La croissance économique, à l'épreuve des théories
Cours : La croissance économique, à l'épreuve des théories. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gwennpep • 14 Mars 2017 • Cours • 4 841 Mots (20 Pages) • 622 Vues
Chapitre 1 : La croissance économique, à l’épreuve des théories
Introduction à la croissance
Définition :
La croissance économique est un processus quantitatif que traduit par un système productif l’accroissement du PIB. Les sources de la croissance :
Progrès technique
L’accumulation de capital physique (machines)
L’accumulation du capital humain
François PERROU (1903-1987) ; « L’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension pour une nation, le produit global net en terme réel » = basé sur l’offre (classique)
Cette perspective classique est remise en cause par la perspective Keynésienne et Kaleckienne. En effet, ils raisonnent sur le court terme par rapport à la perspective classique.
Les classiques raisonnent sur le long terme et selon ces auteurs : « Le long terme est une succession du court terme » Kalecki
L’accroissement en pourcentage d’une année par rapport à la précédente exprime le système de croissance productive.
PIB = Agrégat macroéconomique correspondant à la production globale d’un pays c’est-à-dire l’ensemble de toutes les valeurs ajoutées produites dans un pays au cours d’une année.
Trois optiques :
Optique de la production : il suffit d’additionner la valeur de tous les biens & services produit dans l’économie domestique
VA = Y – CI (production – consommation intermédiaires)
Optique des dépenses : cette méthode consiste à additionner les dépenses nécessaires pour acheter la production nationale
PIB = CF + I + VS + X – M (conso finale + FBCF (formation brut de capital fixe) + variation de stock…)
Optique du revenu : ∑▒〖Rémunération des salariés versé par les unités résidentes〗 + EBE + impôts liés à la production & les importations – subventions d’exploitation reçu
La somme de la rémunération des salariés versés par les unités résidantes + l’excédent brut d’exploitation + les impôts liés à la production et les importations – subventions d’exploitations reçues.
Avantage :
Il permet de mesurer la richesse réellement créée dans un pays.
Il permet de calculer la croissance économique qui est la mesure officielle du progrès technique d’un pays.
C’est un indicateur standard pour tous les instituts nationaux des statistiques. L’utilisation du même indicateur facilite les comparaisons internationales, permet d’estimer les performances d’un pays à l’échelle international
Limite :
Le PIB c’est un indicateur imparfait du bien être
Il ne prend pas en compte la répartition des revenus
PNB = agrégat macroéconomique correspondant à la production globale des acteurs économiques français résidents, c’est-à-dire exerçant sur le sol français, mais également à l’étranger au cours des 12 derniers mois.
Mesurer la croissance économique
Variable qui évolue dans le temps
La consommation
La production
L’investissement
Les exportations et les importations
Le revenu
Le chômage
Le prix
On peut calculer le taux de croissance de n’importe qu’elle variable.
g= Xt – X t-1 Période précédente
X t-1
Xt Coefficient multiplicateur
X t- 1
Le taux de croissance annuel moyen :
Xn = Xo (1+g)° Nombre de périodes
Variable étudiée
Le taux de croissance (g) = VA – VD / VD
OU : Gt= Xt – Xt-1 / Xt -1 et Xt/Xt-1 = coefficient multiplicateur
Pour calculer le taux de croissance annuel moyen
N = nombre d’année ; X = variable étudiée ; G = Le taux de croissance annuelle moyen 1+g =
Xn = Xo (1+g) n
L’évolution des modes de calcul du PIB
C’est récent et ancien à la fois, car en 1696, un économiste britannique a essayé d’évaluer le PNB de l’Angleterre (KING) en se référant à 3 indicateurs
Indicateurs de revenus
Indicateurs de production
Indicateurs de dépenses
En 1896, l’économiste (MULHALL) il a essayé d’étudier les niveaux de revenus de 19 pays
Taux de changes pour convertir les revenus des 19 pays pour pouvoir les comparer
En 1940, l’économiste (CLARK), même étude, mais pour 30 pays.
Une unité internationale pour corriger les taux de changes. Le but étant de diminuer les écarts de pouvoir d’achats entre les différents pays.
Et fournit des estimations également sur la croissance de 14 pays
Aujourd’hui, nous disposons des estimations officielles de la croissance du PIB d’environ 150 pays
Dans le cas de l’économie française, aujourd’hui nous disposons de 3 études fondamentales sur la croissance économique de la France qui ont été publiée :
L’ouvrage de TOUTAIN « Le PIB de la France de 1789-1982 »
L’ouvrage de LEVY-LEBAYER_ BOURGUIGNON « l’économie française au 19ème siècle
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