Cas Alstom

Le groupe Alstom s’est essentiellement recentré sur des activités à forte valeur ajoutée : l’énergie et les transports. Après les rachats intervenus ces dernières années, le groupe a mis en place une politique de cessions de ses activités non stratégiques. C’est pourquoi, la branche industrie a disparu, certains des métiers ont été cédés et d’autres, complémentaires pour les autres divisions, ont intégré une nouvelle entité : conversion d’énergie. Par ailleurs, en juillet 2001 la branche Contracting a été cédée pour 770 millions d’€, permettant au groupe, endetté à la suite de la vague de rachats entrepris depuis 1998, de renforcer sa trésorerie pour financer une politique de croissance externe ultérieure.

Dans un premier temps, le groupe cherche à devenir un acteur global, l’acquisition de l’intégralité du capital d’ABB Alstom Power et 51% de Fiat Ferroviara dans la division transport, entité diversifiée géographiquement, lui permettant d’atteindre cet objectif. De plus, Alstom concentre son offre sur les services, activités à forte valeur ajoutée et apportant une rentabilité supérieure à celle des ventes d’équipements.

Cependant Alstom a dû faire appel à l’endettement pour couvrir son ambitieuse politique de croissance externe, ce qui pèse sur sa structure financière. Ceci lié à une chute du cours de l’action du groupe de 65% depuis le début de l’année 2003 et des résultats médiocres sur plusieurs exercices conduit la direction a revoir sa politique. Une nouvelle stratégie basée notamment sur un plan de désendettement a été annoncé le 12 mars 2003. Il sera mis en œuvre sur deux ans.

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