Devoir 1 Management des entreprises BTS CI
Étude de cas : Devoir 1 Management des entreprises BTS CI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guillaume Seewald • 1 Février 2017 • Étude de cas • 918 Mots (4 Pages) • 1 133 Vues
QUESTION 1
La capacité d’innovation, les prises de risques, les propositions de projets dont fait preuve Alain, l’apport de capital et l’entière liberté de M. et Mme PREVALMA pour diriger leur entreprise relèvent donc d’une logique entrepreneuriale.
En effet, en 1977, M. et Mme PREVALMA font l'acquisition d'une petite librairie dans le 12e arrondissement parisien qu'ils dirigeront par la suite. Grâce au talent imaginatif et à la capacité d’anticipation intuitive des opportunités d’Alain, ils ont réussi à dynamiser l’activité de La Soulterie en réalisant des animations événementiels et en promouvant le commerce local avec une carte de fidélité inter-commerçant. Ce dynamisme provient notamment de son entrée sur un nouveau segment de clientèle, la vente aux collectivités. Elle représente aujourd’hui 90% de l’activité de l’entreprise. Ces choix audacieux ont permit de multiplier par 10 en seulement 13ans le chiffre d’affaire, le nombre de clients et la rentabilité.
Ainsi, selon l’approche de Joseph Schumpeter, l’entrepreneur doit être dynamique et créatif pour être capable d’innover et ainsi assurer la réussite de son entreprise.
QUESTION 2
Les deux dirigeants cherchent à atteindre deux finalités distinctes pour l’entreprise La Soulterie, cependant des objectifs communs subsistent tel que la poursuite de l’activité et sa pérennisation.
Pour Alain, La Soulterie doit tendre vers une finalité économique et financière. Il considère que son entreprise est une unité de production qui doit être optimisée afin de produire à moindre coûts des biens et services pour satisfaire les besoins du client. Parallèlement, la valeur ajoutée qui sera créée par son entreprise sera répartie entre les différents partenaires économiques qui auront participé à cette création sous forme de revenus. Avec cette démarche, il décide de toucher un nouveau segment de clientèle pour élargir son activité. Par la suite il optimise les coûts de l’entreprise en louant des locaux dans le Val de Marne et à Ivry sur Seine, car le prix du mètre carré est moins élevé que dans l’agglomération parisienne, il recrute du nouveau personnel pour répondre aux besoins grandissants de l’entreprise et embauche des employés en CDD lors des pointes d’activités.
Pour Conception, la finalité de l’entreprise est sociétale. Elle souhaite que son entreprise ait une certaine responsabilité morale vis à vis de la société. L’entreprise va, par exemple, chercher à privilégier le financement d’œuvres collectives, on parle d’investissement socialement responsable. Ainsi, elle a créé avec La Soulterie l’association « Prim’Livre » qui a pour but de promouvoir la lecture dans des milieux défavorisés et d’aider de jeunes auteurs pour la jeunesse à se lancer afin de soutenir une création culturelle.
QUESTION 3
Malgré un gain de commandes, de clients et un chiffre d’affaire en croissance, l’activité n’est plus rentable du fait des coûts salariaux devenus trop élevés. De plus, l’entreprise La Soulterie est en phase de déclin. On constate que les effectifs et les ressources logistiques sont insuffisantes, que des retards dans les livraisons s’accumulent et engendrent des pertes de clients, que des dossiers remis hors-délai empêchent le renouvellement de certains contrats, le financement auprès des banques devient difficile et une grève organisée par les salariés est en préparation.
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