Enjeux éthiques en Administration

Chapitre 1 Concepts majeurs à retenir : théories éthiques, déontologie professionnelle, culture organisationnelle, responsabilité sociale : 2

Chapitre 2 Concepts majeurs à retenir : code d’éthique professionnelle, gouvernance des TI :8

Chapitre 3 Concepts majeurs à retenir : surveillance en milieu du travail, utilisation inappropriée d’Internet, autorégulation : 10

Chapitre 4 Concepts majeurs à retenir : cybercrime, botnets (réseau de zombies), criminalité informatique, risques d’attaque informatique : 14

Chapitre 5 Concepts majeurs à retenir : sécurité des TI, politiques de sécurité des TI, gestion des risques : 16

Chapitre 6 Concepts majeurs à retenir : vie privée, confidentialité, vol d’identité, hameçonnage (phishing, en anglais) : 21

Chapitre 7 Concepts majeurs à retenir : liberté d’expression, censure sur Internet, anonymat, campagnes électorales sur Internet, loi sur les télécommunications, discours Haineux : 25

Chapitre 8 Concepts majeurs à retenir : droit d’auteur, logiciel libre, propriété intellectuelle : 29

Chapitre 9 Concepts majeurs à retenir : développement durable, écoresponsabilité, informatique verte, empreinte écologique : 30

Chapitre 10 Concepts majeurs à retenir : télétravail, déspatialisation du travail, fracture numérique, mobilité : 34

Chapitre 11 Concepts majeurs à retenir : stratégies de sécurité des TI, confidentialité des données du patient, responsabilisation du patient : 37

Chapitre 12 Concepts majeurs à retenir : réseau social, e-réputation, identité numérique, agrégateur de réseaux sociaux : 39

Chapitre 13  Concepts majeurs à retenir : community manager (animateur de communauté web), entreprise 2.0, buzz : 41

Chapitre 14 Concepts majeurs à retenir : crowdsourcing (externalisation ouverte), tagging collaboratif, Web 2.0, Web 3.0 : 42

Chapitre 1 Concepts majeurs à retenir : théories éthiques, déontologie professionnelle, culture organisationnelle, responsabilité sociale

L’éthique est l’étude de ce que signifie « agir de façon appropriée ». C’est un thème complexe auquel s’intéressent les philosophes depuis des millénaires. Cette présentation est par conséquent forcément simplifiée. Un même objectif : rehausser la dignité humaine, la paix, le bonheur et le bien-être.

Un ensemble fonctionnel de règles respecte le fait que chaque personne est unique, qu’elle possède ses propres valeurs et objectifs, qu’elle démontre du jugement et de la volonté et qu’elle agit en accord avec ce jugement pour atteindre ses objectifs. Les principes devraient définir nos obligations et responsabilités ainsi que nos domaines de prédilections et de préférences personnelles.

Les théories déontologiques - Emmanuel Kant

Les déontologues ont tendance à mettre en valeur des obligations et des règles absolues à suivre, qu’elles mènent ou non à des conséquences positives ou négatives dans certains cas particuliers. Un exemple : « Ne pas mentir. » Un acte est éthique s’il se conforme à des règles éthiques et qu’il est choisi pour cette raison.

Le principe d’universalité : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »

La logique ou la raison définit les règles de l’action éthique, que les actions sont intrinsèquement bonnes parce qu’elles suivent la logique.

L’absolutisme des règles éthiques. Il indiquait, par exemple, que mentir est toujours mal.

L’utilitarisme – John Stuart Mill

Accroître le bonheur ou l’« utilité ». L’utilité d’une personne est ce qui répond aux besoins et aux valeurs de la personne.

Utilitarisme de l’acte : le principe d’utilité s’applique aux actions individuelles.

Utilitarisme de la règle : règles d’éthique en général. La règle « ne pas mentir » augmentera l’utilité totale et que pour cette raison, il s’agit d’une règle valable.

Les droits naturels

Cette approche voit l’action éthique comme le fait d’agir de façon à respecter un ensemble de règles fondamentales pour d’autres, notamment les droits à la vie, à la liberté et à la propriété.

COMPOSANTE DES ORGANISATIONS?

La structure organisationnelle et les politiques mènent à un modèle d’actions et de décisions au contenu éthique.

La loi et l’éthique

L’éthique précède la loi, c’est-à-dire que les principes éthiques permettent de définir si des lois en particulier devraient être adoptées ou non.

La responsabilité – Jonas (suite à Kent)

« Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine » ; ou pour l’exprimer négativement : « Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future d’une telle vie »

Le droit d’initiative et d’opposition est un moyen réel et concret donné au cadre pour exercer pleinement sa responsabilité personnelle et professionnelle, dans sa double acception : responsabilité morale et responsabilité juridique.

La déontologie

L’ensemble des règles qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l’exercent.

Elle a une dimension collective, doublée d’un caractère obligatoire. Avant de dire ce qui doit être fait, elle prescrit de façon impérative ce qui ne doit pas être fait. Tout manquement à la déontologie est qualifié de faute et sanctionnable disciplinairement ou pénalement.

L’éthique – Max Weber

Ensemble des principes moraux qui sont à la base du comportement de quelqu’un, l’éthique peut se définir comme la recherche personnelle d’une sagesse de l’action.

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