Dossier / La responsabilité sociale de l’entreprise est d’accroître ses profits

Tanguy SEROUXDOSSIER PROJET SUSTAINABLE DEVELOPEMENT[pic 1]

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REMERCIEMENTS

Je tenais avant tout à vivement remercier mon tuteur d’entreprise Mr Michaël JOUIN pour la confiance accordée lors de cette première année d’alternance.  Son envie de développer son entreprise autour de la transmission de savoir auprès des étudiants m’a beaucoup apportée. L’autonomie et le climat agréable au sein de l’entreprise a fait que cette année m’a été la plus bénéfique possible.

Je remercie également les centres de formations du CNAM et de l’ENC qui ont été crucial dans la réussite de cette année en m’apportant les apports théoriques nécessaires avec un corps professoral très compétent.

Mes remerciements se dirigent enfin vers mes proches qui ont toujours été présents cette année dans les bons comme dans les mauvais moments.

SOMMAIRE

Dans le cadre d’un lancement d’une marque quelles sont les étapes à respecter pour rentrer dans une démarche RSE ?

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

INTRODUCTION

1. Développement de la marque TERRE de France dans un marché porteur mais concurrentiel

A) Analyse du marché

B) Étude de l’activité économique de l’entreprise

C) Audit RSE

1. Étapes d’une construction de démarche RSE

A) Supply chain

B) Économie circulaire et réemploie

C) Volet social

D) Communication éthique

CONCLUSION

GLOSSAIRE

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

INTRODUCTION

Si la RSE est aujourd’hui un objectif vers lequel les entreprises tendent, cela n’a pas toujours été le cas. Dans un article de M Friedman pour le New York Times en 1970 qui affirmait que « La responsabilité sociale de l’entreprise est d’accroître ses profits ». Par-là Friedman signifiait que l’entreprise devait simplement se contenter de faire des profits.

Toutefois, cette définition du rôle de l’entreprise est rapidement apparue limitée. Ainsi, il est apparu urgent de redéfinir le rôle des entreprises dans la société pour intégrer ces nouveaux enjeux RSE. Car l’entreprise n’est pas une entité déconnectée de son environnement au sens large du terme, elle s’en sert justement. Ainsi la notion de RSE est intrinsèquement liée à l’entreprise qui se doit de l’intégrer d’une manière ou d’une autre dans son mode de fonctionnement.

En juin 2019, la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprise) a eu pour ambition d’entériner la RSE dans la Loi en proposant diverses mesures. Cette loi a par exemple permis aux sociétés qui le souhaitent de se reconnaitre une « raison d’être » c’est à dire une mission générale englobant les différentes dimensions RSE existantes.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. La norme ISO 26000, standard international définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local.

La raison d’être de TERRE de France « Répondre aux critères de la démarche RSE durant le lancement d’une marque de décoration écologique simple d’utilisation. »

Terre de France est une entreprise créée en 2021, à l’initiative de Mr Michaël JOUIN, ayant pour objectif de développer et de commercialiser une marque d’enduit fin décoratif à base d’argile pour des surfaces d’intérieurs. Après le secteur de l’automobile, de l’énergie et même de la construction, les amateurs de décoration pourront enfin se réjouir de découvrir des gammes de produits éco-responsable et minimisant la dégradation de l’environnement.

Nous allons donc voir dans une première partie l’analyse du secteur de TERRE de France et son marché et dans un second temps les actions RSE menés par l’entreprise.

PARTIE 1 : Développement d’une entreprise sur un marché porteur mais concurrentiel

Dans cette première partie, nous allons établir un bilan global de l’environnement de l’entreprise TERRE de France. Pour cela, on va analyser notre marché externe avec ses évolutions, ses opportunités et menaces. Nous allons également étudier l’activité économique de l’entreprise avec ses performances et sa concurrence. Et enfin, nous verrons l’état des lieux au niveau RSE de TERRE de France selon les 7 piliers principaux.

1. Analyse du marché de la décoration à base d’argile

A/ Évolution du marché et analyse

Le marché de la décoration et de l'ameublement représente près de 26 milliards d'euros en France, réparti à peu près également entre l'ameublement (12,73 milliards, selon l'IPEA) et la décoration d'intérieur (13,2 milliards selon Les Echos Etudes). Ce dernier secteur se répartit entre les revêtements des sols et murs (50 %), les textiles de la maison (19 %), les arts de la table (18 %) et les luminaires et articles divers (14 %).

Nous sommes sur un marché en plein boom économique et la tendance écologique n’est pas encore fortement présente sur ce secteur, nous devons profiter de cet accroissement pour surfer sur la tendance du fait maison. En effet, 34% c'est la proportion de Français qui ont réalisé des travaux pendant le premier confinement, essentiellement seuls ou avec l'aide de proches. Étant des produits simples d’utilisation et rapide à poser nous rentrons parfaitement dans une démarche de faire soi-même.

De plus, le montant dépensé en moyenne par les Français pour leur décoration intérieure hors ameublement, selon Les Echos Etudes est de 534€. Ce qui rassure sur nos objectifs car étant une marque écologique à base d’argile nous aurons forcément des prix plus élevés que des produits basiques industrielles.

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Nous pouvons voir de part ce graphique la demande grandissante au cours de ces dernières années. Nous sommes sur un marché en plein essor, la décoration d’intérieur est très en vogue et le fait maison est d’autant plus apprécié des consommateurs de nos jours. En prenant en compte les 50%, qui concerne la part du revêtement des sols et murs dans la décoration d’intérieur (13,2 milliards), on peut définir que notre marché représente près de 6,5 milliards € ce qui est colossale. Nous nous devons d’apporter un avantage supplémentaire et se distinguer de la concurrence qui est rude. En nous spécialisant dans des enduits écologiques nous sectorisons notre cible et prenons le cap du développement durable au profit de l’industrielle. Nous réfléchissons sur le long terme avec cette stratégie. Nous misons sur un frein de la demande industrielle pour favoriser l’économie verte, qui dépassera le stade du primordial, celle-ci deviendra alors la norme face à l’urgence climatique.

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