L’entreprise Assurances Sécuriplus
Mémoire : L’entreprise Assurances Sécuriplus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Décembre 2013 • 1 758 Mots (8 Pages) • 1 013 Vues
Question 1
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.
Pour Smith, La division et la spécialisation du travail « permettent l’accélération de la production, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail. » Plus tard, Babbage quant à lui entrevoit la possibilité même de réduire la valeur économique du travail en le confiant à des personnes différentes. Il est important de noter que pour lui, la division du travail, consiste à diviser une tâche plus complexe en plusieurs tâches répétitives élémentaires.
L'organisation scientifique du travail (O.S.T), est à la « base de la deuxième révolution industrielle à la fin du XIXe siècle, est une méthode de gestion et d'organisation des ateliers de production, dont les principes ont été développés et mis en application industrielle par Frederick Winslow Taylor (1856 - 1915). Liée à l'essor des sciences de gestion et du management, elle est aussi communément appelée taylorisme. » Pour Taylor, en plus de la division horizontale du travail parmi les employés, il doit y avoir une division verticale, soit une séparation entre la conception et l’exécution. Un ouvrier ne devrait pas avoir à penser mais bien à travailler.
Dans l’étude du cas Les Assurances Sécuriplus, la division du travail et l’organisation scientifique est représenté de différentes façons. Nous retrouvons l’un des premiers principes de la division du travail dans le fais que Les Assurances Sécuriplus opère sous trois divisions distinctes; division vie, division industrielle et division médicale. « Chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. » À l’intérieur de chaque division, les opérations sont redirigées à un service, qui eux-mêmes sont réorganisé par tâche à accomplir.
Par exemple, un commis qui travaille au service des réclamations des médicaments traite seulement les demandes concernant son département, il ne peut en aucun cas traiter les demandes d’une autre division. D’ailleurs les réclamations complexes, concernant deux divisions, exige que les commis des deux services travail conjointement. Chaque service bénéficie donc d’employés spécialisés, affectés à des tâches bien précises.
On constate que la division et la spécialisation du travail sont touchées également dans le traitement des réclamations des assurances. Chacune des divisions ont des tâches bien précises. Le travail est effectué par des employés formé « ils ont tous eu 10 heures de formation intensive », comme décrit dans l’étude de cas : « Les réclamations soumises au service de réclamations/médicaments, suivaient un cheminement séquentiel spécifique … », « Le courrier était ouvert à l’arrivée et on procédait alors à un premier tri en fonction des divers services au sein de la division… ».
Cette façon de faire détache les différents employés les uns des autres en leur faisant accomplir des tâches établies dans un cadre de travail précis. En théorie, cette façon de procéder devrait accélérer la production de l'entreprise, tout en permettant aux travailleurs d'augmenter leurs habiletés professionnelles. Malheureusement, « la séparation de la planification et de l’exécution des tâches contribuent à l’aliénation et à la monotonie du travail; en outre, ils sont contraires à l’esprit démocratique de contrôle, en ce sens qu’ils ne permettent pas d’associer les travailleurs aux objectifs de la direction et d’évaluer leur rendement en fonction de ceux-ci. (Ellul, 1954; Crozier, 1963; Sainsaulieu, 1973) »
Question 2
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.
Tout d’abord Fayol nous propose 14 principes généraux d’administration paternalistes. « Fayol insiste sur le fait qu’il ne s’agit en rien de principes rigides ou absolu » (Management à l’ère de la société du savoir, p. 40), mais … « il font par contre appel à un art de la mesure qui s’appuie à la fois sur l’intelligence, l’expérience et la capacité de décision » (Management à l’ère de la société du savoir, p. 40)
Le premier principe administratif d’Henri Fayol est la division du travail, je vous ai déjà démontré à la question #1 que Les Assurances Sécuriplus correspondent à ce principe. Illustrons plutôt le deuxième principe qui est L’autorité et la responsabilité. « … correspond au droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter. » Selon Fayol, l’autorité vient également avec une responsabilité. C’est-à-dire les sanctions qui en découle et ce à tous les niveaux.
Notre cas respecte le principe de l’autorité et la responsabilité, car, M. Blanchette en tant que Directeur à l’autorité de mettre à pied un commis qui ne se conforme pas à c’est demandes, mais il a également la responsabilité des performances de son équipe
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