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Tesla, une innovation de rupture

Étude de cas : Tesla, une innovation de rupture. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2016  •  Étude de cas  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  2 364 Vues

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  1. Introduction :
  1. Brève introduction sur l’entreprise Tesla :

Tesla est une société californienne fondée en 2003 par : Elon Musk, Martin Eberhard, Marc Tarpenning, JB Straubel et Ian Wright, dans le but de commercialiser des automobiles entièrement électriques de haute gamme. Le nom de la société « Tesla » a été inspiré de celui du célèbre inventeur serbe Nikola Tesla, connu pour ses travaux sur l’électricité. Tesla Motors produit environ 22 000 véhicules par an. En 2014, l’entreprise qui commercialise environ 40 000 véhicules dans le monde chaque année entre au Nasdaq pour plus de 23 milliards de dollars, ce qui reflète son potentiel (Tesla, 2016).

  1. Brève description du « modèle S » et ses principales particularités :

En 2012, Tesla a lancé le « modèle S », la première berline électrique haute gamme au monde, conçue de toutes pièces pour être entièrement électrique. Ce modèle présente de nombreuses particularités dont les plus importantes sont (Tesla, 2016) et (Taïeb, 2016) :

  • L’aspect écologique : ces voitures tout électriques ont l’avantage de coûter beaucoup moins cher à l’entretien et de rouler à un prix plus que raisonnable.
  • La technologie embarquée : ce modèle propose une accélération et une vitesse de pointe remarquable et représente ainsi la berline la plus rapide au monde.  
  • La sécurité : ce modèle constitue la berline la plus sûre au monde. Cette sécurité s’appuie sur des technologies de pointe et de leurs mises à jour automatiques.
  • L’énergie : elle offre une autonomie de 400 km et 30 minutes sont suffisantes pour recharger 80% de la batterie.
  1. Développement :
  1. Définition de l’innovation de rupture :

En 1997, Clayton Christensen propose dans son livre « The Innovator’s dilemma » sa propre typologie pour résoudre le dilemme de l’innovateur, en identifiant deux catégories d’innovations fondées sur leurs circonstances : l’innovation incrémentale et l’innovation de rupture (M.Christensen, 2003). Christensen définit l’innovation de rupture comme étant celle qui crée, transforme ou détruit un marché. Elle permet de commercialiser des produits plus simples, plus pratiques, à un prix inférieur aux produits proposés par les concurrents qui sont déjà en place. Cette innovation permet de toucher des individus qui jusqu’ici n’étaient pas des consommateurs du produit. Elle étend le marché et peut redéfinir les standards de performances (M.Christensen, 1997).

  1. Selon Clayton Christensen, il existe deux différents types d’innovation et qui sont : la low-end disruption et new market disruption.

La low-end disruption cible les clients exprimant n’avoir pas besoin de l’ensemble des performances et sophistications du marché supérieur. Ces consommateurs vont être aisément séduits par une offre de produits ou de services simplifiés tant ils expriment des doutes grandissants face à la surenchère perpétuelle des marques dominantes.  Par contre, la new market disruption cible les clients qui, jusqu’à présent se sentaient exclus des offres proposées par les grandes entreprises établies sur le marché au point de ne pas pouvoir ou vouloir les acquérir. Ces nouvelles offres, encore plus abordables et simplifiées, vont au contraire parvenir à les intéresser et les séduire pour ainsi élargir le marché en gagnant de nouveaux consommateurs (Tréguer, 2014).  

  1. Selon Christensen, l’innovation de rupture repose sur trois caractéristiques principales :
  • Un développement de la technologie et des connaissances :

Le développement des connaissances dans un domaine se traduit généralement par un développement technologique correspondant. La technologie qui simplifie et qui rend moins cher est donc un facteur de démocratisation (Silberzahn, 2014).

  • La mise en place de nouveaux modèles économiques :

Pour que cette démocratisation soit possible, il faut que les modèles économiques correspondants soient inventés. A cet effet, Christensen distingue trois types de modèles d’affaire : le fournisseur de solution, le processus à valeur ajoutée et le facilitateur de réseau (Silberzahn,2014).

  • La création d’un nouveau réseau de valeur :

Les recherches de Christensen ont montré depuis longtemps que la principale difficulté des innovateurs est qu’ils tentent souvent de forcer une innovation de rupture dans un réseau de valeur existant. Christensen ajoute, que la création d’un réseau de valeur est souvent ce qui distingue un inventeur d’un innovateur qui réussit à diffuser son invention et démontre la différence qui existe entre mettre au point une nouvelle technologie et réussir à la diffuser (Silberzahn, 2014).

  1. Exemple d’une innovation de rupture :

Prenons comme exemple dans le marché de la téléphonie mobile, l’opérateur français : Free mobile (Sarazin, 2016). D’après l’analyse de Sarazin, Free rend obsolète la stratégie de ses concurrents et mène une innovation de rupture selon les trois principes suivants :

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