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La société Grosbill

Étude de cas : La société Grosbill. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2013  •  Étude de cas  •  372 Mots (2 Pages)  •  651 Vues

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Grosbill a diffusé une publicité sur internet pour annoncer une promotion de matériel informatique. Cette publicité fait figurer une jeune femme à côté du matériel informatique en question, à cette image le message suivant lui est accompagnée : « le bombe du jour … j’en profite » ainsi qu’un autre message « une bombe par jour pendant le mois d’avril ». Ce message a été interprété par un particulier comme étant une incitation aux hommes à acheter une femme différente par jour. Message qui semble être dégradant pour les femmes ce qui pousse ce particulier à saisir le jury de Déontologie Publicitaire.

La société Grosbill a été informée par courrier du 11 mai 2011 de la plainte qui a été déposée contre elle. A cette plainte la représentante de la société Auchan (société mère de Grosbill) qui est aussi féministe rétorque en disant que cette publicité relève de la dérision et que c’est au second degré.

Le JDP quant à lui donne raison au particulier qui l’a saisi. Et cela pour 2 raison :

- Cette publicité viole la recommandation de l’ARPP « image de la personne Humaine » dans le 2-1 qui stipule que la « publicité de ne doit pas réduire la personne humaine, et en particulier la femme à la fonction d’objet. » C'est-à-dire qu’elle incite l’homme à acheter la femme qui est donc vu comme un objet

- Elle viole aussi le point 3-1 « la publicité doit éviter d’induire une idée de soumission ou de dépendance dévalorisant la personne humaine et en particulier les femmes » et là on revient au point cité avant qui est que l’Homme peut se permettre d’acheter la femme.

Et de ce fait le Jury estime que la plainte est fondée et donc invite l’entreprise Grosbill à retirer la publicité.

Or dans le droit de la consommation l’humour, ainsi que la dérision peuvent être utilisés dans les publicités à condition qu’un consommateur moyen reconnaisse que c’est du second degré. Or dans cette publicité une personne moyenne peut reconnaître que c’est du second degré et que cela serait absurde d’inciter les hommes à acheter une femme chaque jour. Et donc Grosbill peut ne pas tenir compte de la décision du Jury.

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