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L'utilitarisme et la consommation de viande

Dissertation : L'utilitarisme et la consommation de viande. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2018  •  Dissertation  •  1 256 Mots (6 Pages)  •  1 307 Vues

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L’égoïsme chez l’industrie de bétail

De nos jours, la consommation de viande connait un pique de consommation jamais vue auparavant, avec une croissance annuelle de 2,3%.[1], Nous pouvons constater que la consommation de viande prend de plus en plus d’ampleur dans les habitudes de consommation globale. Cette tendance pousse la population à se poser cette question quant à la consommation de viande globale comme ; est-il bien moralement de consommer de la viande ? Les positions contradictoires seraient que la tradition a normalisé la consommation de carnée en négligeant l’impact réel sur la santé et l’environnement. La première valeur morale serait le droit à la vie puisque l’animal a le droit de vivre. La deuxième valeur morale serait le droit à ne pas souffrir, puisque l’élevage de l’animal devrait se faire dans le respect. 80% de la production animale globale pratique un élevage de type industriel, ce type d’élevage se préoccupe de la rentabilité de son élevage au détriment de leur bien-être. Le végétarisme a été défendu par plusieurs courants philosophiques comme étant une norme pour tous les hommes, notamment par des indiens, des juifs, des grecs et des musulmans. A travers ce texte, l’utilitarisme de Bentham et de Mill, le libertarisme, et l’hédonisme d’Aristippe seront expliqués et contextualisés à la consommation de viande.

Tout d’abord, en appliquant l’utilitarisme de Bentham, le plaisir de manger de la viande est plus faible que les peines engendrer par sa consommation. Bien que ces peines ne soient pas visibles, elles sont néfastes pour l’environnement sous plusieurs points. Premièrement, par rapport à la préservation, les animaux issus d’un élevage en batterie requièrent une grande quantité d’aliment, par conséquent, cela engendre la déforestation pour pouvoir cultiver. Le 17 août 2015, Le Devoir publie un article sur la consommation de viande, rédigée par Alexandre Shields, celle-ci déclare : « En Amazonie, par exemple, près de 75 % des vastes régions naturelles perdues l’ont été au profit de la production de viande ou des céréales nécessaires pour nourrir les animaux. Plus globalement, le rythme moyen du déboisement a été de 130 000 kilomètres carrés au cours des cinq dernières années. La dégradation de l’environnement et la perte de biodiversités massives qui en résulte touchent déjà, selon les estimations, 23 % des sols mondiaux. » Deuxièmement, la surpêche détruit l’écosystème marin, puisqu’on pêche intensivement, des espèces sont en voie de disparition. Même que d’autres mammifères marins sont en danger, car des tonnes de prises sont considérer comme inutile en raison qu’ils ne font pas partie de l’espèce animale initialement recherché et sont jeté. Troisièmement, il y a l’impact sur l’eau et l’air, en effet le changement climatique est un sujet que tous ont déjà entendu parler. Ceci étant dit, le méthane émis par le bétail est une des causes du réchauffement de la Terre. Plusieurs autres points pourraient être énuméré qui prouverait que la consommation de viande cause beaucoup de peine, mais qu’en est-il du bonheur hérité ? Ni l’intensité, ni la durée réussie à surpasser les peines. Si nous regardons le problème d’une perspective différente, on pourrait dire que le végétarisme n’est pas une importance pour la société et que ce n’est pas dans l’intérêt de leur propre bien-être individuel. En consomment de la viande on ne voit que les bienfaits à court terme, par exemple ; avoir manger un bon steak qu’on avait acheté la veille et le sentiment d’être rassasier après l’ingestion. Leur bonheur est donc mauvais puisqu’il engendre la douleur d’un animal, de leur santé et aussi de l’environnement.[pic 1]

Par la suite, en appliquant l’utilitarisme de Mill, on constate que manger de la viande est une joie destructive et momentanée. Puisqu’on peut maintenant hiérarchiser les plaisirs selon leur qualité, ont déduit qu’il est préférable de s’abstenir de manger de la viande plutôt que de tuer un être vivant. On peut faire la déduction que même si on en tire moins de plaisir que d’en consommer, on sait qu’il y aura une absence de peine. La peine peut aussi être représentée sous forme de maladie engendrer par la consommation. D’autre part, l’industrie de la viande est utilisée à profit des intérêts financier privé. Bien évidemment, les grosses industries bovines ne veulent pas se voir anéanti par le végétarisme, alors il contribue à ce que les gens continuent d’acheter de la viande en utilisant des méthodes de marketing et autres. Il est facile de remarquer qu’une majorité de la population a de la difficulté à changer leurs habitudes de vie car ils sont endoctrinés pour penser qu’une telle action est normale, par le fait que l’alimentation traditionnelle est basée sur cette pratique qui nuit à l’humanité.

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