Éthique et travail social
Synthèse : Éthique et travail social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Katia Stevens • 3 Juin 2020 • Synthèse • 402 Mots (2 Pages) • 569 Vues
Ethique et travail social
Il n’est pas aisé aujourd’hui de pouvoir se positionner dans tel ou tel courant. En effet, mon expérience professionnelle dans l’accompagnement social n’est pas assez exhaustive pour pouvoir affirmer entièrement ma position dans le travail social. Même si tout autant, j’affectionne l’éthique sur des valeurs et qu’en fonction de certaines situations, je sais où sont mes limites. Je ne dirais pas volontiers que je ne sais pas ou ne peut pas entièrement me positionner. Mon expérience de vie me permet tout de même de savoir ce que je suis et ce que je veux et ne veux pas. Mais par principe l’accompagnent social ne s’accommode pas forcément à des valeurs que l’on souhaite fortement défendre à tout prix. Nous travaillons avec de l’humain. Certes, nous ne devons pas porter de jugement sur certaines conditions de vie. Mais, il semble important d’apporter aux personnes que l’on accompagne un cadre, fixer des règles « de bonnes conduites » qui peuvent parfois s’apparenter à mon sens, à nos propres valeurs.
Dans chaque situation rencontrée, il est également important de prendre en compte le contexte dans lequel on doit intervenir et sur les objectifs fixés.
On adopte une démarche en fonction de la situation et non pas par principe établi à l’avance. A chaque intervention, correspond un positionnement plus ou moins déontologique, puisque celui-ci s’inscrit dans cadre observé en fonction du contexte social de la personne.
Le « comment vivre ?» est une question difficile à répondre, puisque cela dépend de notre vécu, de notre éducation et des valeurs qui nous été inculquées.
Le quotidien d’un travailleur social est de travailler avec des publics diversifiés et en fonction des situations, on s’attachera à conseiller, apporter des éléments permettant à l’individu de le conduire à trouver le meilleur chemin et non pas, profiter de cette relation d’aide pour inculquer à l’autre nos propres valeurs. L’idée étant de ne pas changer l’identité de la personne, mais de lui transmettre des valeurs, qui à mon sens lui permettront de lui donner des repères sociétaux, pour s’approprier ses propres valeurs et comprendre les enjeux de notre intervention.
Je pense que l’on agit au cas par cas. Et même si l’on a nos propres valeurs qui sont parfois essentielles, il est opportun de s’effacer par rapport à certaines convictions. Il faut savoir argumenter nos interventions, tout en gardant à l’esprit qu’une certaine distance est nécessaire par rapport à nos ressentis et nos sentiments.
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