CAS FRANCE ALLEMAGNE
Dissertation : CAS FRANCE ALLEMAGNE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Genayd • 28 Mai 2018 • Dissertation • 1 523 Mots (7 Pages) • 723 Vues
Le match
France-Allemagne
- Questions à traiter
- Actuellement, la croissance économique de l’Allemagne ne fait que progresser. En effet, elle s’est encore affermie depuis début de l’année, avec une progression du PIB de 0.6% au premier trimestre, tirée à la fois par la demande intérieure et les exportations. Nous pouvons également souligner une forte hausse des investissements et aussi dans les équipements industriels.
A contrario, la France elle, huit ans après le début de la crise des subprimes et après cinq ans de quasi-surplace, l’activité hexagonale devrait connaître un petit coup d’accélérateur. En effet, la France en crise économique frappe l’ensemble de l’Europe, provoquant dans les pays latins des situations de quasi-faillite.
- Le document 3 permet de comparer l’évolution de la rémunération du travail par personne employée en France et en Allemagne, exprimée en indices (indice 100 en 1999). L’analyse portera donc sur des évolutions et non des rémunérations. Ainsi, le fait que l’indice de rémunération par tête soit en 2012 plus élevé en France (indice 130) qu’en Allemagne (indice 110) ne signifie pas obligatoirement que le coût du travail unitaire est plus élevé en France. La comparaison des indices ne permet qu’une conclusion : la rémunération du travail en France a augmenté de 30 % entre 1999 et 2012 contre 8 % en Allemagne.
De ces évolutions, on pourrait conclure que la compétitivité-prix de l’économie française se dégrade comparée à celle de l’Allemagne. Cependant, la rémunération du travail par personne employée ne peut se confondre avec le coût du travail unitaire, auquel il faut ajouter les cotisations sociales patronales ainsi que la productivité du travail. Ainsi, même si la rémunération du travail par personne employée est plus élevée, si la productivité du travail a augmenté plus rapidement en France qu’en Allemagne, l’écart de coût du travail unitaire (par unité produite) s’en trouve réduit.
De ce fait, l’analyse de performance de l’évolution économique
NOTE DE SYNTHESE
Introduction
L'Allemagne est présentée comme un modèle pour la France. Cependant cette politique adoptée par la France a toutefois des failles, et que l'Allemagne aura à faire face à un certain nombre de défis dans les années qui viennent.
Exception faite de l'épisode récessif de 200 9, les bonnes performances économiques allemandes initiées au cours de la deuxième moitié des années 2000 ont porté aux nues les vertus du « modèle allemand », encensé non seulement en France mais aussi à travers toute l'Europe. Fondé principalement sur la compétitivité des entreprises et la maîtrise des comptes publics, ce dernier est apparu comme un recours aux modèles visant à stimuler la croissance par la consommation et l'endettement, qu'il soit privé ou public.
A la lumière des débats récents, il semble qu'une distinction doive être faite entre ce que l'on désigne communément sous l'appellation de « modèle allemand » et les mesures adoptées en Allemagne au début des années 2000 dans le cadre de « l'agenda 2010 » fixé par le Chancelier Gerhard Schröder et poursuivi depuis par Angela Merkel. Ces réformes ne doivent d'ailleurs pas être perçues comme une remise en cause des principes fondamentaux du « modèle allemand » mais plutôt comme une réponse aux nouveaux défis posés par l'intensification de la concurrence internationale et par les pertes de compétitivité endurées par les entreprises allemandes durant les années 1990.
- Le modèle allemand : une économie sociale de marché
Le modèle allemand, fondé sur l'économie sociale de marché, tire ses origines de l'analyse de la crise de 1929 et s'est construit au sortir de la seconde guerre mondiale en réponse aux modèles totalitaires nazi et communiste en RDA. Il place les entreprises au c?ur de la stratégie économique et de l'intégration sociale. La croissance économique et par la suite le niveau de la consommation dépend de leur compétitivité. Celle-ci reste un moyen et n'est pas une fin en soi. Le Mittelstand, tissu d'entreprises compétitives de taille moyenne et tournées vers des stratégies de long terme, est l'incarnation de ce modèle.
Au début des années 2000, le climat conjoncturel est relativement dégradé en Allemagne, qui est présenté comme « l'homme malade » de l'Europe et qui doit en plus absorber le choc engendré par la réunification. L'activité est peu dynamique (1,3% de croissance par an en moyenne entre 1997 et 2005). Les déficits publics s'établissent au-delà de la limite de 3% du PIB fixée par le Pacte de stabilité et de croissance. Les entreprises ont perdu en compétitivité. Le taux de chômage reste figé aux alentours de 10%. Face à ce constat, les autorités allemandes ont essayé de répondre de manière pragmatique. De nombreuses mesures ont été adoptées (Lois Hartz I, II, III et IV sur le marché du travail entre 2003 et 2005, réforme de l'assurance-maladie en 2003, introduction d'une TVA sociale en 2007). Des accords de compétitivité ont été conclus au sein des entreprises et ont entraîné une politique de modération salariale, conditionnée le plus souvent par le maintien de l'emploi et le renoncement à des plans de délocalisation.
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