La croissance en entreprise
Cours : La croissance en entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clovis Guillier • 10 Février 2022 • Cours • 866 Mots (4 Pages) • 310 Vues
5 La croissance
SynthÈse enrichie
1. La mesure des performances des entreprises
A. L’approche sectorielle ou géographique de la production de richesses
Cette production de richesses s’observe et s’analyse en comparant les secteurs (hébergement, sports et loisirs…) et les périodes (évolution de la production d’une année sur l’autre par exemple).
La composition du PIB, de la richesse produite en France, évolue en fonction des périodes. La part de chacun des secteurs n’est plus la même :
- les services marchands et non marchands contribuent plus fortement à la production de richesses (tertiairisation de l’économie) ;
- le secteur de la construction reste constant ;
- l’industrie (désindustrialisation) et l’agriculture diminuent.
B. La mesure de la production de richesses
Le PIB mesure la richesse produite d’un pays ou d’un territoire sur une période donnée. Il inclut la valeur de la production de biens et de services.
Il faut distinguer les productions marchandes (créées par les entreprises) et les productions non marchandes (créées principalement par les administrations publiques).
Mesurer la création de richesses consiste à additionner les valeurs ajoutées des productions marchandes et des productions non marchandes.
La valeur ajoutée des productions marchandes se calcule en effectuant la soustraction des consommations intermédiaires au chiffre d’affaires. La production des administrations publiques est évaluée à son coût de production.
2. Les facteurs contribuant à la croissance de l’entreprise
A. L’investissement et les embauches
Le travail et le capital sont les facteurs traditionnels de la contribution de l’entreprise à la croissance. Le travail, d’un point de vue quantitatif (main-d’œuvre disponible) et qualitatif (niveau de formation), ainsi que son organisation (répartition des tâches de conception et d’exécution) contribuent ainsi à la croissance économique.
Le capital humain se développe aussi par les actions de formation, l’éducation et l’enrichissement des compétences. Tous les investissements, privés (les entreprises) ou publics (l’État), qui ont pour objectif d’améliorer le capital humain, contribuent à favoriser la croissance. Une main-d’œuvre mieux formée, plus productive, plus innovante et qui apporte des solutions est ainsi disponible.
Le capital (les équipements), par son accumulation, est également un facteur de croissance.
Il intègre du progrès technique, et la recherche d’une meilleure combinaison productive génère de la croissance, car un nouvel équipement, une innovation permettront des gains en productivité. Il encourage donc l’augmentation de la production.
La productivité est la quantité de richesses produites à partir des ressources. Si en une heure de travail, par une meilleure organisation du travail, un équipement additionnel…, des richesses supplémentaires sont produites, la productivité a augmenté. Ces gains de productivité obtenus dans les entreprises permettent ainsi une augmentation de la croissance économique. Ils permettent de produire davantage en optimisant les ressources.
Par ailleurs, ces gains permettent une distribution supplémentaire de revenus qui, s’ils sont consommés, investis, vont générer eux aussi une nouvelle demande.
B. Le processus d’innovation, moteur principal de la croissance de l’entreprise
Schumpeter, économiste autrichien du xxe siècle, est l’auteur qui met en avant le rôle déterminant de l’innovation dans le processus de croissance économique. L’innovation provoque une « destruction créatrice », c’est-à-dire qu’elle en remplace une autre. Elle fonctionne en « grappe », générant, autour d’une première innovation, d’autres innovations. Le pétrole a ainsi permis également la fabrication de matières synthétiques, de carburant, de véhicules…
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