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APP IDE psy secteur fermé

Étude de cas : APP IDE psy secteur fermé. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2019  •  Étude de cas  •  967 Mots (4 Pages)  •  780 Vues

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APP stage 3 semestre 3 hôpital psychiatrique adulte secteur fermé.

Nous sommes dans un hôpital psychiatrique dans un service pour adultes en secteur fermé. Je suis de l’équipe de l’après-midi. Alors que je préparais un soin, un jeune patient de 20 ans (en provenance du centre pénitentiaire de la Farlede) diagnostiqué bipolaire en grande souffrance psychique avec des tendances suicidaires, vient me voir et me demande du paracétamol car il a mal à la tête. Après avoir vérifié la prescription je voie qu’il a due doliprane « si besoin », je lui administre donc 1 g, le trace et lui demande de venir me voir si les douleurs persistent.

Vers 16h00 nous organisons une collation et je profite de ce moment informel pour discuter avec lui. Dans un premier temps je lui demande comment il va et je le laisse parler.

Il me dit qu’il a toujours mal à la tête. Et qu’il ne se sent pas bien comme « oppressé ». Je décide alors de revenir sur sa douleur à la tête afin d’en savoir un peu plus sur la nature de sa douleur.

Comme depuis 3 semaines nous avons noué une relation de confiance il s’ouvre à moi ;

Dans un premier temps il me dit qu’il a mal à la tête à cause de voix qu’il entend et qui augmentent la pression psychique. Elles lui disent de se faire du mal (en général il se scarifie à ce moment-là, ce qui le soulage) et après il entend des voix qui se moquent de lui, ce qui l’énerve, diminue son estime de lui-même et le pousse à se mettre en danger au travers de conduites à risque (il a mis le feu à sa cellule, essaye de se pendre…). Selon ses propres termes il dit qu’il se trouve nul parce qu’il n’arrive pas à trouver d’autre solution pour baisser la tension interne lorsqu’elle monte, et souffre beaucoup de cette situation.

Comme ses défenses psychiques sont dépassées la seule échappatoire qu’il a trouvé est de se suicider (il a fait plusieurs tentatives).

Finalement grâce à cet échange nous avons pu tous les deux déterminer que le doliprane ne sert à rien dans ces cas-là. Il a compris que dans ce moment-là il vaut mieux parler avec un soignant et demander un neuroleptique (du Risperdal il en a dans la prescription en cas de besoin) afin de calmer les voix, reprendre contact avec la réalité et du coup diminuer cette tension.

Ensuite nous avons essayé de déterminer d’autres moyens de diminuer cette douleur :

Au travers d’actions thérapeutiques comme :

 L’art thérapie afin de s’occuper l’esprit. En effet le fait d’avoir l’esprit occupé et l’attention focalisée sur un autre sujet, le patient ne fait plus attention à son milieu intérieur psychique, c’est une bonne méthode pour faire baisser la tension intérieure.

Le sport, il pourra chercher dans le sport la douleur physique musculaire qui peuvent diminuer ses tensions intérieures, de plus l’épuisement physique lui permettra d’avoir un sommeil de meilleure qualité.

Analyse :

  • Connaissance des pathologies :

Il est important pour un soignant de bien comprendre les pathologies des patients. En effet un patient bipolaire aura du mal a contrôler son humeur (ce patient là a une humeur plutôt dépressive) l’entrainant dans une spirale négative dont il n’arrive pas à se libérer.

Dans ce cas-là plusieurs signes sont à relever :

Le fait que le patient entende des voix dans sa tête (et non de l’extérieur vers lui) ; signifie que ces voix sont plus pressantes et plus fortes. Parfois le patient verbalise qu’il ne peut leurs résister. La probabilité d’un passage à l’acte est donc plus importante.

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