RIN 1022 Négociation
Dissertation : RIN 1022 Négociation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Christine St-laurent • 26 Novembre 2018 • Dissertation • 1 958 Mots (8 Pages) • 1 744 Vues
RIN 1022 |
Négociation collective contemporaine |
Fichier-réponse
Travail noté 1 – série I |
20 points (20 % de la note finale) |
Feuille d’identité
Consignes
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NOM | PRÉNOM |
NUMÉRO D’ÉTUDIANT | TRIMESTRE Automne 2017 |
ADRESSE | |
CODE POSTAL | TÉLÉPHONE DOMICILE |
TÉLÉPHONE TRAVAIL | CELLULAIRE |
COURRIEL NOM DE LA PERSONNE TUTRICE Richard Dubois | |
DATE D’ENVOI | |
Réservé à l’usage de la personne tutrice | |
DATE DE RÉCEPTION | DATE DE RETOUR |
NOTE |
Question 1
Certains syndicats d’entreprise décident de se lier pour les raisons suivantes :
- Créer un meilleur rapport de force et augmente et le pouvoir de négociation syndical face aux employeurs en unissant leurs voix ;
- Augmente la visibilité et le pouvoir de mobilisation des membres par les syndicats par la diffusion des résultats de négociations;
- Uniformiser et égaliser les conditions de travail à l’échelle de l’industrie afin d’obtenir la parité avec les autres syndiqués du même secteur ;
- Éviter la concurrence quant aux coûts de main-d'œuvre, réaliser des économies d'échelle, éviter la concurrence sur le marché de l'emploi.
- Diminuer les coûts reliés à la négociation.
Question 2
Certains syndicats d’entreprise ont décidé de se lier pour les raisons suivantes :
- Créer un meilleur rapport de force face aux employeurs en unissant leurs voix;
- Augmente la visibilité et le pouvoir de mobilisation des membres par les syndicats par la diffusion des résultats de négociations;
- Uniformiser et égaliser les conditions de travail à l’échelle de l’entreprise afin d’obtenir la parité avec les autres syndiqués ;
- Diminuer les coûts reliés à la négociation.
Question 3
« Le pouvoir de négociation d’une partie dépend de sa capacité à infliger à l’autre partie en refusant une revendication, des pertes plus grandes que le coût lié à l’acceptation de cette revendication ». (Bergeron et al, 2011)
Afin de déterminer quel est le pouvoir relatif de négociation syndical, il s’agit de déterminer :
Le coût pour le syndicat (A) du désaccord avec l’employeur (B), celui-ci correspond aux coûts des dépenses associées à une grève pour le syndicat (A). La menace de recourir à la grève durant la saison estivale augmente habituellement le pouvoir syndical de négociation.
Le coût pour le syndicat (A) de l'accord avec l’employeur (B) soit, le report de la hausse salariale. La suspension de trois augmentations annuelles de 1 % et un paiement forfaitaire de 1,5 %, qui devraient être versés au plus tard le 15 décembre 2015.
La demande initiale du syndicat étant de 1.5% en augmentation salariale annuellement (4.5% sur 3 ans), l’accord proposé par l’employeur prévoit un paiement forfaitaire de 1.5% versé au plus tard le 15 décembre 2015.
En effectuant cette équation, nous serons en mesure de déterminer laquelle des 2 parties détient le plus grand pouvoir relatif de négociation. « Si l’une des parties peut exercer son droit de grève ou de lock-out, elle infligera alors à l’autre partie des pertes qui pourraient dépasser le coût de l’accord, tout en subissant elles aussi des pertes ». (Bergeron et al, 2011)
Ce qui augmentera assurément son pouvoir relatif de négociation.
Question 4
Considérant le contexte économique difficile dans lequel se trouve la compagnie Transat, elle a dû réduire ses capacités estivales de 4 % sur le marché transatlantique et de 13 % sur celui des destinations soleil puisque les prix de vente des forfaits à destination du Mexique et des Caraïbes ont fortement chuté durant la deuxième moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant ont été supérieurs, entraînant un impact défavorable sur sa marge. Ainsi, le pouvoir de négociation du syndicat s’en retrouve considérablement diminué puisque l’employeur n’a, à l’évidence, pas les moyens de consentir aux augmentations salariales demandées ni d’assumer les frais engendrés par une grève des agents de bord.
Compte tenu du fait que la compagnie a déjà entrepris de diminuer ses activités estivales, la survie de l’entreprise semble être en jeux, les personnes salariées ont plutôt consenti à venir en aide à la compagnie afin d’augmenter les possibilités qu’elle atteigne un éventuel rétablissement de sa situation économique. Les agents de bord ont dû faire un compromis afin que la compagnie ne soit pas confrontée à l’obligation de procéder à des mises à pied ou pire encore, à sa fermeture. Le contexte économique dans lequel se trouve les parties doivent donc être pris en considération afin d’interpréter le résultat de la formule de Chamberlain puisqu’il est un facteur d’influence important, si l’une des parties n’est pas en posture financière pour accepter les clauses financières d’une proposition, les parties ont intérêt à trouver un terrain d’entente puisque les conséquences amenées par la rigidité peuvent mener les 2 parties à sa perte.
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