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Comptabilité Analytique

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Par   •  23 Avril 2014  •  8 698 Mots (35 Pages)  •  1 110 Vues

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Comptabilité Analytique

Bibliographie :

Piget : Comptabilité Analytique (édition Economica)

Introduction

Résultat est tourné vers l’extérieur de l’entreprise.

But : établir des comptes pour les associés de l’entreprise.

Objet : comptabilité analytique sert pour l’entreprise ; elle est facultative.

Elle n’est pas normalisée dans le plan comptable général car les dirigeants décident de ce qu’ils ont besoin, ils la créent selon leurs besoins c’est-à-dire dans une petite structure, la comptabilité analytique diffère de celle d’une grande entreprise.

Comptabilité analytique = Mode de traitement des données qui permettent de reclasser par définition ou fonction les charges et les produits de la comptabilité générale.

On s’intéresse aux produits qui entraînent des bénéfices et ceux qui entraînent des pertes. On analyse les raisons de ces bénéfices et de ces pertes.

5 objectifs de la comptabilité analytique décrits dans l’ancien plan comptable général

• Connaître les coûts des différentes fonctions de l’entreprise : charges et produits sont classés par fonction en comptabilité analytique (achats, production, distribution sont les fonctions des charges)

• Déterminer les bases de l’évaluation de certains éléments de l’actif du bilan (stocks et immobilisations)

• Expliquer les résultats par secteur d’activité en calculant les coûts complets des produits pour les comparer aux prix de vente

• Etablir des prévisions de charges et de produits : on peut calculer le résultat a posteriori ou en prévision

• Fournir les informations nécessaires à la gestion de tous les éléments de nature à éclairer les prises de décisions.

Chapitre I : Traitement analytique des charges, des produits et des stocks

I Définition d’un coût

Coût = somme des charges relative à un élément défini au sein du réseau comptable. Cela peut être un produit, une opération (est-ce qu’il vaut mieux que j’achète ?) ou une fonction.

Les coûts peuvent être déterminés de façon soit historiquement, donc calculés a posteriori des faits qui les ont engendrés ; soit préétablis, donc calculés antérieurement.

Ces coûts peuvent être complets s’ils intègrent toutes les charges de la comptabilité générale ou partiels comme les coûts variables. Les coûts fixes sont négligeables.

II Définition des charges

Charges = composantes négatives du résultat de l’exercice

On tient compte des charges décaissées (loyer, assurance) ou encaissées (dotations aux amortissements).

La comptabilité analytique n’a pas le même périmètre de charges que celui de la comptabilité générale.

Certaines charges sont écartées du calcul des coûts : ce sont les charges non incorporables.

A l’inverse, certaines charges n’existent pas en comptabilité générale mais sont introduites en comptabilité analytique : ce sont les charges supplétives.

La période n’est pas la même en comptabilité analytique qu’en comptabilité générale. En comptabilité analytique, la période s’adapte aux cycles de production. Comme la périodicité diffère, on procède à l’abonnement des charges et des produits.

Abonnement des charges et des produits permet de les répartir en fractions égales tout au long de l’exercice, quand leur montant peut être connu à l’avance.

A. Charges non incorporables

Ce sont les charges non reprises en comptabilité analytique car elles ne correspondent pas au fonctionnement normal de l’exercice ou elles concernent un autre exercice.

Exemple 1 : les amortissements des frais d’établissement ne sont pas des charges liées à l’activité de la production de l’entreprise.

Exemple 2 : les amortissements dégressifs ne correspondent pas à la dépréciation/usure réelle du bien, donc elles ne correspondent pas au fonctionnement de l’exercice.

Exemple 3 : les charges exceptionnelles ne correspondent pas non + au fonctionnement normal de l’exercice puisqu’elles sont exceptionnelles.

B. Charges incorporables

Charges incorporables = charges de la comptabilité analytique – charges non incorporables

Elles peuvent être distinguées en 2 sous catégories : directes et indirectes.

• Charges directes concernent un seul coût. Elles peuvent être affectées sans ambiguïté à ce coût ; exemple : les matières premières.

• Charges indirectes concernent plusieurs coûts simultanément. Elles nécessitent des calculs préalables en vue de leur imputation aux différentes coûts.

C. Charges supplétives

Elles correspondent à des consommations de biens et services auxquelles la comptabilité générale ne reconnaît pas le statut de charges pour des raisons juridiques ou fiscales. Ces charges représentent la rémunération des facteurs concourrant au bon fonctionnement de l’entreprise.

Exemple 1 : la rémunération des capitaux propres

Exemple 2 : la rémunération du travail de l’exploitation

Résultat de l’entreprise rémunère le salaire et le capital de l’entreprise. Donc, on ajoute des charges supplétives correspondant aux salaires si le dirigeant est un salarié.

Charges de la comptabilité analytique = charges de la comptabilité générale + charges supplétives – charges non incorporelles

III Définition des produits

Produits = correspondent à une augmentation du patrimoine ; ce sont les éléments qui font augmenter le résultat de l’entreprise.

Les

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