Chapitre 1 : L'analyse du circuit macro-économique
Étude de cas : Chapitre 1 : L'analyse du circuit macro-économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abdel2709 • 9 Janvier 2014 • Étude de cas • 9 872 Mots (40 Pages) • 842 Vues
Macroéconomie
(01.10.10)
Chapitre 1 : L'analyse du circuit macro-économique
Introduction : l'identité de la macroéconomie
- La macroéconomie est une approche relativement récente (l'entre deux guerres). KEYNS (anglais) révolutionne la manière de poser les questions économiques. ll est arriver à un moment ou c'était la crise, une crise à la fois économique mai aussi une crise de la pensée. KEYNS impose ses vues novatrices pendant cette source d'aggravation et cet affaiblissement. Il introduit une nouvelle méthode : la macroéconomie qui est une approche large du système économique. Il change la perspective d'analyse du chômage (avec la notion de chômeurs involontaires). Selon lui, il n'existe pas assez d'emplois dans l'économie car le volume de travail est inférieur aux éventuels travailleurs. Pour KEYNS, cela n'est pas utile de baisser les coûts du travail (: salaire) car ce qui sera favorable à l'entreprise au court terme, elle le perdra au long terme. La méthode d'analyse insiste sur les effets globaux (collectifs) donc la macroéconomie va identifier des mécanismes économiques de natures différentes. On ne part pas du même point de vue. Les phénomènes économiques relèvent aussi de la contagion. KEYNS va aussi mettre beaucoup d'approche psychologique dans ses analyses mais ceux sont des approches de masses et non individuelles. la macroéconomie annonce des lois économiques qui sont distinctes des lois précédentes puisqu'avec KEYNS il y a un renouvellement de ces lois en précisant qu'elle sont globales (exemple : l'inflation des prix, tous les prix augmentent, le chômage, la croissance…). C'est vraiment KEYNS qui inaugure ce type d'analyse.
- Les phénomènes macroéconomiques doivent être mesurés, quantifiés pour être traités. La connaissance passe par la quantification (exemple : nombre de chômeur, taux de croissance…). Après la seconde guerre mondiale, les Etats vont mettre en place des institutions pour produire ces recherches (exemple : la comptabilité nationale). Historiquement, la macroéconomie et la comptabilité nationale se sont développées conjointement puisque la comptabilité nationale éclaire et fournie les informations à la macroéconomie et que la macroéconomie donne les concepts, les notions qui sont utilisés.
- Est ce que la macroéconomie est une approche empirique, concrète ? C'est une beaucoup plus concrète que d'autres concepts économiques. C'est donc une approche positive (s'opposant à une approche normative qui dénonce ce qui doit être fait donc qui est un ensemble de prescriptions, de conseils : RICARDO, SMITH). L'approche positive dit ce qui est, elle est donc d'abord descriptive. L'analyse positive fait la part du travail d'observation.
KEYNS fait des propositions politiques économique. Ces recommandations ont d'abord été fondées sur une approche positive et normative (prescription politique économique). La macroéconomie a développé, parallèlement à ses concepts, des modèles. La macroéconomie est une approche qui connait l'expérimentation à grandeur nature. A partir des années 1970-80, des modèles (maquettes) résument des idées. Ceux sont des simulations et aujourd'hui elles sont présentes dans tous les secteurs (exemple : automobile). Les expériences utiles sont des expériences réelles ainsi il y a simulation de la réalité en miniature. Mais le modèle est simplifié, il ne peut pas représenter toute la réalité. La vraie expérience concrète, finale est quand même l'expérimentation en réel.
La réalité n'existe pas, elle existe qu'à partir des idées qui permettent de la réaliser. C'est la théorie qui éclaire, qui précède les faits. Cependant, la théorie doit être testée, elle doit être confrontée au réel. "Le réel ne s'appréhende qu'à partir de phénomènes" (KANT).
Section 1 : Le circuit comme expression de l'interdépendance des agents
Le circuit économique est un outil de pensées, c’est une idée née au 18é siècle. La vie économique est comme un corps humain. Dans le circuit économique, c’est la richesse qui circule.
Il y a 3 niveaux d’approche.
I. Les premières institutions concernant la circulation des richesses.
Pierre de BOISGUILBERT (fin du 17é siècle, préfet rouennais er Rouen était la première ville économique de France). Il a repéré que tous les agents économiques sont interdépendants : les revenus de certains agents sont les dépenses d’autres agents. Ainsi, si les prix baissent, les revenus baissent et de fil en aiguille, cela peut entrainer la baisse des revenus d’autres agents. Pour BOISGUILBERT, la hausse des prix est donc positive. C’est la première perception que l’intérêt des agents est très lié les uns aux autres, c’est en quelque sorte de la solidarité. Les facteurs de propagation ont des effets positifs ou négatifs (exemple : crise / croissance).
Le circuit des physiocrates : F.QUESNAY (1694-1774, médecin de Louis XV). Selon eux, c’est un circuit hiérarchisé en plus de l’interdépendance. Certains agents ont plus de pouvoirs que d’autres. Les agriculteurs créaient la richesse et la mission des riches est de dépenser. A chaque état social, dépend une fonction. Le travail es uns dépend donc de la dépense des autres. C’est une idée de circuit car la monnaie va d’un pôle à un autre. La vie économique dépend sur le fait que chaque agent remplisse son rôle.
II. Le circuit à partir des agents
Shema 1 : Circuit à deux agents
Shema 2 : Circuit à deux agents et deux marchés
Shema 3 : Circuit à deux agents et trois marchés
Il y a une relation de symétrie à la fois des agents qui dépensent et des agents reçoivent les revenus. Le circuit permet de fournir des revenus futurs et de stimuler la production. Le nombre de ménage qui épargne est supérieur au nombre de ménage qui n’épargne pas, c’est donc un excédent d’épargne. L’entreprise a un besoin de financement, un besoin d’emprunter des ressources. Ainsi, globalement, ceux sont les ménages qui prêtent aux entreprises via le marché des capitaux.
Shema 4
L’Etat n’est pas un agent extérieur
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