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La politique économique définition, instruments et types : Cas du Maroc

Dissertation : La politique économique définition, instruments et types : Cas du Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2018  •  Dissertation  •  1 403 Mots (6 Pages)  •  555 Vues

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  1. INTRODUCTION
  2. La politique monétaire  
  3. Les objectifs de la politique monétaire
  4. Les instruments de la politique monétaire 
  5. Cas pratique : Le Maroc
  6. Conclusion

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Introduction                

La politique monétaire est une politique conjoncturelle qui s’inscrit dans le cadre de la politique économique générale. Avec la politique budgétaire, la politique monétaire est l’un des principaux instruments dont dispose les responsables économiques d’un pays. Pour mettre en lumière ces propos, il a été estimé nécessaire de consacrer d’abord une présentation globale du sujet. Nous verrons ensuite un optique général des objectifs, instruments et la politique monétaire de notre pays.

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La politique monétaire est l’action par laquelle la banque centrale en particulier Bank Al Maghreb agis sur l’offre de monnaie dans le but d’atteindre les objectifs de la politique économique qui sont la croissance, le plein emploi, la stabilité des prix et l’équilibre extérieurs. Elle tâche également d’atteindre les autres objectifs de la politique économique, qualifiés de TRAINGLE Keynésien : la croissance, le plein emploi et l’équilibre extérieur. Pour atteindre les différents objectifs, que nous venons de citer, les autorités monétaires doivent utiliser des instruments directs et indirects. On note aussi que pour le cas de notre pays, la politique monétaire a connu un renouveau depuis la fin des années quatre-vingt en accompagnant les innovations introduites dans le paysage financier et en se basant désormais sur un mode de contrôle indirect dont on aura l’occasion d’expliciter au cours de notre développement du thème.

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Le but des autorités monétaires (Banque centrale) est de maximiser le bien-être économique des ménages tout en veillant à garder une stabilité et une sécurité du système financier. C’est pour cela qu’elles fixent des objectifs à court et à long terme qui représentent les buts ultimes poursuivis par la politique monétaire. En revanche, ces objectifs finaux ne peuvent être directement suivis par les autorités monétaires ; en particulier, la stabilité des prix n’est pas directement sous le contrôle de la politique monétaire. Dès lors, des objectifs intermédiaires sont définis, plus immédiatement sous le contrôle des décideurs et dont la réalisation crée les conditions favorables à la réalisation des objectifs finaux.

Les objectifs finaux :

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  • Les objectifs intermédiaires :[pic 19]

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Pour mettre à la disposition de l’économie la quantité de monnaie adéquate, les autorités monétaires disposent d’un ensemble de moyens d’intervention, on peut citer à cet égard :

  • Taux directeur : c’est le taux d’intérêt au jour le jour décidé par la banque centrale pour auquel elle prête aux banques
  • Open Marketé : intervention de la banque centrale sur le marché monétaire pour vendre (cas d’excès de liquidité) ou acheter des bons de trésor (cas d’insuffisance de liquidité) afin de réguler la quantité de monnaie en circulation.
  • Swaps de change : c’est une double opération de change dont l’une est faite au comptant et l’autre à terme. Ainsi, on aura achat (ou vente) au comptant contre une vente (ou achat) à terme de devises. Si une personne détient des devises dont il n’a pas l’utilité immédiate : le swap de change lui permet d’échanger temporairement ces devises contre des DH ou d’autres devises, tout en ayant la certitude de pouvoir refaire l’opération inverse à une date et à une cour déterminée en avance.
  • Les réserves obligatoires : sont des réserves de liquidité que les institutions financières doivent déposer auprès de la banque centrale. Le système des réserves obligatoires a pour objet de stabiliser les taux d’intérêt du marché monétaire, de créer (ou d'accentuer) un besoin structurel de refinancement et de contribuer, le cas échéant, à la maîtrise de la croissance monétaire. Le montant des réserves obligatoires à constituer par chaque établissement est déterminé en fonction d'un pourcentage d'encours des dépôts.
  • Reprises des liquidités : c’est une action qui consiste à permettre aux banques la possibilité de constituer des dépôts rémunérés auprès de BAM.
  • Facilité de dépôt : si les reprises des liquidités sont à l‘initiative de la BAM, les facilités de dépôts sont à l’initiative des banques, moyennant un taux d’intérêts.
  • Les avances de BAM : les banque transmettent leurs besoins de financement à la BAM qui donne des avances à un taux annoncé ces avance sont garanties par des bons de trésors, et des effets sur crédit à l’export). Il s’agit des :

  • Avances à 7 jours : faites une fois par semaine (chaque mercredi) aux banques qui expriment leur besoin par fax. Après réception des besoins des banques, BAM décide le montant à allouer.
  • Avances à 5 jours : faites 2 fois par semaines.
  • Avances à 24 heures : ces avances sont garanties par des bons et les taux sont élevés.

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La politique monétaire au Maroc est passée d’une phase de répression financière où l’action utilisée était caractérisée par des interventions réglementaires, à une période de libéralisation financière plutôt orientée vers une politique monétaire basée sur une régulation par les taux d’intérêt et sur la manipulation de la réserve monétaire.

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