Methodes Outils Et Techniques logistiques
Mémoires Gratuits : Methodes Outils Et Techniques logistiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cathan • 16 Mars 2014 • 3 191 Mots (13 Pages) • 1 131 Vues
METHODES OUTILS ET TECHNIQUES LOGISTIQUES
La logistique peut se définir comme l’art de gérer les flux au meilleur cout. Non seulement les flux de produits, mais aussi les flux d’information associés au flux physiques, depuis le fournisseur initial jusqu’au client final. Elle permet l’adéquation entre une demande et une offre, ainsi qu’une meilleure rentabilité des investissements. En effet, la logistique doit coordonner tous les processus organisationnels, administratifs et de gestion afin d’assurer qu’un produit ou service sera livré ou mis à disposition pour le bon destinataire, dans les meilleurs délais, en bonne quantité , de qualité et avec le coût le plus compétitif. A partir de ces objectifs, le supply chain management met en en œuvre des méthodes, outils et techniques lui permettant d’apporter des améliorations significatives aux processus et à l’organisation des entreprises. Ces Améliorations qui se traduisent en économies de temps, de coûts, de ressources.
Dans les méthodes de résolution de problèmes, nous allons développer les méthodes DMAIC, 8D et 5G.
I - LA METHODE DMAIC
Cette méthode est une approche structurée de résolution de problèmes liée dans le cadre des projets Lean -Six Sigma pour améliorer la performance opérationnelle des processus.
Le DMAIC propose un cadre d’analyse s’appuyant sur les principaux éléments qui caractérisent la méthode Six Sigma :
• L’expression des attentes clients,
• Des données objectives (approche statistique) permettant de mesurer la performance d’un processus,
• La recherche des sources de dysfonctionnement et les zones potentielles d’améliorations,
• La mise en œuvre d’une dynamique de progrès
DMAIC est un acronyme formé des mots anglais : Define, Measure, Analyze, Improve, Control, ce qui signifie Définir, Mesurer, Analyser, Innover ou Améliorer, Controler.
C’est une approche en 5 étapes, toutes les étapes sont nécessaires et toujours procéder dans l’ordre donné.
Définir : Le but de cette première étape est de définir les besoins des clients et préciser les objectifs à atteindre, cadrer le projet. Elle permet de définir le périmètre du projet, les attendus, les ressources et délais nécessaires.
Mesurer : Cette étape permet de collecter les données représentatives, mesurer la performance, identifier les zones de progrès. Evaluation de la performance actuelle et de sa variation (tendance, cycle…).
Analyser : Cette étape est centrée sur l’utilisation des outils analytiques et statistiques pour identifier les causes de problèmes. A ce stade du déroulement de la méthode, il faut comprendre les problèmes pour pouvoir formuler par la suite les solutions susceptibles de combler l’écart entre la situation présente et les objectifs clients.
Innover ou Améliorer : Cette étape une identification et la mise en œuvre des solutions pour éviter les susdits problèmes. Cette phase particulièrement importante peut se dérouler dans certains cas précis en plusieurs étapes. Ceci afin de prendre le temps de tester et de valider les solutions les plus adéquates.
Control : L’étape de control consiste à un suivi des solutions mises en place. Il est important d’éviter tout retour en arrière. D’autre part, les résultats ne sont pas toujours immédiatement visibles. L’effort doit être soutenu voire réorienté. Il s’agit de la phase la plus délicate, propre à toutes les démarches de progrès continu. Le retour en arrière est une menace de tous les instants. Soutenir l’effort passe nécessairement par l’instauration d’une culture généralisée de la mesure.
N’oublions pas que les ateliers de type KAIZEN sont utilisés dans les cycles DMAIC afin de mobiliser les acteurs opérationnels du processus autour d’une démarche de progrès continu.
Après les définitions des différentes étapes de cette démarche DMAIC, nous nous intéresserons aux objectifs ciblés par chaque étape ainsi que les outils méthodologiques pour y parvenir.
Définir quel est le problème ?
Afin d’identifier au mieux les problèmes nécessitant notre attention, il convient de dessiner une carte du processus à étudier. Non seulement, cette démarche préalable permet de mieux comprendre le processus, mais aussi de localiser les problèmes inhérents.
Truc de pro : Projetez la carte des processus sur un mur, réunissez l’ensemble des personnes concernées et étudiez le processus à haute voix. Vous gagnerez un temps précieux autant dans la compréhension globale et détaillée du processus que l’identification des problèmes à traiter.
Choisir le problème à identifier en priorité en définissant le projet avec son équipe tout en identifiant les opportunités. Prendre soin de toujours garder en ligne de mire les besoins du client. Le rapport entre les gains estimés et le coût prévisible n’est toujours pas aisé à définir.
C’est pourtant l’élément clé de la hiérarchisation des projets. Utilisez les outils qualité d’éclaircissement des problèmes comme le QQOQCCP.
Qui est concerné ?
De Quoi s’agit-il ?
Ou cela se passe-t-il ?
Quand cela arrive-t-il ?
Comment cela va se passe-t-il ?
Combien de fois cela arrive-t-il ?
Pourquoi y a-t-il ce problème
Si nous sommes orientés sur la notion de client comme dans le Six Sigma, nous pouvons aussi utiliser l’outil SIPOC (Supplier Input Output Customer) qui nous permettra de cartographier les processus.
Mesurer : quelle est la capabilité du process considéré ?
La première opération consiste à identifier les paramètres critiques qui définissent la perception de la qualité pour le client en sortie de processus en quelque sorte les attente mesurables du client avec l’arbre du CTQ (Critical To Quality).
Il faudrait adopter une méthode rationnelle de mesure, mesurer soigneusement les facteurs susceptibles d’influencer la qualité au sens du client (VOC, la voie du client). Quant aux experts Six Sigma du
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