Économie du travail cas
Dissertation : Économie du travail cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar musau • 12 Mai 2016 • Dissertation • 1 244 Mots (5 Pages) • 863 Vues
Économie du travail
1) Les deux grandes écoles de pensée économique du travail sont le paradigme néo-classique et le paradigme institutionnaliste.
Dans le paradigme Néo-classique, nous avons des théories qui sont fondées sur le fonctionnement de marchés régis par des prix, dont les théories du capital humain, de la prospection d’emploi et des contrats implicites. Le paradigme institutionnaliste, quant à lui, regroupe des théories qui rejettent le marché comme modèle de base et fondent plutôt leur analyse sur les institutions et les règles régissant les organisations. Les théories suivantes s’inscrivent dans le paradigme institutionnaliste : les théories de la régulation, de la segmentation et des marchés internes.
La distinction fondamentale entre ces deux grands paradigmes a trait au mécanisme d’allocation des emplois. Concernant la théorie néo-classique, l’allocation ou l’affectation des emplois à des individus donnés passe par le mécanisme du marché : la distribution des emplois est déterminée par le jeu des prix fixés par les mécanismes concurrentiels. Les néo-classiques considèrent que l’allocation de la main-d’œuvre dans les emplois se produit selon le même mécanisme que l’allocation de toutes les autres marchandises, soit par le biais des prix résultant du jeu de la concurrence.
Par contre, le paradigme institutionnaliste propose un autre mécanisme d’allocation des emplois. Pour ce dernier, les individus sont affectés à des emplois par le biais de mécanismes institutionnels, déterminés par les rapports sociaux, et notamment par un mécanisme que l’on appelle les marchés internes du travail. La théorie des marchés internes explique des facteurs de nature institutionnelle, par opposition au jeu des prix concurrentiels et au mécanisme d’échange impersonnel sur un marché du travail concurrentiel.
Les deux paradigmes se distinguent aussi sous l’angle de leur explication de la répartition des revenus entre salaires et profits. La théorie néo-classique considère que la répartition optimale des revenus entre les salaires et les profits est déterminée par le fonctionnement du marché concurrentiel, le mécanisme des prix et les conditions techniques de production dans les entreprises. Dans cette perspective, toute tentative d’intervention de la part des syndicats, d’une corporation professionnelle ou du gouvernement en vue de modifier les prix du marché aura pour effet de nuire à l’affectation optimale des ressources. De ce fait, si un syndicat empêche que le niveau de salaire ne soit réduit en période de chômage, son intervention sur le marché devrait se traduire par une réduction du niveau d’emploi et une hausse du chômage.
Par contre, le paradigme institutionnaliste soutient que la répartition des revenus est le fruit d’une évolution historique et plus particulièrement du jeu d’institutions et de règles ou de conventions agissant sur le système d’emploi. Au nombre de ses institutions figurent les syndicats, les organisations patronales et industrielles, ainsi que l’État.
2) Le graphique de l’offre et de la demande représente les projets de vente des entreprises, soit la quantité de produits offerts, et les intentions d’achat des consommateurs, soit la quantité demandée en fonction des différents niveaux de prix. La réunion des deux courbes nous permet de définir le prix du marché. Si les prix sont faibles (P1), les consommateurs auront tendances à acheter plus (Q2), alors que les entreprises produiront moins (Q1). Par ailleurs, si les prix sont élevés (P2), les entreprises auront tendance à produire plus (Q2) et les consommateurs en demanderont moins (Q1). Dans ce dernier cas, on se retrouvera dans une situation de surproduction que les entreprises chercheront forcément à éviter. Il faut donc établir un point d’équilibre où les entreprises et les consommateurs trouveront chacun leur satisfaction. Cependant, pour établir l’égalité entre les intentions d’achat et de vente, les entreprises produiront exactement la quantité demandée, d’où se situera alors le point d’équilibre. On se retrouvera donc dans une situation
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