ADM 2006 TN1

Question 1

- À quelles forces concurrentielles le secteur du cinéma a-t-il dû faire face?

Le secteur du cinéma a dû faire face à la nouvelle technologie (produit de substitution) constituée d’ordinateurs plus performants (munis de lecteurs et graveurs DVD) qui multiplient et facilitent l’accès au haut débit de téléchargement sur Internet. Cette nouvelle technologie est donc, aujourd’hui, la plus grande force concurrentielle de ce secteur. L’industrie se heurte ainsi au marché de la distribution en ligne, notamment au site internet Youtube, qui est la plus grande cible des consommateurs en raison de l’accesibilité très facile et non coûteuse des vidéos. Ce qui donne le pouvoir de négociation aux clients.

- Quels problèmes ces forces ont-elles créés?

La population, qui a facilement accès à cette nouvelle technologie, profite de la possibilité de télécharger et graver les vidéos illégalement et ce, sans avoir à débourser une seule pièce de monnaie. Cela entraine une baisse majeure des ventes de DVD. De plus, pour se simplifier la vie davantage, on peut aussi utiliser un système de partage de fichiers qui entraine des pertes majeures au niveau financier. En ce qui concerne le site internet de Youtube, non seulement elle entraine une lourde diminution des profits pour l’industrie du cinéma, elle fût l’objet d’une poursuite en justice en 2008 pour la somme de 1 milliard de dollars de dommages. Ce phénomène technologique force l’industrie à trouver une façon de prévenir le piratage.

- Quels changements les studios de cinéma et de télévision ont-ils été amenés à faire pour résoudre ces problèmes?

Ils ont dû tout d’abord, conclure des accords avec les sites internets CinemaNow et Movielink, acquis depuis par Blockbuster pour la vente de films par téléchargement (distribution en ligne), tout en espérant prévenir le piratage et échapper au mauvais sort de l’industrie de la musique.

Ils ont aussi entamés de nombreuses négociations avec Youtube ; premièrement pour établir des contrats de licence prévoyant des modalités d’accès légal au contenu protégé par copyright. Deuxièmement pour explorer un partage de revenus dans la mise au point de filtrage et d’empreinte numérique (Video ID) qui permet aux détenteurs de droits d’auteur de comparer les empreintes numériques de leurs vidéos avec le matériel diffusé sur Youtube et de signaler le matériel constituant un infraction. Et dernièrement pour conclure un accord en vertu duquel le détenteur du droit d’auteur d’une vidéo présentée sur Youtube puisse la revendiquer comme lui appartenant et ainsi diffuser ses propres messages publicitaires.

Ils ont dû profiter des avantages de la diffusion numérique comme nouvelle source de revenu au lieu de chercher à éradiquer les téléchargements illégaux. Pour terminer, une entente avec Wal-Mart, qui permet au géant des magasins à discompte, de vendre des téléchargements de films sur son site Web, rejoignant ainsi Itunes, CinemaNow et Amazon.

Question 2

-

...