Cogelec analyse financière
Analyse sectorielle : Cogelec analyse financière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lora2720 • 25 Avril 2019 • Analyse sectorielle • 744 Mots (3 Pages) • 652 Vues
Analyse financière de Cogelec
L’activité est en croissance constante et le chiffre d’affaires progresse chaque année. Cette évolution s’explique par un effet volume grâce au parc abonné qui augmente tous les ans, et grâce à l’ouverture de filiales à l’étranger qui permet de capter de nouveaux clients.
Le résultat d’exploitation augmente plus rapidement que le chiffre d’affaires. Entre 2016 à 2017 le chiffre d’affaires a augmenté de 17% contre +33% pour le résultat d’exploitation. Les produits ont donc augmenté plus vite que les charges. Ce sont les charges externes et les charges de personnel qui ont augmenté moins vite que le chiffre d’affaires. Cogelec arrive donc à contenir ses frais de sous-traitance et de personnel malgré la forte croissance des effectifs nécessaire à la poursuite de la croissance.
Cogelec investit beaucoup chaque année, comme le montre le ratio d’analyse de la politique industrielle qui est égal à 1,8 en cumulé, ce qui confirme qu’elle est dans une phase d’expansion. Ces investissements concernent le renouvellement ou l’amélioration de l’outil de production, ainsi que l’innovation via les frais des R&D, brevets… Le ratio immobilisations nettes / immobilisation brutes est égal à 66%, donc son outil de production est plutôt récent et fonctionnel.
Le BFR ne suit pas l’activité et décroit fortement de 2015 à 2016 pour devenir négatif. Cela s’explique par les abonnements annuels qui génèrent d’importants produits constatés d’avance et qui permettent d’alimenter la trésorerie. Un risque existe en cas de résiliation massive des abonnements. Cependant ce risque est faible compte tenu du taux de résiliation inférieur à 0,25%.
En 2017 le BFR est toujours négatif mais la variation du BFR n’est plus que de -92 M€, à cause du délai de rotation des stocks qui passe de 71 jours en 2015 à 83 jours en 2017. La trésorerie générée par les produits constatés d’avance est en partie consommée par ces stocks. Ce sont les matières premières et les produits intermédiaires et finis qui augmentent le plus. Cela peut s’expliquer par l’ouverture de filiales à l’étranger qui rallonge le délai d’acheminement des produits, par une volonté de constituer un stock de sécurité ou par une augmentation des coûts des matières.
La variation négative du BFR dégage une ressource qui alimente la trésorerie. Cette ressource additionnée au cash généré par l’activité (capacité d’autofinancement) qui augmente année après année, dégage un flux d’exploitation positif.
En 2015 et 2016, ce flux permet de financer la totalité des besoins : investissements, distribution de dividende, et remboursement des dettes. Le flux d’exploitation de 2017 diminue à cause de la variation du BFR qui apporte moins de ressources que les années précédentes. Il permet encore de financer les investissements, mais plus totalement les dividendes. Aussi en 2017 Cogelec doit augmenter son endettement de 621 M€.
Pour cela, elle utilise en partie la trésorerie dont elle dispose, et augmente légèrement ses dettes à court terme. Ces dettes supplémentaires ne représentent pas un risque pour Cogelec. En effet son niveau d’endettement à fin 2017 est de 6.012 M€, rapporté à l’EBE de 6.641 M€ le résultat est de 0,9. Donc il faudrait environ un an à Cogelec pour rembourser ses dettes avec le cash qu’elle génère ce qui est satisfaisant.
L’activité de Cogelec est très rentable, en témoigne la rentabilité économique égale à 12% en 2015 et 33% en 2017. En décomposant ce résultat, on constate que les marges sont bonnes et augmentent (de 6% en 2015 à 10% en 2017) et que la rotation des actifs est excellente (chaque euro investit a produit 1,88€ de chiffre d’affaires en 2015 et 3€ de chiffre d’affaires en 2017).
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