Les valeurs de la société de consommation sont-elles critiquables?

De nos jours, le terme « société de consommation » est utilisé de façon courante et désigne une société au sein duquel les consommateurs sont incités à consommer des biens et des services de manière abondante.

Aujourd’hui, on parle de plus en plus du mot « valeur », comme la valeur humaine, la valeur morale, la valeur du travail, la valeur de la société, notamment en sciences sociales où celui-ci s’agit d’une conduite personnelle ou sociale, relevant de la manière ou de l’éthique.

Pourquoi parle-t-on alors de valeurs de la société de consommation ? Que signifient-t-elles ? Ces valeurs sont-elles critiquables ?

Pour répondre à ces questions, nous verrons tout d’abord les raisons pour laquelle ces valeurs sont critiquables, ensuite nous étudierons les limites de ces critiques, pour terminer par se demander si ces critiques sont suffisantes aux vues des valeurs de la société de consommation.

Tout d’abord, la société de consommation se repose sur deux valeurs fondamentales : la consommation des biens accompagnée par une montée du matérialisme et l’abondance de ces biens. Ces deux valeurs sont étroitement liées et souvent critiquées par de nombreux économistes. En effet, on parle souvent de « consommation de masse » ou de ‘consommation en abondance’ qui est engendré par le capitalisme. Cette dite ‘surproduction’ conduit ainsi à une consommation sans cesse élargie et toujours plus rapide. Il en résulte un mode de vie axé sur la consommation, accompagné d'une exploitation et d’un épuisement des ressources terrestres.

Si ce type de consommation était très favorisé lors des Trente Glorieuses on s’aperçoit qu’aujourd’hui il est de plus en plus critiqué en raison d’une surexploitation des ressources et d’une certaine déshumanisation de l’homme. La critique vise particulièrement la consommation en tant que fin en soi, au lieu d’être simplement un moyen, et l’impact de celle-ci sur les mentalités des hommes à cause de l’excès de la publicité (réduction de prix, toujours plus d’innovations ex : IPhone) qui projette plus l’illusion d’un besoin de consommer que le besoin en lui-même. De nombreux mouvements critiques des valeurs de la société de consommation apparaissent au fil des années dont le but est de faire prendre conscience aux consommateurs des effets négatifs de la consommation en abondance.

Toutefois, une question se pose : jusqu’à quel point peut-on critiquer ? Peut-on réellement critiquer les valeurs de la société de consommation alors qu’on est autant spectateur qu’acteur de ces valeurs ?

En effet, ces critiques doivent être nuancer car bien qu’étant spectateur d’une surproduction et donc d’une surexploitation des biens et des services l’homme en est tout de même l’auteur. Une discussion se tient encore aujourd’hui car bien que la société de consommation entraîne une crise environnementale on ne peut nier qu’elle a malgré tout permis une diminution des inégalités sociales.

Il convient donc de dire que si les critiques des valeurs de la société de consommation attaquent tout particulièrement le caractère matérialisme qui en résulte, une certaine limite s’installe…

Par ailleurs, on peut se questionner sur la valeur de ces critiques. En effet, selon ces dernières les valeurs de la société de consommation illustrées précédemment ‘’conduisent’’ à une déchéance des valeurs de l’homme (tolérance, politesse…), cependant peut-on se déroger de ces valeurs ?

En effet, nous vivons dans un monde où tout va très vite que ce soit l’émergence des nouvelles technologies ou la production et consommation de masse.

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