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Comment l’environnement économique, l’état de la concurrence, la stratégie d’affaire et le mode de gestion de la rémunération traditionnel influencera la stratégie de rémunération?

Étude de cas : Comment l’environnement économique, l’état de la concurrence, la stratégie d’affaire et le mode de gestion de la rémunération traditionnel influencera la stratégie de rémunération?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2018  •  Étude de cas  •  3 813 Mots (16 Pages)  •  720 Vues

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1. Comment l’environnement économique, l’état de la concurrence, la stratégie d’affaire et le mode de gestion de la rémunération traditionnel influencera la stratégie de rémunération?

1.1. Environnement économique

Le contexte économique « fait référence à tous les facteurs […] externes » , comme le coût de la vie, la valeur du dollar, les taux d’intérêt et d’imposition, « qui influencent les habitudes d’achat des consommateurs et des entreprises »1. La localisation y joue un rôle important, car certains pays ou provinces, comme l’Ontario, ont une « meilleure santé économique [et que le] coût de la vie y est plus élevé » p.42, ce qui fait que ces citoyens n’ont pas les mêmes habitudes de vie et gagnent des « salaires moyens supérieur à ceux des autres employés »2p.42. Un effet semblable peut survenir inter-régions ou près des grandes villes où « les disparités en matière de salaire, de rémunération directe et d’avantage sociaux pour un emploi similaire peuvent être importants » 2-p.47. En effet, le salaire d’un même poste aura tendance à être plus élevé à Montréal qu’en région, car le coût de la vie y est plus élevé.

Un premier élément à distinguer à la boulangerie est la modification du contexte économique engendré par l’acquisition de Painplus. En effet, celle-ci a fait augmenter la quantité d’effectifs, maintenant « répartis dans huis succursales à travers le Québec » , et elle lui a fait gagner « des parts de marché à l’extérieur du territoire québécois, notamment en Ontario »3-p.4. Ainsi, afin d’être en mesure de répondre aux différentes pressions économiques de ces régions, le programme devra évaluer quels sont « les montants de rémunération [à] vers[er] et les modes de rémunérations [à] adopter »2-p.47. Pour déterminer la meilleure stratégie, M. Bureau devra analyser sa « capacité à offrir de meilleures conditions de rémunération »2-p.42, les impacts économiques sur ses finances, les prévisions à long terme et les incidences du contexte sur la rémunération. Un autre élément du contexte économique de la boulangerie est la « hausse mondiale du prix du blé »3-p.3 qui engendre une augmentation des coûts d’exploitation. En effet, à cause du libre-échange mondial, la boulangerie, comme plusieurs « entreprises canadiennes, [a] de […] la difficulté à rester compétitives »2-p.42, ce qui les contraindra à « réduire [leurs] coûts ou accroître [leur] productivité »2-p.42 en ne transmettant pas la hausse des coûts aux clients. Ces pressions économiques et concurrentielles pourraient donc mener à « accorder une plus grande importance à la portion variable de la rémunération […] qu’à la fixe »2p.42.

1.2. État de la concurrence

Les compétiteurs d’une entreprise peuvent être directs ou indirects et peuvent être de niveau régional, provincial et même international. Ainsi, l’acquisition de nouvelles succursales à travers le Québec, les nouvelles parts de marché en Ontario et celles visées dans les maritimes, viendront modifier l’état de la concurrence, car il y aura de nouveaux compétiteurs. Or, il s’avère que « la capacité de payer d’une organisation […] limite les conditions de rémunération qu’elle peut offrir à ses employés »2-p.45 et que cette disposition est intimement liée « à la possibilité, pour l’organisation, d’intégrer l’augmentation des salaires »2-p.45 à ses prix. Ainsi, la hausse de tarif est effectuée en « fonction de l’état de la concurrence dans son secteur d’activité et de l’état de la demande de ses produits ou services »2-p.45; plus la concurrence est forte, « plus la demande de produits ou de services de l’entreprise est faible, et moins celle-ci peut transmettre des augmentations de salaires au clients »2-p.45. On peut donc affirmer que le nouvel état de la concurrence viendra impacter la facturation du coût de la main d’œuvre aux clients, ce qui influencera les montants et modes de rémunération à favoriser pour « offrir des conditions de rémunération plus avantageuses » 2-p.47.

1.3. Stratégie d’affaires

Un programme de rémunération est un « outil de communication, de coordination et de mobilisation qui peu[t] aider l’entreprise à atteindre ses objectifs d’affaires »2-p.48. Afin de faciliter l’atteinte de ces buts, « les entreprises doivent adopter des politiques et des pratiques de rémunération cohérentes par rapport à leurs diverses stratégies d’affaires »2-p.48. Pour la boulangerie, le but est de « devenir l’unique bannière artisanale et la référence dans son secteur d’ici les dix prochaines années »3-p.4. Pour y parvenir, sa première stratégie est la différenciation qui se définit par la mise « en œuvre de moyens autres que le prix […] pour créer une offre distincte de celle de la concurrence » . Ainsi, en plus d’avoir des produits artisanaux qui se différencient de ceux du marché, la boulangerie compte se distinguer en déployant un plan « marketing d’envergure, ciblant autant les clients actuels de ses concurrents que de nouveaux marchés dans les provinces maritimes »3-p.4. Or, afin que la stratégie concorde avec les pratiques de rémunération, le programme devra abonder dans le même sens et récompenser les comportements souhaités. Plus précisément, il devra « offrir des salaires incitatifs et des avantages sociaux très compétitifs »2-p49, être plus flexibles, « récompense[r] l’innovation »2-p49, « accorder moins d’importance aux prescriptions et à l’évaluation des emplois, privilégi[er] les descriptions d’emplois génériques [et] accorde[r] plus d’importance à la reconnaissance […] individuelle et collective »2-p49. Plus spécifiquement, le système de rémunération devra être « fondé sur la performance avec un salaire de base avantageux et une plus grande transparence de l’information » . La seconde stratégie de M. Bureau est « une réduction des coûts d’opération de ses ventes, en offrant des produits du terroir en ligne »3p.4, soit qui vise à « faire plus avec moins »2-p49. Compte tenu que cette stratégie diffère de la précédente, les pratiques ne seront pas nécessairement les mêmes. Pour que cette stratégie-ci reste alignée, elle devrait plutôt « exerce[r] un suivi sur les coûts de la main d’œuvre[,] augmente[r] la rémunération variable alignée sur l’accroissement de la productivité [et] adopte[r] des systèmes de contrôle et de description du travail précis pour contrôler la manière dont le travail est effectué »2- p.49.

1.4. Mode traditionnel de la gestion de la rémunération

On dit que

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