DEFINITION ET PRINICIPES DU CONTRÔLE DE GESTION
Rapport de stage : DEFINITION ET PRINICIPES DU CONTRÔLE DE GESTION. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Faty Dakhama • 1 Mars 2016 • Rapport de stage • 14 147 Mots (57 Pages) • 2 212 Vues
Dédicaces
Je dédie ce modeste mémoire à mes très chers parents avec qui sans leurs soutiens et leurs conseils je ne peux pas réussir dans ma vie.
- A toutes les personnes qui m’ont aidées durant mes études.
- A Mr RAFIK HICHAM pour ses efforts concernant l’encadrement de ce mémoire.
Bref, je dédie le fruit de ce modeste effort, en souhaitant qu’il ait votre approbation.
Remerciements
En préambule de ce mémoire, je tiens à présenter mes sincères remerciements :
- Mr RAFIK Hicham mon encadrant pour son assistance, ses précieuses conseils, sa disponibilité et ses recommandations sans lesquels ce travail n’aurait pas vu le jour.
- L’ensemble du corps enseignant et administratif de l’université cadi ayyad de Marrakech (FSJES)
- Tous les étudiants de l’université et mes amis.
- A ma famille, et spécialement mes parents.
PRESENTATION
Considéré depuis longtemps comme valeur stratégique en raison de son importance, le contrôle de gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu’il est source de progrès d’amélioration potentiels à tous les types d’entreprises.
C’est une fonction qui a pour but de motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à atteindre les objectifs de l’organisation.
Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes d’entreprises pour lesquels la recherche des solutions s’impose : l’augmentation des coûts, et la désorganisation des services au sein de l’entreprise.
De nos jours, avec la mondialisation de l’économie et l’ouverture des frontières, les entreprises se livrent une concurrence très agressive pour l’écoulement de leurs produits dans un marchés, où seules les entreprises bien organisées peuvent se permettre une bonne part de marché. A l’inverse, les entreprises de faible organisation sont appelées à se marginaliser, voire même à disparaître
La survie de telle entreprise passe nécessairement par l’amélioration de leur performance. Donc le contrôle de gestion peut être perçu comme une amélioration des performances économiques de l’entreprise, il constitue un outil permettant l’efficacité, lorsque les objectifs tracés sont atteints et l’efficience, lorsque les quantités obtenues sont maximisées à partir d’une quantité de moyens.
En effet pour maitriser des situations de plus en plus complexe, il fallait créer une fonction de contrôle de gestion dont les principaux instruments peuvent être constitués par : la comptabilité avec deux composantes générales et analytiques, la gestion budgétaire, le tableau de bord…
Grâce au contrôle de gestion, les dirigeants pouvaient maintenir l’efficacité et le dynamisme de leurs entreprises par la coordination de l’ensemble des structures décentralisées.
En effet, le contrôle de gestion répond à une préoccupation majeure qui est la maîtrise de la gestion et de la coordination des différentes actions. Il permet également de s’assurer de la convergence des objectifs de chaque responsable opérationnel avec ceux de l’organisation, de suivre les réalisations, d’aide à la décision et enfin d’adopter des mesures correctives
Donc, quel est l’objectif et le rôle du contrôle de gestion ?
Quels sont les outils du contrôle de gestion pour mesurer la performance au sein de l’entreprise ?
PARTIE THEORIQUE : DEFINITION ET PRINICIPES DU CONTRÔLE DE GESTION
SECTION 1 : Définition et formes du contrôle de gestion
1- Définition du contrôle de gestion
Le contrôle n’est pas la vérification, même s’il est nécessaire de vérifier en temps utile. Au sens anglo-saxon du terme, le contrôle doit être entendu comme étant l’action de maîtriser, de piloter, c’est-à-dire comme le fait de dominer ou à tout le moins, d’avoir une certaine emprise sur un système. Le contrôle de gestion est trop souvent réduit au calcul des coûts et à la gestion budgétaire. S’il est vrai que le management par les chiffres a assuré il y a quelques années, l’expansion mondiale de certaines grandes sociétés, de nos jours l’environnement a profondément changé et ne s’y prête plus. Le contrôle de gestion est encore mal cerné, aussi bien dans sa fonction que dans son contenu. Extrêmement vaste dans son champ d’action, varié dans ses attributions, son exercice se cache souvent sous des dénominations diverses dans l’entreprise : DFC, directeur des budgets etc. Ceci justifie qu’en préalable à toute étude à caractère technique, il est nécessaire de bien circonscrire la fonction contrôle de gestion. La maîtrise ne s’exerce pas seulement à un niveau spécifique, mais peut et doit s’étendre à l’organisation, il s’agit d’un acte de management.
Qu’est-ce que le contrôle de gestion donc ?
- pour certains, il s’agit de faire des économies, d’atteindre l’efficience par la surveillance.
- pour d’autres, il s’agit d’abord d’être efficace, et de piloter au mieux l’organisation pour lui faire atteindre ses objectifs.
Ainsi, selon KHEMAKHEN (2001), le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d’une organisation pour s’assurer d’une mobilisation efficace et permanente des énergies et des ressources en vue d’atteindre les objectifs que vise cette organisation. Un système de contrôle de gestion ne peut exister que s’il existe dans l’entreprise une stratégie identifiant des objectifs à très long vision ou terme, des objectifs stratégiques à long terme, moyen terme et à court terme et des tactiques pour atteindre ces objectifs.
Pour (C.Grenier, 1990), le contrôle de gestion cherche à concevoir et à mettre en place les instruments d’information destinés à permettre aux responsables d’agir en réalisant la cohérence économique globale entre objectifs, moyens et réalisations. Il doit être considéré comme un système d’information utile au pilotage de l’entreprise, puisqu’il contrôle l’efficience et l’efficacité des actions et des moyens pour atteindre les objectifs. Mais dans la mesure où les modes en management tendent à mettre l’organisation sous tension par le biais d’une forte délégation et d’une responsabilisation grandissante des acteurs, le contrôle des comportements devient indispensable.
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