Analyse de l'article le petit marché des réunions

« LE PETIT SUPERMARCHÉ DES RÉUNIONS »

Les réunions sont « un petit ensemble de personnes qui interagissent pendant un certain temps dans le but d’atteindre un objectif précis. »

-Bertrand Poulet

Véritable outil de travail, les réunions semblent être devenues incontournables au fil des années. Nonobstant, la multiplication des réunions a mis en exergue les dérives de ces dernières. Le fait de se rassembler divise ; d’un côté ceux qui semblent ne pas pouvoir s’en passer, de l’autre ceux qui subissent cette obsession, voir la qualifient de « pathologie » avec un nom tout trouvé : « la réunionite aiguë. »

Pourquoi la participation à des réunions peut amener des avis/réactions si ambivalentes chez ces participants ?

En nous appuyant sur l’article « le petit marché des réunions » nous passerons en revue les raisons pour lesquelles les réunions sont nécessaires puis nous nous intéresserons à certains profils de participants et expliquerons pourquoi les opinions divergent.

Les réunions permettent un suivi,

Lors de la réalisation d’un projet, il est important de garder une trace des avancées. On rassemble les idées durant les sessions de brainstorming, on définit des objectifs à atteindre et la marche à suivre pour les étapes à venir. En somme, on prépare le terrain. En effet, il serait difficile d’imaginer construire une maison sans plan.

Les réunions sont un lien, un fil rouge d’un travail d’équipe,

Comme il est mentionné dans l’article, les travaux partenarials nécessitent la plus grande des communications. Évoluant dans des domaines spécifiques, les différents professionnels « gravitant » autour d’une personne nécessitant un accompagnement doivent indubitablement se tenir informés afin de s’assurer qu’ils travaillent bien en complémentarité.
Rien n’est laissé au hasard.

Enfin, les réunions favoriseraient la bonne cohésion d’un groupe,

Elles permettent de « (re)souder » ses participants en donnant un objectif commun à une équipe. Moyen de vivre une expérience partagée lors de la réalisation d’un projet, elles visent à « cultiver la dynamique interne -d’un groupe- et de renforcer la culture associative ».  

Et pourtant, les réunions peuvent représenter une véritable corvée pour ses participants.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette aversion :

Le bon déroulement d’une réunion dépend de la personne qui va mener le groupe.
L’animateur a une véritable incidence sur l’atteinte de l’objectif et la motivation/concentration des participants. Quelqu’un de trop autoritaire, ne laissera pas libre cours aux idées des autres et biaisera l’avancée d’un projet, voir la ralentira. Comme le suggère le texte, cette intervention sera ressentie comme une « simple courroie de transmission unilatérale et descendante, méprisante et dominatrice permettant à une pensée unique et doctrinale de s’imposer ». A contrario, un animateur trop laxiste peinant à s’imposer, perdra vite le contrôle de la réunion et celle-ci restera au point mort. La pose d’un cadre est vitale.

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