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Practicing a physical activity : persistant inequalities among women

Dissertation : Practicing a physical activity : persistant inequalities among women. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2013  •  Dissertation  •  733 Mots (3 Pages)  •  987 Vues

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i les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer une activité physique ou sportive, toutes n’accèdent pas à ces pratiques. On peut mettre au jour une persistance des inégalités parmi les femmes. La considération des propriétés sociales des non-pratiquantes montre que celles-ci sont majoritairement non diplômées ou professionnellement non actives. De plus, il s’avère que la condition déterminante de la pratique physique par les femmes demeure le temps. Non la quantité de temps libre mais les usages du temps toujours étroitement imbriqués avec les investissements considérés comme prioritaires. Les processus observés ici sont du même ordre pour toutes les pratiques culturelles : les femmes dont les activités et les préoccupations sont centrées sur le domestique ou la famille ont le moins de probabilités de trouver/prendre du temps pour elles-mêmes.

Summary

Practicing a Physical Activity: Persistant Inequalities Among Women

While there is a growing number of women involved in physical activity and sport, there are still many of them who do not have access to it. National surveys and interviews show that inequalities persist among women. The social characteristics of the women who are not physically active indicate that they have a lower level of education and/or are not on the labour market. Although surveys are still seeking the "reasons" invoked for non-involvement (focussing on supply), it appears that time is the primary determinant of women’s participation in physical activity; not the volume of leisure time available, but the use of time that is still closely interlinked to the investments considered by women to have priority. The processes observed here are identical to those evidenced in all other cultural practices: women whose activities and concerns are centered on the family or the domestic chores have less chances to find/take time for themselves. Ultimately, the issue is the need to rethink the share of the "private", which is at the core of all inequalities.

1

La pratique physique ou sportive s’est massifiée en France au cours des dernières décennies. En considérant ensemble toutes les formes de pratiques physiques ou sportives (la baignade ou les randonnées de vacances, le football pratiqué en compétition ou les abdominaux quotidiens), ce sont près de 6 personnes sur 10 qui déclarent pratiquer, au moins une fois par semaine, une activité physique ou sportive en France en 2000[1], quand, à la fin des années 60, une personne sur quatre déclarait faire du sport de façon plus ou moins assidue (INSEE 1970). Ce contexte général, auquel il faut ajouter la diffusion d’images symboliques[2], quelques succès médiatiques de sportives[3] et des démarches volontaristes[4] amènent à penser que les femmes sont devenues sportives à l’égal de leurs homologues masculins. La femme/toutes les femmes accéderaient donc effectivement aux pratiques physiques ou sportives.

Toutes les femmes ne pratiquent pas une activité physique ou sportive

2

Les femmes ont en effet participé à cet accroissement aussi récent que remarquable de la pratique d’une activité physique. En 1967, 22 % d’entre elles

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