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L'évolution des RH

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Par   •  4 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  3 695 Mots (15 Pages)  •  769 Vues

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Historique et évolution des RH

Le taylorisme

Méthode de travail qui tire son nom de l’ingénieur américain Fréderic Wislow Taylor (1856-1915) et repose sur une organisation a priori définie par des scientifiques : l’OST (organisation scientifique du travail) cherchant à définir la meilleure façon de produire par un rendement maximum. L’OST peut-être définie et rentable grâce à :

- A l’analyse des techniques de production (gestes, rythmes, cadences)

- A la définition des tâches (conception)

- Au passage du salaire à la tâche au salaire à l’heure. Taylor formalisera sa méthode dans un livre intitulé the principes of scientific management (1911)

Taylor formalisa sa méthode dans un livre intitulé The principles of Scientific Management (1911).Ce système ne doit pas être confondu avec le fordisme procédé de travail à la chaîne qu’Henry Ford fut l’un des premiers à mettre en œuvre et dont le taylorisme ne constitue qu’une composante. Aujourd’hui, le taylorisme se trouve prolongé par une méthode de travail d’origine japonaise : le toyotisme qui donne d’avantage d’autonomie aux individus mais reste cependant largement inspirée par le projet initial de Taylor : la rationalisation méthodique du travail humain afin d’accroître son efficacité. L’organisation scientifique de FW Taylor repose schématiquement sur la double division du travail :

• La division horizontale consiste a décomposer le processus de production d’un bien en une suite de tâche simples confiées chacune à un ouvrier spécialisé. L’objectif est d’identifier la manière la plus efficace de découper le travail. Chargés de cette mission, les ingénieurs :

- Chronomètrent chaque mouvement élémentaire

- Eliminent les temps inutiles,

- Etudient les meilleurs outils pour réaliser chaque mouvement,

- Définissent un temps optimal pour chaque stade de production

- Rédigent les recettes de fabrication

• La division verticale du travail : stricte distinction entre les tâches de conception du travail et de formation et celles d’exécution : les ingénieurs pensent le travail et les ouvriers l’exécutent conformément aux instructions et à la formations que les premier leur fournissent.

On parle aussi souvent de post-taylorisme c’est-à-dire une organisation de travail qui met en œuvre diverses formes de participation des travailleurs aux décisions concernant la production. Le but est de remédier aux dysfonctionnements liés au taylorisme (démotivation des travailleurs, entre autres).

On distingue cinq formes de post-taylorisme :

- Rotation des potes : l’ouvrier occupe successivement différents postes de travail pour éviter la routine et pour avoir une vision plus globale du processus de production.

- Elargissement des tâches : les tâches sont moins fragmentées, moins pénibles, moins répétitives.

- Enrichissement des tâches : le travail s’étend à d’autres tâches telles que le réglage et l’entretient des machines, impliquant une responsabilisation du travailleur.

- Groupes semi-autonomes : quelques ouvriers s’organisent librement pour réaliser un niveau de production fixé par la direction

- Cercle de qualité : groupe de travailleurs volontaires se réunissant pour améliorer le processus de production et la qualité des produits. C’est une remise en cause de la division verticale du travail énoncé dans le taylorisme

Evolution du taylorisme :

Le taylorisme, étant une totale rupture avec le passé, provoqua de nombreuses résistances mais les syndicats et entrepreneurs trouvèrent un compromis. Les syndicats acceptèrent les méthodes de production tayloriennes et ils obtinrent une part des augmentations de salaire. Ce compromis fut accepté par une minorité d’employeurs puis devint la règle après la fin de la seconde guerre mondiale avec le début du Fordisme.

Fordisme

Etape du capitalisme moderne, caractérisé par :

- La production de masse

- Le taylorisme

- Une division du travail accrut

- L’accroissement du crédit qui a permit la consommation de masse

Les principes du fordisme :

A l’origine, il fût crée par la FORD MOTOR COMPAGNY a DETROIT en 1913 sous la direction d’Henry Ford.

Son principe est de rationaliser le travail et mécaniser autant que possible.

- D’abord concevoir, puis produire et organiser le travail

- Vendre ce que l’on sait produire, et produire à coût décroissant des biens standardisés, fussent-ils de qualité médiocre.

Application

Pour appliquer ces principes, Ford met en place une organisation dans les entreprises. Tout d’abord une production en série, pour répondre à la demande stable et croissante, ensuite une centralisation de la plupart des décisions y compris de production dans des divisions spécialisées.

Il instaure aussi une intégration verticale et un réseau de sous-traitants qui amortissent les fluctuations de demande et sont les cibles des réductions de coût. Cela entraine une évolution des relations salariales, principalement :

- Une division du travail et une spécialisation comme l’atelier, maximale dans la hierarchie

- Un contrôle hiérarchique

- Des incitations financières pour faire accepter un travail peu stimulant.

Le fordisme entraîna, comme le taylorisme, des résistances considérables de la part des travailleurs qui n’acceptaient plus l’intensification du travail, la déqualification et ses fondements furent remis en question vers la fin des années 1960.

Le toyotisme

Après leur défaite face aux américains au cours de la seconde guerre mondiale, les Japonais durent relacer leur économie.

Toyota médiatisa une vision de stratégie pour faire repartir l’économie japonaise : rattraper les Américains

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