La logique entrepeneuriale: Patrick Alès
Étude de cas : La logique entrepeneuriale: Patrick Alès. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar • 10 Mai 2013 • Étude de cas • 463 Mots (2 Pages) • 740 Vues
La logique entrepreneuriale est celle qui caractérise l’entrepreneur. L’innovation, la création de valeurs, l’opportunisme et la prise de risques sont parties intégrantes de son état d’esprit. Dans une conception générale, l’entrepreneur est à la fois le créateur et le propriétaire car il apporte les capitaux qu’il risque dans son entreprise. Dans l’approche macro-économique, il est le principal actionnaire et dirigeant.
En ce sens, le groupe Alès s’inscrit dans un premier temps dans une logique entrepreneuriale. En effet, Patrick Alès a créé son entreprise en 1969 et a dirigé le groupe aux côtés de son fils pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, la famille d’entrepreneurs conserve 67 % du capital et reste par conséquent le principal actionnaire et propriétaire.
La logique entrepreneuriale recouvre plusieurs formes au sein du groupe Alès : tout d’abord, la création d’activités nouvelles sur un marché (Lierac et Phytothérathrie) ainsi que le développement et la reprise d’activités déjà existantes (achats des parfums de luxe Caron en 1998).
A l’origine simple coiffeur, Patrick Alès, a su prendre des risques et relevé un gros défi en abandonnant son travail et en se lançant dans une nouvelle activité. Il a su être à l’affût et repérer une opportunité de marché et se montrer novateur en élaborant un nouveau soin pour cheveux à base de plantes. Le lancement et la création de sa propre marque Phytothérapie sera couronné de succès, aussi bien en France qu’à l’international. Encore aujourd’hui cet entrepreneur dynamique met un point d’honneur à rester toujours innovant avec la création de nombreux brevets. En effet, il a décidé de laisser son poste de directeur général et de se consacrer à la R&D, composante importante de la logique entrepreneuriale.
Afin de faire face aux difficultés du Groupe une restructuration de l’entreprise est mise en place avec l’arrivée au poste de directeur général de Lorenza Battigello en lieu et place de Patrick Alès, qui conserve néanmoins le titre de président non-exécutif. Madame Battigello reçoit ainsi un mandat de gestion par Monsieur Alès qui reste le principal actionnaire et propriétaire. Le pouvoir de madame Battigello reste donc limité. Cette réorganisation est caractéristique d’une logique managériale. La mission du manageur consiste principalement à optimiser les ressources techniques, financières et humaines afin de faire du profit. La mission principale de Madame Battigello sera donc de rétablir les performances de l’entreprise dans le cadre des objectifs stratégiques « recentrage sur les marques fleurons » et conquête des marchés étrangers. Derrière ses actions, il y a une volonté des dirigeants de dynamiser le groupe, grâce aux capacités d’innovation et de création de Madame Batiggello.
Pour conclure nous pouvons dire que le Groupe Alès a su allier les deux logiques pour mieux servir les intérêts de l’entreprise et mieux poursuivre son développement. La capacité d’adaption est indéniablement un facteur de croissance du groupe.
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