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Etude de cas: la banque La Société Générale

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Par   •  4 Mars 2013  •  Étude de cas  •  603 Mots (3 Pages)  •  1 478 Vues

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A sa création la banque est le premier poids lourd de la banque française. Elle a été fondée par un groupe d'industriels (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et de la famille Rothschild sous le Second Empire, le 4 mai 1864, « pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent industriel Eugène Schneider (1805-1875), suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris[réf. nécessaire]. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres.

La banque commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889[réf. nécessaire].

À partir de 1894, la banque se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d'exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, ainsi que vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes. Cette diversification s’accompagne d’une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et cela grâce aux bonnes performances du groupe.

Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît son réseau, notamment en province, qui passe de 260 guichets périodiques en 1910, puis 864 en 1930 et enfin 1 457 en 1933 (y compris ceux de la Sogenal).

L’embellie de la fin des années 1920 sera de courte durée. Les années 1930 sont marquées par un repli des affaires, que ce soit en France ou à l’international. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le réseau a diminué au niveau de 1922.

Le rôle de son directeur Henri Ardant, pendant la guerre1, ne lui a pas porté préjudice.

À la sortie de la guerre, la Société générale est nationalisée. La banque profite de la forte croissance de l’après-guerre pour se développer en France. Dans le même temps le groupe continue son expansion internationale, en Afrique, en Italie ou encore au Mexique. À partir de 1966, les groupes bancaires n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour ouvrir des agences, ce qui favorise le développement du groupe en France.

Un changement de réglementation en 1966-1967 permet à la Société générale de se diversifier grâce à l’atténuation de la distinction entre banque de détail et banque d’affaire, et par la création d’un marché hypothécaire. Le groupe va tirer profit de cette nouvelle réglementation, en créant de nouvelles filiales spécialisées, notamment dans le crédit-bail avec ses filiales Sogelease, Sogebail,

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