La laiterie de la Rive-Sud

TRAVAIL NOTÉ #1(SÉRIE 10)

25 POINTS

Feuille d’identité

Nom        Chouinard-Pelletier                Prénom        Rémi        

Numéro d’étudiant        et419475                Trimestre        Automne 2019        

Adresse        553 rue des Rochers        

Boischatel                 Code postal        G0A1H0        

Téléphone        Domicile        NIL                Travail        NIL        

        Cellulaire        418-208-7364        

Courriel        remi.chouinardpelletier@ctaq.com        

Nom du professeur ou son délégué   Roselyne Fortier        

Réservé à l’usage du professeur ou son délégué

Date de réception        19-10-30                Date de retour        19-10-31        

Note        22/25 Bon travail. Voir les commentaires dans le texte.        

Date d’envoi                     [pic 2]

Introduction

Après avoir lu attentivement le cas de « La Laiterie de la Rive-Sud », il est très facile de faire le lien avec plusieurs notions apprises depuis le début de ce cours de comportement organisationnel car plusieurs problèmes de gestion y sont clairement démontrés. À travers ce présent travail, tout en respectant, bien évidemment, les six étapes de l’analyse de cas selon l’approche problème, je démystifierai pourquoi cette petite entreprise québécoise a de sérieux problèmes organisationnels et, surtout, les solutions que je vais considérer pour pouvoir palier à ceux-ci. Il est clair que cette industrie de produits laitiers a un criant besoin d’aide et j’amènerai des pistes de solution pour mieux guider les dirigeants à redresser la barre et ainsi pouvoir éviter de les faire foncer droit dans un mur. Tout d’abord, commençons par un bref résumé des faits pour bien comprendre la réelle problématique chez la Laiterie de monsieur Jones.

Résumé des faits

Monsieur Jerry Jones dirige la Laiterie de la Rive-Sud depuis 7 ans et lors de son plus récent compte-rendu au président de la compagnie, il dégage clairement avoir des difficultés en lien avec la productivité de ses chauffeurs/livreurs et qu’il n’est visiblement pas très satisfait des résultats malgré ses « tentatives drastiques » qu’il a tenté par la suite. À titre d’exemple, je cite Jones dans l’un de ses commentaires : « Si les ventes d’un chauffeur ont diminué parce qu’il a donné un piètre rendement, je vais lui dire directement où est le problème. […] Si cela ne donne aucun résultat, alors je vais lui tomber dessus encore plus fort que nécessaire. C’est une bonne technique de motivation parce qu’ils savent maintenant qu’ils sont surveillés de près^[1]». Ce genre de commentaire démontre clairement une lacune au niveau de l’entreprise et occupant moi-même un poste de cadre comme superviseurs aux opérations dans une coopérative ambulancière dans la ville de Québec, je suis très bien placé pour comprendre les problématiques vécues à la Laiterie de la Rive-Sud car ce genre de situation peut survenir à travers n’importe quelle organisation à travers le monde. Jerry Jones est dans cette organisation depuis une vingtaine d’années donc il a pu se doter d’un bagage d’expérience important pour pouvoir désormais, à titre de directeur, être dans le siège de plusieurs départements assez importants : « Jerry supervise la production, le marketing et les finances. C’est lui qui a établi les parcours actuels de distribution ainsi que le système de contrôle interne.^[2] » En résumé, il est le grand manitou de l’entreprise et a instauré ses principes et visions aux subalternes et lorsqu’il sent que les opinions des autres diffèrent des siens, il prend le tout très personnel…sans pour autant déléguer et ainsi obtenir de l’aide pour mieux gérer. L’un des anciens chauffeurs de Jones a résumé  la problématique dont est victime cette laiterie dans des mots très révélateurs : « Il était impossible de faire quoi que ce soit là-bas sans avoir Jerry continuellement sur les talons. Qu’importe ce qu’on faisait, ce n’était jamais correct.[…] Il pensait aussi que personne ne pouvait faire quoi que ce soit sans qu’il lui ait dit quoi faire et comment le faire.^[3]» À la lecture de ces citations et témoignages, il est plus que clair que les employés se sentent sous l’emprise d’une dictature instaurée par Jones qui ne semble pas trop ouvert aux changements. Le patron là-bas, c’est lui et personne d’autre! Comme si ce n’était pas assez, le même chauffeur ayant mentionné les extraits ci-haut que j’ai cité démontre, à travers d’autres propos chocs, que l’inventaire n’est pas super bien contrôlé et que la personne qui doit s’assurer de le faire, Al Brown, à l’emploi depuis 35 ans à la Laiterie de la Rive-Sud, ne se rendait pas compte de certains stratagèmes des chauffeurs pour pouvoir littéralement voler l’entreprise. « Une pratique commune consistait à livrer moins de produits à un client, faire la facture et recevoir le paiement. Ensuite, le chauffeur allait chercher les quelques produits manquants, se faisait payer pour ces produits sans faire une autre facture. Le chauffeur mettait cet argent dans sa proche et pouvait ensuite remplacer le stock dès que Al s’absentait, par exemple, au moment du repas du midi.^[4]» En résumé, ça ne va pas bien du tout pour cette organisation. Les subordonnés se sentent sous l’emprise d’un tyran, contrôlant et dictateur et certains des employés abusent des lacunes d’inventaire pour pouvoir se mettre de l’argent dans leur poche, illégalement. Bref, tout un défi de gestion.

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