La fonction contrôle interne
Cours : La fonction contrôle interne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mbodoumi • 15 Décembre 2015 • Cours • 8 226 Mots (33 Pages) • 926 Vues
Formation continue Audit et Contrôle de gestion | |
THEME : Etude de la fonction contrôle et du système de contrôle interne | |
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L’ETUDE DE LA GESTION
La dynamique de l’environnement économique, social, politique et technologique dans lequel nous vivons exige constamment des gestionnaires une mise à jour de leur savoir faire et de leur savoir être : qu’ils s’adaptent, s’améliorent, qu’ils complètent leur formation et connaissent mieux leur travail, leurs supérieurs et leurs subordonnés. Ce cours de la fonction contrôle de la gestion offre une mise à jour pertinente à tous ceux qui cherchent, en dépit des turbulences du monde qui nous entoure, à maîtriser leurs affaires afin de tendre vers l’excellence dans la pratique de la gestion.
La gestion est une matière intéressante parce qu’elle traite de la recherche, de la définition des objectifs et de la façon de les atteindre. Nous sommes tous les gestionnaires de notre propre vie et la pratique de la gestion se manifeste dans tous les aspects de l’activité humaine : écoles, entreprises, mosquées, églises, gouvernement, associations, armée et famille. Qu’elle que soit l’entreprise, la définition et la réalisation d’objectifs sont des missions à la fois stimulantes et gratifiantes, et nous nous apercevons que les difficultés que rencontrent les dirigeants sur le chemin de la réussite sont étonnement semblables dans toutes les organisations.
Le rôle du dirigeant est de fixer les objectifs, de rassembler et de mobiliser les ressources humaines, les matières, les machines, les méthodes, les capitaux et les marchés pour parvenir aux résultats recherchés dans des limites de temps, de dépenses d’énergie et de coûts strictement définis à l’avance.
Pour un essai de résumé, nous dirons que la gestion est une activité qui transforme des ressources humaines et physiques inorganisées en réalisation utiles et efficaces. La gestion est la plus complexe, la plus stimulante, la plus complète, la plus exigeante, la plus cruciale et la plus subtile de toutes les activités humaines. Vous êtes par conséquent sur le point de vous embarquer dans une aventure passionnante avec la lecture de ce cours de contrôle de la gestion du DESS en administration des affaires, qui influencera votre vie dans toutes ses dimensions et vous ouvrira les portes du club très restreint des gestionnaires.
Définition de la gestion :
Il y’a de nombreuses définitions de la gestion. La plus populaire, probablement, et la plus souvent citée est « la réalisation d’objectifs par l’intermédiaire d’une personne ». Cette définition et la plus part des autres présentent l’avantage de mettre l’accent sur des aspects importants de la gestion. Dans ce cours nous nous référerons à la définition suivante :
« La gestion est un processus spécifique consistant en activités de planification, d’organisation, d’impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grâce à l’emploi d’être humains et la mise en œuvre d’autres ressources ».
La figure 1.1 est une représentation graphique de cette définition de la gestion. Les six M de la gestion, ou ressources de base, comme on les désigne souvent, sont au service des fonctions fondamentales de la gestion : planification – organisation - impulsion et contrôle pour la réalisation d’objectifs donnés. Cette démarche d’étude de la gestion sera pleinement développée au paragraphe « l’évolution historique de la théorie et la pratique des la gestion ».
L’évolution historique de la théorie et la pratique des la gestion
La pratique de la gestion existe depuis les temps les plus reculés. La tradition judéo-chrétienne nous montre comment Noé, Abraham et ses descendants « géraient » et dirigeaient un grand nombre d’hommes et de ressources et atteignirent des objectifs très variés, allant de la construction de l’arche au gouvernement de cité en passant par des guerres victorieuses. De nombreux textes de gestion citent Jethro, le beau père de Moïse, comme premier « consultant » en gestion ; il enseignant à Moïse les concepts de délégation d’autorité, de limitation du nombre de subordonnés directs et de gestion par exception. Les anciennes civilisations mésopotamienne, grecques et romaine témoignent des excellents résultats de bons principes de gestion et de direction appliqués à la conduction des affaires politiques, à la constructions des routes et d’énormes ensembles immobiliers, et au développement de systèmes de comptabilité complexe. La civilisation occidentale a été profondément marquée par les Eglises catholiques et protestantes qui ont élaboré une organisation mondiale en se servant des concepts de gestion.
Les formes de gestion et de direction restèrent très stables au cours des siècles, dans les domaines économiques, politiques et religieux, jusqu’au début de la révolution industrielle en Angleterre, au milieu du XVIIIe siècle. L’essentiel de la Révolution industrielle fut de substituer à la force de l’homme l’énergie de la machine, grâce à la machine à vapeur, et de provoquer ainsi en quelques décennies une modification radicale de l’activité industrielle. L’intensification de l’utilisation des machines et l’amélioration des transports et des communications entraînèrent une centralisation des activités de production, l’instauration de nouvelles relations entre employeurs et employés, et la séparation entre les consommateurs et les producteurs. Compte tenu de ces nouvelles considérations, la façon traditionnelle de définir et d’atteindre des objectifs se révéla caduque et fit place à de nouvelles méthodes de gestion.
La Révolution industrielle vit la naissance des premières recherches scientifiques dans le domaine de la gestion. Au début du XVIe siècle, Charles Babbage, qui est quelque fois présenté comme le saint patron de la recherche opérationnelle, commença à s’intéresser aux méthodes permettant d’améliorer la productivité du travail, grâce à la mesure du travail, à la détermination des coûts (annonçant l’étude des temps et des mouvements), au partage des profits et au recours à des primes. Babbage inventa un ancêtre de l’ordinateur moderne, une invention qu’il appela la « machine à différence », qui effectuait des calculs mathématiques et calculait des probabilités statistiques. Il écrivit également un livre intitulé « De l’économie de la machine et de la production ».
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