La négociation, approche théorique
Étude de cas : La négociation, approche théorique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LLdissert • 17 Avril 2017 • Étude de cas • 1 000 Mots (4 Pages) • 606 Vues
La négociation, approche théorique
Le sommet de Copenhague :
Rapports de force :
A la fin du sommet de Copenhague, un accord de dernière minute a été officiellement présenté. Cependant, il n’a pas été adopté par les 193 pays présents. Cet accord est le résultat d’une négociation entre 26 pays et qui a été menée principalement par les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, la Chine, le Brésil et l’Inde et ce à huit-clos. Les autres États qui étaient présents ont quant à eux pris bonne note de l’accord lors de la séance de clôture du sommet. Cela montre un rapport de force bien présent. Les négociations ont été menées par 26 pays en laissant les autres de côté car trop petits.
La Chine et les Etats-Unis ont refusé de mettre en place un accord trop contraignant et engageant des sanctions si les objectifs ne sont pas respectés. La Russie s’est également opposée à cet accord du fait de son économie reposant majoritairement sur l’exploitation d’énergies fossiles comme le gaz. Cela montre un déséquilibre certain entre les différentes parties prenantes du sommet de Copenhague, chaque pays n’ayant pas le même poids dans le paysage mondial.
Le sommet de Copenhague est un bon exemple de rapport de forces entre pays émergents et pays occidentaux. En effet, le sommet a vu un affrontement permanent se dérouler entre la Chine et les Etats-Unis. Chaque pays se reproche de ne pas en faire assez dans la lutte contre le réchauffement climatique et un fossé se creuse entre pays émergents et pays occidentaux avec un nouveau rapport de force mondial.
Les pays émergents comme l’Inde et la Chine, demandent aux pays riches des engagements durables sur la diminution des gaz à effet de serre. A contrario, ces pays refusent des objectifs trop contraignants pour leur économie.
Les pays occidentaux quant à eux, comme les Etats-Unis, souhaitaient que les pays émergents accentuent leurs efforts et soient totalement transparents afin de vérifier que les objectifs sont respectés. Cela a été perçu par la Chine comme une intrusion de la part des États-Unis et ils ont refusé toute vérification.
Ainsi, le sommet de Copenhague a été marqué par ce rapport de force, nommé la confrontation Nord / Sud par les médias. Les pays émergents ont besoin d’énergie pour continuer leur développement et leur industrialisation tandis que les pays occidentaux qui sont déjà développés et qui délocalisent leur production demandent des efforts et de la transparence aux pays émergents.
Ce rapport de force est une des raisons de l’échec de ce sommet de Copenhague.
Positions des parties prenantes :
Nous avons identifié les parties prenantes suivantes : les Etats-Unis, l’Union Européenne, le Japon, les principaux pays en voie de développement ainsi que les petits pays les moins développées. Pour chacun d’eux, nous allons présenter leurs positions avant le sommet de Copenhague.
L’Union Européenne (UE) se définit comme le leader de la lutte contre le réchauffement climatique. L’objectif de l’UE est simple, il s’agit de limiter de deux degrés Celsius le réchauffement climatique au-dessus des niveaux préindustriels. Elle s’est par ailleurs engagée à réduire d’ici à 2020 ses émissions à un niveau 20% inférieur à celui de 1990. Cependant, l’UE a précisé qu’elle souhaitait que les pays développés réduisent leurs émissions de 30%. Elle demande également au pays développés d’aider les pays en voie de développement dans les programmes de lutte contre le réchauffement climatique. Ces programmes sont estimés à un coût de 100 milliards d’euros d’ici 2020. La Commission européenne a par ailleurs proposé juste avant le début du sommet de Copenhague de verser entre 2 et 15 milliards d’euros par an aux pays en voie de développement.
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