Les NEET en France

La France est l’un des pays qui recense le plus bas taux d’employabilité chez les 15-29 ans (45% entre 2001 et 2011). 17% d’entre eux, en 2013 ont interrompu ou terminé leur formation et n’ont toujours pas intégré le marché du travail, ce sont les NEET. Qui sont-ils ? et comment peux on les aider à intégrer le marché du travail ?

1. Les NEET, des jeunes exclus du marché du travail

D’après la CNE 1,9 millions des jeunes français sont des NEETS. Un NEET est une personne qui n’est pas entrée sur le marché du travail a la fin de son parcours scolaire, on utilise cette catégorie de jeunes pour mesurer l’insertion des jeunes dans le marché du travail. On en distingue 3 catégories :

• Ceux qui sont au chômage peu de temp après leur fin d’étude avant de trouver un travail.
• Ceux qui cherchent un emploi stable mais n’en trouvent pas.
• Et ceux sont sans emploi ni formation de façon durable, en 2008 ils représentaient 15% des NEET.

Parmi les NEET, on en dénombre 44% inactifs en 2008 pourtant, une catégorie n’est pas représentée parmi celles déjà énoncées, ce sont les jeunes sans emploi ni formation de façon prolongée mais qui souhaiterais travailler, ils étaient pourtant plus d’un million en 2013.

1. La France, exception européenne en ce qui concerne l’aide aux NEET

La France est le 4e pays européen qui recense le plus haut taux de NEET parmi ses jeunes. Pourtant, depuis plusieurs années, l’union européenne a fait des NEET une de ses priorités. Ses membres agissent sur 3 plans :

• L’enseignement : les mesures prises dans ce domaine ont pour objectif de prévenir le décrochage scolaire et de réinsérer les déscolarisés dans le système. L’un des grands objectifs de l’UE est de ramener le taux des déscolarisés en dessous des 10%. (Classes mosaïques, financements de matériel scolaire, etc.)
• La transition de la formation à l’emploi : l’objectif ici est de faciliter l’accès a l’emploi en combinant communication d’information, aide à la recherche d’emploi, tutorat, etc.
• Le marché du travail : le pays ici, vas inciter les employeurs à créer des emploi jeunes, ainsi que former et recruter les jeunes.

Cependant la France se trouve être mauvaise élève de ses voisins. En effet, contrairement au reste de l’Europe, la France n’a pour le moment pas mis en place de véritables solutions pour venir en aide aux NEET. Le RSA par exemple n’est accessible qu’a partir de 25 ans, pourtant parmi les 20% des français les plus pauvres, la moitié a entre 15 et 29 ans.la France a déjà proposé un début de solution avec la « garantie jeune » mais le cout de celle-ci reviendrait à ½ milliard d’euros pour 100000 jeunes. Supprimer la limite des 25 ans du RSA et mettre en place un système d’accompagnement pertinent pour les jeunes français défavorisés pourrais aussi être une solution envisageable, mais le cout de ces solutions reste élevé.

On en conclura que les NEET représentent une partie de la population particulièrement en difficulté face au marché du travail. De nombreux pays de l’union européenne ont déjà proposé des solutions pour aider ces jeunes, mais la France tâtonne toujours à mettre en place des systèmes pertinents pour atteindre les objectifs fixés par l’EU.

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