Etude du marché Norvégien
Analyse sectorielle : Etude du marché Norvégien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MarieM123456789 • 10 Mars 2022 • Analyse sectorielle • 2 703 Mots (11 Pages) • 341 Vues
Norvège
Présentation du pays
Données générales :
Nom officiel : Royaume de Norvège
Nature du régime : Monarchie constitutionnelle ayant un système parlementaire
Chef de l’État : S. M. le Roi Harald V (17 janvier 1991)
Chef du gouvernement : Mme Erna Solberg
Données géographiques
Superficie : 385 208 km^2
Capitale : Oslo (l’agglomération d’Oslo regroupe 681 071 habitants)
Villes principales : Bergen, Trondheim, Stavanger, Tromso
Langue officielle : Norvégien, Sami (ou lapon) dans certaines régions.
Monnaie : Couronne norvégienne (NOK) – taux de change 1 EUR = 10.07 NOK (2019)
Fête nationale : 17 mai
Données démographiques :
Population : 5 328 212 (2019)
Croissance démographique : 0,9 % (2017)
Densité de la population : 16 habitants/km^2
Espérance de vie : femmes 84,28 ans, hommes 80,91 ans
Taux de fécondité : 1,54 (2018)
Population active : 2 816 000 (70,2% de la population) en 2019
Taux d’alphabétisation : universel
Religions : Évangéliques luthériens de Norvège (87%), musulmans (1,5%), catholiques (1%)
Indice de développement humain : Classement PNUD 2017 – 0.953 (1ère place)
Éléments d’actualité
Politique intérieure :
La Première ministre Erna Solberg a été reconduite au gouvernement à la suite des élections du 11 septembre 2017. En janvier 2019, une coalition gouvernementale composée de quatre partis (le Parti conservateur, le Parti du progrès, le Parti libéral et le Parti chrétien-populaire) s’est mise en place totalisant 88 sièges sur 169 sièges.
Le Parti du progrès (droite populiste) a annoncé le 20 janvier 2020 qu’il quittait le gouvernement après plus de 6 ans au pouvoir, à la suite de son opposition au rapatriement de la compagne d’un djihadiste et de leurs deux enfants. Au-delà, sa présidente, Siv Jensen, a fait valoir, que son parti avait fait trop de compromis sans pouvoir faire prévaloir ses vues, notamment depuis l’intégration du Parti libéral et du Parti chrétien-populaire au gouvernement, respectivement en janvier 2018 et en janvier 2019. Sans les 27 députés du Parti du Progrès, Mme Solberg dirige désormais un gouvernement minoritaire (61 députés sur 169, la majorité étant fixée à 85). Aux sièges du parti conservateur s’ajoutent ceux des chrétiens-populaires et des libéraux. La Première ministre a annoncé que la nouvelle coalition continuerait à gouverner sur la base de l’accord politique de janvier 2019 jusqu’aux prochaines élections législatives en septembre 2021. Le gouvernement, mis en place le 24 janvier 2020, est désormais composé de 19 ministères, soit deux de moins qu’avant le départ du Parti du Progrès, le Parti conservateur en détient 11, le Parti libéral 4 et le Parti chrétien-populaire 4.
Les élections locales du 9 septembre 2019 (participation de 64,7%), dont la campagne électorale a été dominée par le débat sur les péages routiers, ont marqué la victoire des partis d’opposition, notamment du Parti du Centre et des Verts, alors que l’ensemble des partis de la coalition gouvernementale (ainsi que le Parti travailliste) avaient perdu des voix par rapport à 2015. Cela explique aussi le départ du Parti du Progrès de la coalition gouvernementale. Alors que les formations traditionnelles, le Parti conservateur et le Parti travailliste, cumulaient jadis près de 70% des voix, ils n’atteignent aujourd’hui qu’environ 45%.
Politique étrangère :
La Norvège est très engagée sur la scène internationale (le prix Nobel de la paix est remis annuellement à Oslo), dans les instances multilatérales (ONU, OTAN, OSCE, Conseil de l’Europe) et sur certains sujets tels que la lutte contre la mortalité infantile et maternelle, l’accès aux médicaments, la lutte contre le changement climatique, ou l’engagement en faveur de l’abolition de la peine de mort. Elle consacre 1 % de son RNB à l’APD, surtout pour l’aide humanitaire, la santé, l’éducation, le développement économique, la lutte contre le changement climatique, et fait preuve d’engagement dans les crises humanitaires, notamment en Afrique.
L’appartenance de la Norvège à l’ONU depuis sa création a toujours joué un rôle important pour sa politique étrangère. Les Norvégiens ont fourni un effort considérable dans ce domaine (plus de 41 000 Casques bleus et avec Trygve Lie, le premier Secrétaire général de l’ONU).
Membre fondateur et partenaire fiable de l’OTAN, elle considère l’Alliance comme le garant de sa sécurité et reste très attachée à la préservation du rôle et des compétences de l’Organisation, perçue comme un instrument de sécurité et d’influence inégalable en Europe. La Norvège soutient l’idée d’un recentrage de l’OTAN sur ses fonctions traditionnelles et sur son territoire premier, l’Europe. La nomination de Jens Stoltenberg au poste du Secrétaire général de l’OTAN en 2014 témoigne de son engagement de la Norvège, y compris sur la Russie.
Depuis les accords d’Oslo, la diplomatie norvégienne est également très active au Proche-Orient (elle préside le Comité de liaison ad hoc des donateurs pour la Palestine (AHLC).
Outre son rôle au sein du Conseil nordique qui réunit les cinq pays nordiques, ses territoires autonomes et, comme observateurs, les pays baltes, elle est à l’origine de la création du Conseil euro-arctique de la mer de Barents et participe au Conseil des États riverains de la mer Baltique.
Le Grand Nord et son rôle dans la coopération pour l’Arctique
La région du Grand Nord (délimitée à l’Ouest par la mer de Norvège et à l’Est par la mer de Barents) est une des priorités principales de la politique étrangère norvégienne, le pays y possédant des intérêts énergétiques, halieutiques et scientifiques. Le développement à terme du transport commercial par le passage du Nord-Est (triplement prévu du trafic maritime en moins de dix ans du fait de la fonte de la banquise) est une autre source d’intérêt pour la Norvège. Dans ce contexte, Oslo souhaite renforcer le rôle du Conseil de l’Arctique, dont elle héberge le Secrétariat permanent à Tromsø. La Norvège est le pays le plus favorable à une implication des États observateurs du Conseil dans la coopération en Arctique et soutient la candidature de l’Union européenne.
...