme prenant en compte la complexité accrue de l’activité bancaire.
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