Management, devoir 2.

MANAGEMENT

DEVOIR 2

Question 1 : Styles de direction –Numériperf :

Le style de direction d’un dirigeant est la manière dont il établit des relations avec ses subordonnés et ainsi exerce son pouvoir décisionnel sur eux.

Le style de direction est inhérent à la personnalité du dirigeant, dépendant de la taille de l’entreprise, de son environnement et de sa structure juridique.

En se référant à la typologie de Likert (Rensis Likert 1903-1981) tel qu’il le décrit dans « Le Gouvernement participatif de l’entreprise, 1961 », il conceptualise les quatre style de management suivants : autoritaire, paternaliste, consultatif et participatif. ok

En analysant la manière dont Marie-Louise dirige l’entreprise Numeriperf sur les 5 dernières années, son style de direction est de type autoritaire, en effet les prises de décisions se prennent sans même consulter Jean Charles, son associé, notamment lorsqu’elle crée un nouveau département de formation, précédant sa décision d’embaucher un postulant programmeur, non pas pour ce poste, mais pour diriger le département formation.

Par la suite l’organisation de cette nouvelle cellule ne se fait ni dans la concertation de son associé, ni dans celle des salariés. ok

Elle s’avère aussi imperméable aux réclamations de ceux-ci, dont la charge de travail augmente considérablement allant jusqu'à travailler en dehors des heures contractuelles.

Son style de direction est fondé sur la crainte de sanctions si non-respect de ses consignes. L’objectif unique du style autoritaire est l’accroissement de la productivité et de la rentabilité de l’entreprise, les aspects humains sont secondaires voire inexistants, ce style est comparable au taylorisme (F.Taylor -méthode de travail à la chaîne en constante recherche de maximisation des profit, méthode critiquée car éprouvante, le travail des salariés est très répétitif et abrutissant à terme). ok

Les salariés n’ont donc pas leur mot à dire, la gestion de l’entreprise se faisant désormais en amont, uniquement par Marie-Louise.

Jean-Charles, quant à lui, étant propriétaire de l’entreprise à 50% à sa création, en association avec Marie-Louise, s’inscrit dans un style de direction constant jusqu'à la cession de ses parts.

En effet pour lui, la prise de décision ne se fait pas de manière autonome et indépendante, cela passe par le partage des idées, la pris de décision est en corrélation avec Marie-Louise, après consultation des besoins et souhaits des salariés. Son style de direction est donc consultatif, dans son souhait d’entretenir des rapports de confiance avec ses subordonnés.

Il incite à travailler en équipe dans le but d’intégrer les salariés dans une routine s’accordant avec leur besoins personnels, notamment par l’aménagement d’horaires modulables.

L’analyse des styles directionnels de Marie –Louise et Jean-Charles peut aussi se faire par le biais de la grille managériale :

Outils mis en place par Robert Blake ( 1918-2004) et Jane Mouton ( 1930-1987) analysant leur intérêt porté à la production corrélé aux relations humaines entretenues avec leurs salariés .

La grille managériale est une matrice comportant deux axes, l’axe horizontal représentant le souci du dirigeant vis-à-vis du produit et un axe vertical représentant le souci à l’égard de ses subordonnés. De cette grille résulte cinq styles mis en évidence par R.Blake et J.Mouton :

Le style 1-1 ou « Laisser-faire » où n’est exigé des salariés que le minimum de rendement nécessaire pour palier les coûts de production et dégager quelques maigres profits. ok

Le style 1-9 ou « Social », les ressources humaines sont privilégiées dans ce système et la direction est peu regardante sur les capacités de rendement tant que les salariés travaillent dans de bonnes conditions.

Le style 5-5 « Compromis » où la part égale est faite tant aux bonnes conditions de travail des salariés qu’aux capacités de production, un équilibre est entretenu entre le facteur travail et la production.

Le style 9-1 « Autocrate » où le souci d’une production qualitative et élevée prédomine largement sur les conditions de travail des salariés, ici le dirigeant impose ses idées de façon autoritaire.

Le style 9-9 « Intégrateur », les dirigeants portent un intérêt élevé aussi bien à la production qu’aux salariés, cela se traduit par des relations de confiance, de respect notamment en matière de besoin des salariés, les incitants à s’impliquer dans les résultats durables de l’entreprise.

La grille managériale intègre davantage le facteur résultat que l’analyse de R.Likert, Ainsi Marie-Louise, s’inscrit durant les 5 dernières années de direction dans le style 1-9 soit « Autocrate», nous pouvons justifier son manque de concertations aux autres parties de l’entreprise par sa volonté d’accroître la performance de Numeriperf, au détriment de salariés.

Alors que Jean-Charles, au contraire s’inscrit dans le style opposé de direction, soit le style 1-9 « Social », privilégiant le confort des salariés à la production. ok

Question 2 : Identification des principaux Domaines d’Activité Stratégique (DAS) de Numériperf :

Le domaine d’activité stratégique (DAS) est une méthode de segmentation des groupes homogène de produits qui sont formé autour d’activités semblables, auxquelles pourraient s’appliquer une stratégie globale au segment. (Manque de clarté)

Pour délimiter les DAS, plusieurs critères d’homogénéité sont utilisables (lieu de production, type de clientèle, besoins à satisfaire, circuit de distribution..) ici sera utilisé le critère pertinent du besoin à satisfaire, autrement dit, mission du bien/service produit et vendu par l’entreprise Numeriperf. (Essayez de citer un auteur de référence)

Le principal DAS de Numeriperf est centré autour des logiciels destinés à la gestion d’entreprise de type varié, ce DAS comprenant la mise en place des logiciels puis leur maintenance.

Pendant les 5 dernières années, et ce par la décision unique de Marie-Louise, apparait un deuxième DAS pour Numeriperf, correspondant néanmoins à un besoin sous jacent des consommateurs depuis une certaine période, besoin qui n’était pas défini comme produit de l’entreprise auparavant.

Ce deuxième DAS est la formation en informatique, prestation de service réalisable tant pour la prise en main des logiciels vendu

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