Ethique et tic dans le travail social
Dissertation : Ethique et tic dans le travail social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gro Man • 2 Mai 2018 • Dissertation • 1 266 Mots (6 Pages) • 800 Vues
Introduction
Durant le séminaire intégratif nous avons approfondi le concept d’éthique. Ainsi nous avons tenté d’en extraire une définition et un sens à la démarche éthique dans les établissements médico-sociaux (ESSMS). Nous nous sommes également penchés sur l’utilisation des TIC dans sa dimension éthique. Dans cette synthèse, nous aborderons le concept d’éthique et des techniques d’information et de communication (TIC), et j’en donnerai pour finir une définition personnelle.
Le concept d’Ethique
Il n’y a pas une seule théorie de l’éthique aujourd’hui qui soit indiscutable et qui fasse consensus. L’éthique est un concept contingent qui s’imprègne individuellement de valeurs subjectives et fait donc débat. Lors du TD nous avons tenté de construire collectivement une définition de l’éthique comme étant une recherche, une réflexion tâtonnante qui vise à agir le plus justement possible en fonction de nos propres valeurs, de l’environnement et du contexte pour le bien d’autrui. Ce concept d’éthique est complémentaire à la morale, la déontologie, le droit et constitue une partie intégrante de notre positionnement professionnel. Le terme d’éthique est galvaudé est souvent confondu avec d’autre terme comme notamment la morale. Même si les deux termes ont les mêmes racines ils sont bien distincts. Néanmoins la notion d’éthique ne peut être définie sans faire référence aux concepts de morale, de droit, et de déontologie. En ce sens, en comprendre la différence mais aussi la complémentarité nous permet d’en extraire le sens.
En effet, la morale est l’application des règles indépendamment de leur contexte. Elle est absolue, immuable et au maximum universelle. Elle est fixée par la société et fonctionne comme son socle. Elle définit dans un visée très manichéen ce qui est communément nommée « Bien ou Mal ». L'éthique quant à elle interroge les principes de la morale en situation : les valeurs et les principes moraux qui devraient orienter ou non nos actions, dans différentes situations. Si le fondement de la morale est l’absolue, la réflexion sur ce qui est juste est l’essence de l’éthique. Pour illustrait cette exemple, la question de l’euthanasie fait sens, puisque d’un point vue morale tuer est « mal », immorale. Pourtant il subsiste un débat sur cette question, car au-delà de la morale, une éthique plus personnelle et contextuelle s’interroge sur le bien d’autrui, sur ces désirs…L’éthique est alors un questionnement, une réflexion qui vise à déterminer le bien agir en tenant compte des contraintes relatives à des situations déterminées. Cette réflexion s’intéresse à nos rapports à autrui. Paul Ricœur définit la visée éthique comme « visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes », soit l’art de rendre le monde humainement habitable.
Le droit quant à lui s’appuie sur les principes moraux de chaque société, et en définit des règles du vivre ensemble en société qui s’applique à tous. On fait référence ici à la loi ; ce qui est légal et à la justice sociale ; ce qui est légitime à tous. Si le droit s’applique à tout le monde, la réflexion éthique est évaluative et contextuelle. Par exemple l’articulation entre la justice sociale et l’éthique fait émerger la notion d’équité. Comment être le plus juste possible pour le bien commun. Dans la loi, l’éthique va permettre l’interprétation des textes, comme par exemple pour les questions de sexualité dans les ESSMS. D’autre part, certains textes de loi se contredissent, comme pour la question du secret professionnel et du partage d’information. Dans ce type de situation, l’éthique prend le relais. Il va être ici question de réfléchir le plus rationnellement possible pour définir la bonne raison d’agir pour l’usager et acceptable pour l’ensemble de la société.
Enfin la déontologie est l’ensemble des règles qui régissent une profession, aussi bien au niveau du droit institutionnel que sur l’ensemble des « bonnes pratiques » de la profession. Cependant, contrairement à l’éthique, même
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