LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

ADM1402 - TN2

Étude de cas : ADM1402 - TN2. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Septembre 2018  •  Étude de cas  •  2 113 Mots (9 Pages)  •  3 139 Vues

Page 1 sur 9

Brexit – Quel avenir pour les entreprises britanniques?

Table des matières

Introduction

4

Partie 1 – Présentation du contexte général et de son évolution historique

5 - 6

Partie 2 – Présentation des acteurs stratégiques et de leurs variables

7 - 8

Partie 3 – Analyse des dynamiques sociales et culturelles en jeu dans le         

phénomène d’actualité

9 - 10

Conclusion

11

Bibliographie

12


Introduction

Dès son adhésion à la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l’Union Européenne (UE) actuelle, une division au sein de la population britannique se fait sentir. En effet, un grand nombre se prononce contre et préfèrerait que leur nation demeure indépendante. Au fil des années, de nombreuses remises en question, discussions et confrontations émergent et mènent finalement vers un référendum devant trancher le débat une fois pour toute : le Brexit (contraction de Britain et Exit). Tenu le 23 juin 2016, la population britannique décide pour le retrait de l’UE et l’enclenchement des procédures devant mener à celui-ci. Ce phénomène, toujours en cours, aura un impact considérable sur les entreprises britanniques. Ce travail en fera l’analyse de la façon suivante :

  • Présentation du contexte général sous différents aspects (social, politique, économique) ainsi que l’évolution historique du phénomène du Brexit.
  • Présentation des différents acteurs impliqués ainsi que les variables définissant chacun de ces acteurs.
  • Analyse des différentes dynamiques sociales et culturelles en jeu pour les entreprises britanniques suite au Brexit.

Partie 1 – Présentation du contexte général et de son évolution historique

Repère chronologique

Dynamique externe

Dynamique interne

1957 à 1993

Période de la Communauté Économique Européenne (CEE).

  • Regroupement de pays européens alliés afin de maintenir la paix et soutenir la prospérité.
  • Adhésion tardive du Royaume Uni.
  • 1er référendum sur le départ du Royaume Uni de la CEE.
  • Négociation pour un rabais sur les paiements du Royaume Uni au budget de la CEE.

1993 à 2016

Période de l’Union Européenne (UE) jusqu’au Brexit.

  • Augmentation des demandes d’adhésion à la CEE.
  • Traité de Maastricht, créant l’Union Européenne (UE).
  • Établissement de l’Article 50 de l’UE, encadrant la sortie d’un état membre.
  • Ouverture du marché européen au chocolat britannique.
  • Crise de la vache folle au Royaume Uni et interdiction d’importation par l’UE.
  • Renégociation de la relation Royaume Uni – UE et montée du support au Brexit.
  • Instabilité économique dans la zone Euro et crise migratoire.

Février à juillet 2016

Période du Brexit.

  • Montée de l’insatisfaction face aux crises économiques et migratoires au Royaume Uni.
  • Fixation de la date d’un référendum.
  • Victoire du camp du « Leave » au Brexit.
  • Démission de Dave Cameron, premier ministre du Royaume Uni et pro UE.
  • Élection de Theresa May à la tête du gouvernement britannique.

2016 – 2017

Période transitoire après le Brexit et processus de sortie.

  • Fluctuation de divers taux en réaction au Brexit (taux de change, de chômage, de l’inflation, etc.).
  • Invocation de l’article 50 par le gouvernement britannique et début du processus de sortie de l’UE.
  • Publication par le gouvernement britannique du livre blanc sur le Brexit, établissant les bases sur la sortie de l’UE.
  • Déclenchement d’élections générales anticipées suite à des dissensions politiques.
  • Négociations entre le Royaume Uni et l’UE.
  • Introduction du « Great Repeal Bill » pour assurer une continuité législative.

29 mars 2019

Départ officiel du Royaume Uni de l’UE.

  • Mise en place des décisions sur les traités internationaux.
  • Mise en place de la législation britannique en remplacement de celle de l’UE.


Partie 2 – Présentation des acteurs stratégiques et de leurs variables

Gouvernement britannique

Entreprises établies au Royaume Uni

Buts

  • Assurer une transition (social, économique, etc.)  sans heurts (éco. + pol. + symb.).
  • S’approprier une législation reflétant les besoins du Royaume Uni (éco. + pol.).
  • Mettre en place des traités d’échanges commerciaux. (éco. + pol.).
  • Conserver la profitabilité (éco.).
  • Profiter des opportunités du marché (éco.).
  • Éviter la déstabilisation (déménagement, mise à pied, restructuration, etc.) (éco.).

Ressources

  • Fonctionnariat gouvernemental (mat.).
  • Revenus de taxes et impôts (mat.).
  • Opinion publique majoritairement favorable au Brexit (symb.).
  • Revenus annuels (mat.).
  • Infrastructure et main d’œuvre employées au Royaume Uni (mat.).
  • Hausse du sentiment nationaliste face à la souveraineté britannique (symb.).
  • Méfiance face à l’instabilité économique et sociale au Royaume Uni (symb.).

Stratégies

  • Invocation de l’article 50 afin de structurer la sortie du Royaume Uni (affr.).
  • Publication d’un livre blanc sur les priorités suite au Brexit (coll.).
  • Négociations auprès de l’UE concernant les termes de sortie (nég.).
  • Mise en place du Great Repeal Bill (nég.).
  • Modulation du taux directeur et d’imposition (affr.).
  • Discussions sur de nouveaux partenariats commerciaux (nég.).
  • Élaboration de plans de contingence (affr.).
  • Sortie du Royaume Uni (affr.).
  • Révision des stratégies d’investissement (nég.).
  • Restructuration et mises à pied (affr.).
  • Recherche de nouvelles occasions d’affaires (nég.).

Enjeux

  • Prospérité économique du Royaume Uni (éco.).
  • Emplois (éco.).
  • Maintient de la souveraineté britannique, surtout en matière d’économie et d’immigration. (pol. + symb.).
  • Échanges commerciaux internationaux (éco. + pol.).
  • Survie de l’entreprise (éco.).
  • Maintient des emplois de l’entreprise (éco.).
  • Croissance et prospérité économique (éco.).

Régulations

  • Gouvernemental, donc régulation de type sociopolitique.
  • Présence de régulations de contrôle (particulièrement institutionnelle).
  • Varie selon le type d’entreprise, majoritairement régulations de contrôle de type managériale-actionnariale.

Identités

  • Fortement liées à l’identité (de groupe) nationale britannique.
  • Désintégration culturelle entre Irlandais, Écossais, Gallois et Anglais, d’opinions opposées.

  • Identité d’entreprise propre à chacune d’entre elles.
  • Certaines, particulièrement chez les entreprises britanniques, vivront une intégration culturelle.
  • D’autres, surtout chez les entreprises étrangères, subiront davantage un affrontement ou même une désintégration culturelle.

...

Télécharger au format  txt (16.7 Kb)   pdf (248.2 Kb)   docx (20.9 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com