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La réalité du marché du travail

Étude de cas : La réalité du marché du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Décembre 2019  •  Étude de cas  •  1 895 Mots (8 Pages)  •  443 Vues

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Le travail noté 1 : La réalité du marché du travail

Partie 1 – Essai

Comment le déclin démographique et la réduction du nombre de jeunes sur le marché du travail ont-ils modifié le portrait des marchés du travail canadien et québécois? Quelles en sont les principales manifestations?

Le marché du travail a changé de visage dans les dernières décennies. En effet, une baisse de natalité a entre autres été constatée. Cela affecte inévitablement la démographie au Québec mais aussi au Canada. Les personnes de 15 à 24 ans sont considérés dans la catégorie des jeunes travailleurs. Ils font partie intégrante de la population active et représentent une part importante sur le marché du travail. Le vieillissement démographie crée un grand vide à combler dans les entreprises. En effet, la réduction des jeunes sur le marché du travail ainsi que la présence des baby-boomers qui partent à la retraite viennent modifier l’image de la population active. Dans les prochaines lignes, il sera question du déclin démographie et de la réduction du nombre de jeunes sur le marché du travail. En effet, à l’aide d’explications, les principales manifestations seront mises en valeurs afin de répondre à la question suivante : Comment le déclin démographique et la réduction du nombre de jeunes sur le marché du travail ont-ils modifié le portrait des marchés du travail canadien et québécois et quelles sont les principales manifestations?

Quant à la décroissance de la population, elle cause un important coup sur le marché du travail. Selon Statistique Canada, bien que la proportion des personnes au sein de la population active soit déterminée par l'interaction de nombreux facteurs, la principale influence reste la forme de la pyramide des âges, c'est-à-dire la part relative des divers groupes d'âge selon le sexe. Par exemple, la probabilité d'accéder au marché du travail ou d'y rester varie considérablement durant la vie d'une personne. En effet, le déclin démographique est défini comme étant une baisse de la population provenant normalement d’un bas taux de natalité et d’un possible fort taux de mortalité. La population autrefois active a évolué dans le temps et les départs massifs à la retraite sont d’autres critères qui modifient le portrait des marchés du travail canadien et québécois. Cela est dû à l’explosion de natalité dans les 50 et 60 du dernier siècle. En effet, l’existence du vieillissement démographique met en évidence la présence d’une main-d’œuvre qui arrive à la fin de sa période active sur le marché. Les baby-boomers, qui auparavant prenaient une grande place sur le marché du travail, se préparent à vivre une retraite partielle ou totale. La période qui suit ce bouleversement crée un vide difficile à combler. En effet, la relève de la main-d’œuvre plutôt restreinte est un défi pour les employeurs. Selon le manuel « L’économie du travail », ; « Les taux d’emploi et de chômage varient donc selon l’âge. Nous sommes concentrées sur les jeunes, mais il est intéressant de comparer les groupes d’âge et de constater que les travailleurs en fin de carrière peuvent aussi être touchés par l’exclusion ou des conditions de travail difficile. »

Selon Statistique Canada, en 2013, pour le groupe d’âge 15 à 19 ans, on estime la population à 2 178 288 et pour le groupe d’âge 20 à 24 ans, un nombre estimé à 2 445 559. Tandis qu’en 2017, on estimait respectivement 2 056 445 et 2 476 338. L’écart est significatif pour ces groupes d’âge avec plusieurs dizaines de milliers de différences. Il semble y avoir eu une baisse de natalité vers la fin des années 90 et ce jusqu’au début du millénaire. Pour ce qui est des groupes d’âge au-dessus de 65 ans, la conclusion est catégorique; il y a un vieillissement démographique. En effet, pour les groupes d’âges de 65 à 79 ans, en 2013 on estimait à 3 951 804 la population de cette catégorie. Pour l’année 2017, ce chiffre s’intensifiait pour la somme de 4 622 189. Les chiffres parlent d’eux même. Les baby-boomers laissent un grand vide pour la main-d’œuvre. Cela affecte inévitablement le portrait des marchés du travail canadien et québécois. Selon Emploi Québec, « Le vieillissement de la main-d’œuvre et l’arrivée à l’âge de la retraite des premiers bébé-boumeurs et bébé-boumeuses accéléreront le rythme des retraits du marché du travail. Selon les projections de la Régie des rentes du Québec, leur nombre devrait s’élever à 117 000 en 2021. Pour l’ensemble de la période, quelque 1,1 million de personnes devraient quitter le marché du travail. C’est dire qu’il faudra remplacer, en dix ans, plus du quart (28 %) de la main-d’œuvre actuellement en emploi. »

La situation quant au chômage est différente selon la région. Toutefois, les aspects variables semblent être le sexe et l’âge des individus faisant partie de la population active. En effet, selon le manuel « Économie du travail »; « Il faut aussi noter que le chômage touche différemment les personnes, selon leurs caractéristiques sociales ou ethnoculturelles. Ainsi, les minorités dites « visibles » sont souvent plus touchées par le chômage au Québec et au Canada comme ailleurs : Parmi les grands groupes démographiques, les taux de chômage étaient inférieurs à un an plus tôt pour les jeunes hommes (18,3%) et les Asiatiques (15,3%), tandis

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