Chapitre 6 : L’approche classique et néo-classique macroéconomique + Chapitre 7 : L’approche macro-économique keynésienne
Lettre type : Chapitre 6 : L’approche classique et néo-classique macroéconomique + Chapitre 7 : L’approche macro-économique keynésienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Décembre 2013 • Lettre type • 931 Mots (4 Pages) • 1 530 Vues
Chapitre 6 : L’approche classique et néo-classique macroéconomique Chapitre 7 : L’approche macroéconomique keynésienne
Introduction générale : La macroéconomie (dont le terme est introduit en 1933 par l’économiste norvégien Ragnar Frisch) est l'approche théorique qui étudie l'économie à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques (le revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation, etc.).
C’est la comptabilité nationale (CN) qui permet le calcul des grands agrégats économiques: Croissance et PIB, inflation, chômage, etc.
La macro tente de comprendre les mécanismes qui assurent l’équilibre des marchés (Offre = demande ) et les situations de déséquilibre. Elle s’interroge sur les actions possibles pour rétablir les équilibres, domaine de la politique économique. Les écoles de pensée, comme souvent, divergent sur leur analyses et conclusions. On peut simplifier la macroéconomie en la classant en trois courants de pensée :
la pensée classique (macroéconomie classique)
la pensée keynésienne (macroéconomie keynésienne)
la synthèse néoclassique (macroéconomie moderne).
Les politiques économiques ont 4 objectifs majeurs:
- Croissance forte
- Taux de chômage faible
- Inflation faible (compatible avec le niveau d’activité)
- Equilibre des échanges extérieurs (import/export)
Figure 30 Le carré magique de Kaldor
Les problèmes économiques peuvent être regroupés en trois catégories:
- Allocation des ressources productives à des fins compétitives (ressources naturelles, capital,
travail)
- Répartition des revenus entre les travailleurs
- Environnement macroéconomique : croissance et fluctuations, chômage et inflation, taux
d’intérêt et taux de change, équilibre budgétaire et équilibre des échanges internationaux
Les objectifs sont :
- EFFICACITÉ dans l’allocation des ressources
Laurent Sigoigne - Sabine Guyonvarh Page 28 sur 42 2013-2014
, économiste britannique contemporain (1908-1986), représente schématiquement les quatre grands agrégats de la politique économique sous la forme d’un carré. C’est en reliant les quatre points du carré que l’on dessine l’état de santé d’une économie. Si la forme se rapproche du carré (magique de Kaldor), la situation économique est saine. Le carré est dit « magique » car il est impossible de l’atteindre : en effet, certains objectifs de la pol éco sont incompatibles entre eux (inflation et croissance par ex.).
Kaldor

Economie - support de cours DUT TC- première année- semestre 1 IUT de Sceaux
- ÉQUITÉ dans la répartition des revenus
- STABILITÉ ET PROSPÉRITÉ caractérisant l’environnement macroéconomique (pas crises,
d’inflation, de chômage et de la croissance)
Explications en amphi.
Chapitre 5: Le circuit économique.
Définition:
Le circuit économique est la représentation schématique des flux d'échanges que réalisent les divers agents des pôles économiques sur un marché. Le circuit économique comprend les agents économiques de la comptabilité nationale (CN). Il schématise deux types de flux: réels (travail et production) et monétaires (salaires et dépenses de consommation). Les flux se rencontrent sur des marchés : des biens et services, du travail, de la monnaie.
Le premier circuit économique, le Tableau économique, a été inventé en 1758 par le physiocrate français François Quesnay.
Aujourd’hui, le circuit économique peut-être schématisé de la façon suivante :
Circuit économique
Reste du monde
France
Salaire
Marché du travail
Salaire
Travail
Travail
Biens & services
Biens & services
Paiement des biens
Marché des
biens & Etat
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