L'histoire des crises économiques

Influence des milieux naturels

Le réchauffement climatique ne se fait pas de manière univoque. Ce sont les piques de réchauffement que nous n’arrivons pas à gérer.

Le réchauffement climatique entraine de la steppe/toundra qui est mangée par le premier animal le renne et qui lui-même est chassé par l’homme paléolithique (ancien de la pierre). Puis, on arrive à la révolution néolithique (= pierre polie) et on arrive à l’agriculture/domestication de la nature, ensuite aux animaux/nature et les fermes et pour finir les villages.

Les personnes qui ne croient pas à la création de l’humain (en commençant par les hominidés) ce sont pour des raisons religieuses, ensuite ceux qui croient que cela s’est produit en peu de jours et qu’il y a eu un Big bang qui à tout changé, ceux qui pensent que la terre a été colonisée par des extraterrestre et ceux qui pensent que le premier homme ne vient pas d’Afrique mais dans d’autres endroits sauf qu’il n’y a pas de terre aride pour les voir.

La différence entre le préhistoire et l’histoire c’est l’écriture. En préhistoire, l’écriture n’existait pas. On peut se passer d’écriture si on développe une civilisation orale.

Economie naturelle ≠ Economie marchande

Réflexion économique dans la Grèce antique (p.22-23)

Sophistes

Professeurs allant de ville en ville pour enseigner l’art de parler en public, l’art de convaincre & de séduire. Selon eux, les lois sont une invention humaine. Ils imaginent un monde sans esclaves.

Platon

Né dans une famille noble, il se lie d’amitié avec Socrate. Cette rencontre est importante pour lui étant donné qu’il décide dès lors de se consacrer à la philosophie. A 60 ans, Aristote devient son élève.

Aristote

Fils d’un médecin, il rejoint l’Académie de Platon et y reste 19 ans jusqu’à la mort de celui-ci. Précepteur du futur Alexandre le Grand, il créa par la suite un Lycée. Il subit de plus en plus de pressions politiques, il doit quitter Athènes en 323 et meurt en exil 1 an plus tard.

Economie naturelle

Production/répartition sont organisées directement en quantité physique (en nature). C’est le troc et l’influence des milieux naturels. Régulation de la société : par coutume/autorité, repose sur « le statut » (héritage de la naissance), détermine la place de chaque individu dans la société, droits/devoirs de chacun.

Economie marchande

Repose sur l’échange monétaire. Deux système/secteurs :

1. Economie marchande simple (par Marx) ou Economie de marché (par Braudel) composé de petits indépendants (agriculteurs, artisans), se reproduit sensiblement à l’identique
2. Capitalisme : repose sur l’accumulation des profits

La position du sophiste (p.25)

Vision avancée du monde avec une économie marchande, sans esclave et la promotion du travail.

Favorable à la nouvelle donne économique, les sophistes qui sont souvent des étrangers enrichis par le commerce mais sans droit politique, réclament des mesures de libéralisation de l’économie comme la suppression de l’esclavage et la promotion du travail salarié, ou encore le développement des échanges avec l’extérieur.

Solution de Platon (p.25)

Veut créer une cité idéale ou les gens sont égaux entre eux. La justice consiste à attribuer à chacun la fonction sociale qu’il mérite d’après ses qualités morales, intellectuelles ou physiques pour éviter les tensions sociales.

Il veut fonder cette cité sur un rejet de la logique marchande au profit d’une logique communautaire et d’un retour à l’économie naturelle. Le courant marxisme appuie le rejet de l’économie de marché.

La voie aristotélicienne (p.30-31 et 34-35)

Esprit ouvert aux disciplines de son époque : la philosophie, physique et sciences naturelles. Il n’envisage pas un monde sans l’esclavage (travail manuel pénible pour les hommes).

Aristote recourant à l’observation, il cherche à comprendre la nature et la société et à en démontrer les mécanismes. Il rejette l’immortalité de l’âme ce qui le conduit à justifier différemment la nécessité d’une cité idéale

Il accepte le principe de l’économie marchande mais veut la contrôler pour freiner les excès, surtout en matière d’inégalité. Il l’accepte car il est opposé au communisme et il constate qu’on ne peut pas se passer de la monnaie.

La chrématistique : se procuré des biens pour la consommation domestique et condamne l’accumulation illimitée des richesses.

Pensée économique de Saint Thomas d’Aquin

Début de la féodalité (St Thomas d’Aquin, p.39-41)

L’Europe médiévale est en phase de trouble et de confusion. Cela engendre le morcellement de l’Empire romain, insécurité, régression de la civilisation urbaine & culture écrite.

Le recul des échanges commerciaux (dû aux invasions barbare) qui accompagne le déclin des villes ramène la société à un stade d’économie naturelle.

La féodalité : fondée sur un contrat qui unit un vassal et un seigneur. Le vassal se met au service du seigneur au cours d’une cérémonie appelée hommage. En échange, le seigneur garantit la protection du vassal et lui donne un fief (souvent une terre).

Thomisme (p.44)

Il accepte la partition de l’univers en deux mondes : le surnaturel étant un monde privilégié de la foi et le monde Naturel qui est un monde privilégié de la raison, dans lequel les hommes sont condamnés à y habiter. Sa théorie aboutit au maintien de la primauté de l’église.

D’un côté économique, il condamne l’esclavage. Il développe la doctrine du juste prix, juste salaire et juste profit. Le prix demandé par un artisan doit lui assurer une existence matérielle convenable, donc couvrir ses dépenses de matières premières, d’outillage et l’achat de biens de consommation pour l’entretient de sa famille. (Vendre + cher/achat – cher = injuste/illicite)

Fragilité équilibre ville-campagne (p.48-49)

L’économie à l’époque du thomisme est divisée en 2 secteurs qui s’échangent leur surplus :

• La campagne : secteur agricole, rapport féodaux ave des contraintes
• La ville : secteur artisanal, possibilité de vivre et travailler librement

Pour protéger l’équilibre, il faut limiter l’entrée dans la ville, en évitant systématiquement la transformation de l’artisan en capitaliste.

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