Analyse d’une situation économique : Le financement des entreprises
TD : Analyse d’une situation économique : Le financement des entreprises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cathy Phan • 28 Décembre 2017 • TD • 2 296 Mots (10 Pages) • 1 021 Vues
Analyse d’une situation économique : Le financement des entreprises
Méthodologie : analyse d’un dossier documentaire et réalisation d’une note de synthèse
Barème de la note de synthèse
Introduction : 1 point
Question I : 7 points
Question II : 8 points
Question III : 4 points
Expression / Orthographe : malus 1 point Votre note de synthèse doit être entièrement rédigée !
Introduction (1 point)
•
Présentation du sujet : Les difficultés de financement des PME dans un contexte de crise économique et financière – Comparaison PME / Grandes entreprises en matière de financement.
•
Annonce du plan : La présente note de synthèse commencera par un examen des difficultés des TPE en matière de financement de l’activité. Puis elle montrera que les plus grandes entreprises bénéficient des conditions de financement favorables et peuvent diversifier leurs sources d’obtention de capitaux. Elle analysera enfin l’impact négatif des restrictions de financement liées à la crise financière sur le potentiel productif d’une économie.
I. Les modalités de financement des TPE et leurs limites (7 points)
La réponse peut être structurée ainsi :
•
Le financement interne par autofinancement (2 points)
•
Le financement externe par crédits bancaires (3 points)
•
Les autres modes de financement à court terme (2 points)
2 CNED Économie – Droit – BTS 2e année
Rappels
de cours
(séq.01)
(séq.03)
Deux modes de financement :
– Financement interne = fonds propres = capitaux apportés par le propriétaire entrepreneur
+ autofinancement (sommes issues de l’activité de l’entreprise, mises de côté en perspective
d’investissements)
– Financement externe =
• externe indirect par emprunt bancaire, par l’intermédiaire des banques (financement
intermédié)
• externe direct par émissions de titres sur le marché financier (financement
désintermédié)
→ difficile d’accès pour les PME, qui peuvent cependant s’introduire sur Alternext
(inaccessible aux TPE), ou sur le marché libre, mais qui n’est ni réglementé ni organisé.
Le contexte : suite à la crise financière de 2007/2008, les banques sont devenues
« risquophobes » ⇒ hausse du coût du crédit + durcissement des conditions de prêts
L’autofinancement (2 points)
Document 1 – Le taux de marge des PME :
• Il détermine la capacité d’autofinancement d’une entreprise
• Il est passé de 24 % à moins de 21% entre 2007 et 2012. Il est retombé au niveau 1996.
• Il est inférieur à la moyenne, et inférieur au taux de marge des GE et ETI.
Document 3 – Les TPE doivent avant tout compter sur l’autofinancement. Or elles sont mal dotées en
fonds propres.
Les limites du financement par autofinancement :
Le financement par autofinancement est limité par la faible rentabilité des entreprises, dans
un contexte de crise économique.
Les crédits bancaires (3 points)
Rappels
de cours
(séq.01)
– Pour compléter leur financement interne, les PME ont recours financement intermédié
→ Elles obtiennent des capitaux grâce à des crédits bancaires.
– Les Accords de Bâle III de 2010 sont des propositions de réglementation prises pour
renforcer le système financier à la suite de la crise financière de 2007 (crise des
subprimes), pour garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d’assurer la
solidité financière des banques.
Introduction
Document 2
Document 3
Document 4
Limites du financement par crédit bancaire :
– Même si les taux baissent depuis 2011, les petites entreprises sont celles qui supportent
les taux d’intérêt les plus élevés (environ 1/2 point de + que l’ensemble des PME, et environ
1 point de + que les GE)
– Les banques durcissent leurs conditions (Cf. Bâle III) : examen des projets à financer,
demande de cautions et nantissements
– Les banques ne financent pas la création d’entreprise, et sont méfiantes vis-à-vis des
projets risqués, liés à l’innovation ou à l’export.
– Les TPE ont de grosses difficultés pour obtenir des crédits bancaires, mêmes pour des
sommes inférieures à 10 000 €.
– Les TPE hésitent à prendre des risques en empruntant, vu les faibles perspectives
d’activité.
–
...