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Briefing culturel de l'Inde

Étude de cas : Briefing culturel de l'Inde. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2017  •  Étude de cas  •  1 580 Mots (7 Pages)  •  1 435 Vues

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I-Présentation rapide de l’Inde

L’Inde est un pays du Sud de l’Asie, le deuxième pays le plus peuplé au monde et le septième pays au monde en terme de superficie. Cette ancienne colonie anglaise est aujourd’hui organisé en démocratie parlementaire. Le pays compte 28 Etats autonomes réunissant 200 dialectes et plus de 1,2 milliards d’habitants. Le PIB indien connaît une croissance de 8% par an depuis 20 ans. L’Inde représente 6,5 fois la France. 50 % des Indiens sont analphabètes. Cependant, l’Inde compte de nombreux génies en mathématiques et en astronomies. Ceci est probablement la conséquence des nombreuses universités performantes. La religion en Inde est très importante et constitue la principale culture du pays en terme d’architecture et de coutumes. 500 entreprises mondiales sous-traitent en Inde. La France entretient de bonnes relations avec l’Inde, elle est d’ailleurs son 15ème fournisseur et son 11ème client.

La structure d’entreprise en Inde est très familiale. Les entreprises indiennes sont souvent des entreprises familiales même dans les grands groupes internationaux comme le groupe Mittal (sidérurgie). La famille est souvent au centre de l’entreprise, c’est elle qui est au pouvoir ou qui est très présente aux conseils d’administrations. Souvent, plus on est éloigné de la famille moins on a de pouvoir dans une entreprise indienne. Les Indiens travaillent beaucoup en offshore (hors des frontières) principalement dans le secteur informatique et le secteur tertiaire. Il y a beaucoup de sous-traitance en Inde. En Inde l’offshore représente deux entités bien distinctes. Le front-office, qui définit le cahier des charges avec le client, et le back office, qui est la sous-traitance indienne. Ils utilisent le modèle one team : une seule entité, une seule équipe et un seul agenda électronique. Ils ont souvent une entité globale avec un positionnement et des sites différents plutôt qu’avoir deux entités différentes.

II-Analyse de la dimension culturelle indienne à travers les outils d’analyse culturelle.

1-Les apports d’Edward & Mildred HALL

La culture indienne est polychrone, les indiens ont une organisation du temps souple et parfois improvisée. En effet, ils ont tendance à ne pas travailler avec un agenda, le temps est aléatoire. Ils travaillent souvent sur un volume de temps important. Ils n’hésitent pas à saisir les opportunités même sur un travail déjà en cours. La notion du temps est donc très relative. L’Indien ne refuse jamais une tâche, pour lui un refus signifie perdre la face.

La proxémie chez les indiens est faible. La distance qu’a besoin un indien par rapport aux autres pour se sentir à l’aise est donc très faible.

Les Indiens ont culture à contexte culturel dense. Ils ont besoin de se situer et vont donc poser beaucoup de questions. Ces questions sont souvent très personnelles car il est naturel et important de connaître la vie privée de ses collègues et de ses partenaires. Ils n’utilisent pas beaucoup les documents légaux et les contrats pour les négociations mais privilégient beaucoup la parole. Ils ont besoin d’avoir une grande connaissance sur l’autre et de beaucoup discuter avec la personne. La négociation se fait avant tout si une relation personnelle à été faite.

2-Les apports d’Hofstede

La distance hiérarchique en Inde est assez faible. Les Indiens n’ont pas tendance à percevoir le pouvoir de leur supérieur car ils fonctionnent beaucoup de manière collectif et prennent souvent leurs décisions en groupe et par concertation. L’Indien perçoit du patron un intermédiaire entre les différents individus et la personne qui faire régner l’harmonie du groupe en rééquilibrant la tâche entre la tâche, la position et la relation.

Le contrôle de l’incertitude est aussi faible en Inde. Ils n’ont absolument pas peur de l’incertitude. Leur méthode de réflexion est basée sur l’action contrairement aux français qui base cette méthode sur le doute. Les propositions ambitieuses sont très valorisées et facilement acceptées en Inde.

Les indiens favorisent le collectivisme. Ils vont privilégier le temps passé en groupe. Ils ont l’habitude de travailler à plusieurs, cependant, sur des projets importants ils ont tendance à se le partager puis à le rassembler une fois que chacun a fini son travail avant de le remettre au client. C’est d’ailleurs pour cela que les entreprises internationales en off-shore ont tendance à donner que des projets importants en sous traitance en Inde puisqu’ils semblent plus efficace sur ce genre de projets.

L’Inde privilégie les valeurs féminines. L’entraide, le consensus et l’importance des relations humaines sont particulièrement privilégiés en Inde. D’ailleurs les Indiens ont tendance à ne pas entamer de négociations sans bien connaître et sans avoir de bonnes relations avec leurs potentiels partenaires. Ils vont souvent inviter les potentiels partenaires aux restaurants pour un échange qui n’est pas forcément

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