Lagardère active
Étude de cas : Lagardère active. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pierre Frimas • 2 Mars 2017 • Étude de cas • 1 868 Mots (8 Pages) • 589 Vues
Lagardère active
Lagardère Active rassemble des activités de Presse Magazine, Radio, Chaînes de télévision, Production et Distribution audiovisuelles, Régie publicitaire et Numérique.
« Fin 2006, le groupe a annoncé le rapprochement de ses activités d'édition de magazines, d’une part, et de ses activités audiovisuelles et numériques, d’autre part, au sein d'une nouvelle entité dénommée Lagardère Active; ce rapprochement résulte de l’ambition du groupe de s'imposer comme un des leaders internationaux de l'édition de contenus sur tous médias, de devenir une "brand factory" mondiale et d'accélérer sa migration vers le numérique. »[1]
1 Presse Magazine
Lagardère Active est le premier éditeur de Presse Magazine grand public en France[2] avec 27 titres de presse publiés, ainsi que des titres sous licence à l’international (84 éditions). Lagardère concentre ses activités de Presse autour de la féminité principalement mais traite également l’actualité, les loisirs, la décoration et la jeunesse. Les marques principales sont Elle, Paris Match, Télé 7 jours ou Version Femina. Le chiffre d’affaires représente 52% du CA total de cette branche.
2 Radio
Lagardère active possède notamment trois grandes radios sur le sol français : Europe 1, Virgin Radio et RFM. Ces 3 radios possèdent leurs propres caractéristiques ; elles sont respectivement à vocation généraliste, à tendance jeune et plutôt tournée vers les adultes. C’est donc une grande partie des styles de musiques qui sont couvert par les radios du groupe. A elle trois, ce sont plus de 8 millions d’auditeurs par jour en France.[3]
À l’international, « Lagardère Active Radio International » (LARI) exploite avec succès le savoir-faire radio de la branche du Groupe dans sept pays, et ce depuis plus de 20 ans en Europe de l’Est, en Allemagne, en Afrique du Sud, et depuis 2014 au Sénégal. Ses 20 radios, essentiellement musicales, sont écoutées quotidiennement par plus de 13 millions d’auditeurs. »[4]
3 Les chaines de télévisions
En ce qui concerne la télévision, et notamment depuis 2014 en France, Lagardère Active développe son offre jeunesse et famille avec des chaines pour les enfants (TIJI et Canal J) qui sont sous chaines payantes. Ces chaines sont également disponibles en Russie. Avec cette offre, le groupe est la plus connue en France. En plus des chaines pour les jeunes, le groupe dispose également de plusieurs autres chaines proposant toute une gamme de divertissements (Musicaux, divertissements jeunes adultes, public masculin ou féminin etc.). Ces chines sont soit distribués par la TNT (gratuitement) soit par les fournisseurs internet, Canalsat et Numéricâble.
« Les revenus des chaînes du câble, du satellite et de l’ADSL sont très majoritairement constitués de la rémunération versée par les opérateurs qui les diffusent et, accessoirement, de revenus publicitaires. À l’inverse, les chaînes diffusées sur la TNT gratuite accessible à tous tirent l’essentiel de leurs revenus de la publicité car elles bénéficient d’un large bassin de téléspectateurs potentiels. »[5]
4 Production et distribution audiovisuelles
Dans ce domaine, et à travers sa filiale Lagardère Entertainment, le groupe fournit fictions, documentaires, divertissements en tout genre à une très grande partie des chaines de la TNT ainsi que du satellite et du câble. En 2014, Lagardère Entertainment a conservé sa position de premier producteur de fiction avec plus de 78 heures de programmes de fictions inédites diffusées en prime time, entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014[6].
5 Régie publicitaire
Dans la continuité des positionnements radio et télévisuels, Lagardère publicité commercialise plus de 100 supports sur 6 médias, à savoir la presse, la radio, la télévision, Internet, mobiles et tablettes. De plus, la présence du groupe est dans tous les grands univers éditoriaux.
Comme vu précédemment dans la sous partie 2, la régie de presse du groupe a une position de leader dans la presse notamment féminine, dans l’actualité, la presse décoration etc. Au niveau de la télévision, le groupe s’adresse à tous avec des chaines allant des programmes enfants jusqu’aux programmes pour adultes. En ce qui concerne la radio, ce sont des cibles influentes (*cadres) qui sont touchés principalement avec une part d’audience proche des 25%.[7] Enfin, c’est une offre digitale constituée de 50 sites et une offre de 11 applications pour smartphones et 9 pour tablettes qui témoignent d’une véritable envie de se tourner vers le numérique et d’en devenir une référence.
6 Numérique
C’est une véritable ambition pour Lagardère de se consolider sur les branches du numérique et elle consolide ses positions avec les sites et applications de ses marques (Elle, Europe 1, Gulli, Public et Télé 7 jours) et ses marques « Pure Player » à savoir Doctissimo.com, Boursier.com, LeGuide.com, BilletReduc.com. Le groupe – LeGuide opérateur de guides shopping, comparateurs de prix, moteurs de recherche shopping et plates-formes d’avis sur Internet – est numéro un en Europe avec 447 millions de visites en 2014[8].
On peut donc voir une véritable ambition pour Lagardère d’être présent sur tous les tableaux et de capter l’attention de toutes les tranches d’âges. Si la branche Lagardère Active donne la priorité au développement de ses marques fortes avec la vente des plus petits magazines. Elle fait aussi l’acquisition de sites spécialisés dans les services : comparateur de prix (LeGuide.com), billetterie de spectacles (billetreduc.com), santé (Doctissimo, Mondocteur) et information (Newsweb)
Lagardere unlimited
Dans un contexte de non progression de ses activités historiques, Lagardère oriente également ses stratégies vers de nouvelles activités commerciales, peu (ou pas) en rapport avec le secteur des médias ou de la culture, mais qui ouvrent l’accès à de nouveaux capitaux et, surtout, à de nouveaux marchés.
C’est ainsi qu’a été créé de toutes pièces une nouvelle branche, Lagardère Unlimited, « gérant les droits des sportifs de haut niveau ou d’artistes, organisant des événements sportifs, conseillant les collectivités en matière de construction et de gestion d’enceintes sportives et/ou de spectacles, gérant les droits des clubs et l’hospitalité dans les enceintes, rachetant des salles de spectacle comme les Folies Bergère, le Casino de Paris et le Bataclan, organisant des spectacles vivants, etc. »[9]
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