Les Grands courants de la pensée économique

Titre 2 : Les grands courants de la pensée économique

Ce titre donne un aperçu des 3 grands courants de la pensée économique : classique, néoclassique et keynésien

Chapitre 1 : Les classiques (1776-1871)

C’est en France et en Angleterre, les pays les plus développés du moment qu’un certain nombre d’économistes sont constituer le courant classique [pic 1]

Malgré les différences ont des préoccupations communes notamment la théorie de la valeur, l’évolution du système capitaliste et enfin à la répartition des revenus entre les classes sociales

Plusieurs phénomènes marquant caractérisent la période classique : la croissance de la population, les inventions dans l’industrie, le développement de nouvelles énergies et transports, etc

Le capitalisme s’impose comme système économique dominant

1. Les bases communes 

1. l’intervention minimale de l’état

L’Etat n’intervient pas comme acteur économique et donc n’exerce aucune actionneur le fonctionnement de l’économie

Le monde « classique » est un monde de libre concurrence, de laissez-faire et de laissez-passer 

La libre initiative des individus doit être le moteur principal de l’économie : les échanges commerciaux entre les pays doivent s’effectuer librement afin que les consommateurs puissent acquérir les produits au meilleur marché

Pour les classiques, l’intervention étatique doit être limitée aux fonctions régaliennes (sécurité, justice, défense, affaires étrangères) on parle dans ce cas d’Etat gendarme 

Cet état n’a pas à intervenir dans le domaine économique puisque la main invisible d’ADAMS SMITH guide les passions individuelles vers le bien de tous

Main invisible : SMITH emploi cette métaphore pour illustrer le fait qu’en recherchant son intérêt chaque individu contribue sans le vouloir à l’intérêt général 

1. la théorie de la valeur

1. La valeur d’usage

La valeur d’usage dépend de l’utilité des biens et est donc subjective, elle ne peux pas servir à mesurer le prix d’un bien 

Il est impossible de comparer les valeurs d’usages de marchandises différentes

1. La valeur travail et la valeur rareté

• Lorsque le bien ne peux pas être reproduit (ex : oeuvres d’arts) la valeur du bien est déterminée par sa rareté 
• Lorsque le bien est reproductible la valeur du bien est déterminée par la quantité de travail qui a été nécessaire à sa production ici la valeur est déterminé par le coût de production souvent ramené au seul contenu en travail

Le travail pour les classiques constitue le fondement de la valeur d’une marchandise 

Le travail permet de comparer les différentes marchandises dont les valeurs d’usages sont incomparables (Ex : si il faut 4x plus de travail pour produire une table que pour produire une chaise alors une table vaut 4 chaises)

1. une analyse en Terme d’équilibre

Le système économique tend pour les classiques naturellement vers l’équilibre ainsi en est-il des prix qui varient sur les marchés mais automatiquement tendent à revenir à leurs niveau d’équilibre déterminé par la valeur des biens cad leurs coûts de productions

La distinction prix naturel - prix de marché est fondamentale chez les classiques 

Le prix de marché varie en fonctionne l’O et de la D (le prix d’un bien augmente lorsque sa demande est supérieure à son offre et diminue dans le cas contraire)

Le prix naturel correspond à la valeur du bien (cout de production) il est stable et autour de lui gravite le prix de marché

1. une analyse en terme de classes sociales

Les Classiques divisent la société en classe sociale (les travailleurs, les capitalistes et les propriétaires)

• Les travailleurs reçoivent un salaire en contre partie du travail fourni = un salaire de subsistance
• Les propriétaires fonciers possèdent la terre sont rémunérés grâce à la rente que leur procure la terre qu’ils louent aux capitalistes
• Les capitalistes qui avancent le capital perçoivent le profit

Le revenu national est composé de l’ensemble des revenus cad les salaires perçu par l’ensemble des travailleurs + l’ensemble des rentes + les profits perçu par les capitalistes

Les Classiques n’établissent pas de distinctions entre l’entrepreneur qui organise la production et le capitaliste qui apporte le capital

Le capital comprends le capital circulant (matières premières, salaires versés aux travailleurs) et le capital fixe (machines, bâtiments) 

Le profit est le mobile premier des capitalistes et joue donc un double rôle :

• Il fourni les fonds à épargner
• Il est le mobile de l’accumulation du capital, sans profit anticipé les capitalistes ne vont pas engager des fonds dans leurs entreprises  

L’accumulation du capital permet d’augmenter le capital productif de l’économie et la demande de travail (elle fourni donc du travail à la classe des salariés)

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