Validation de l’UE 6.1 «En quoi l’accompagnement au repas d’une personne âgée est-il un soin à part entière?»
Fiche de lecture : Validation de l’UE 6.1 «En quoi l’accompagnement au repas d’une personne âgée est-il un soin à part entière?». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar galet.rose • 16 Mai 2021 • Fiche de lecture • 1 495 Mots (6 Pages) • 564 Vues
Institut de Formation en Soins Infirmiers
Centre hospitalier
100, rue Léon Cladel
BP 765
82013 Montauban Cedex
Validation de l’UE 6.1
«En quoi l’accompagnement au repas d’une personne âgée
est-il un soin à part entière?»
Sommaire
Introduction………………………….……………………………………………….………………….p.1.
Partie 1 : Synthèses des articles……………….……………………………………………………..p.1-3.
Partie 2 : Réponse à la problématique……………………………………………………………….p.3-4.
Partie 3 : Commentaires personnels – Intérêt personnel et professionnel……………………….p.4.
Conclusion……………………………………………………………………………………………….p.5.
Bibliographie
Introduction
Ce corpus de cinq textes coordonné par Brigitte Retailleau, directrice de l’Ehpad Françoise-d’Andigné à la Pommeraye, est extrait de la revue «Soins Aides-Soignantes» n°83 publié par Elsevier Masson en juillet 2018.
Il présente l’importance fondamentale de l’accompagnement au repas de la personne âgée : «Le repas doit rester un plaisir» (p.9).
Les textes suivants nous informent sur «Le risque de dénutrition et de sarcopénie» (p.10 à 12), «Les soins et l’accompagnement de la personne dénutrie» (p.13-14), «Des repas en texture modifiée» (p.17-18).
Ces sujets sont développés par K. Baccouche diététicien au réseau opérationnel des liaisons alimentation nutrition et diététique à Rennes, M.-C. Legall diététicienne au centre hospitalier des Marches de Bretagne à Antrain et A. Guillaume-Weiss aide-soignante au CHU de Pontchaillou à Rennes.
Pour conclure ce dossier É. Pluchon médecin coordonnateur et L. Gouriou psychologue à l’Ehpad des Rives de l’Élorn à Guipavas décrivent comment «Accompagner une personne dans le refus alimentaire».
Ce corpus de textes m’a intéressé puisque, en tant que professionnelle, j’ai accompagné plusieurs patients dans l’aide au repas, la surveillance alimentaire, le choix des menus individualisés adaptés à leur régime, leurs goûts pour retrouver l’appétit et ainsi favoriser une cicatrisation de plaies et une autonomie
Ainsi, après avoir effectué une synthèse des textes présentés, je répondrai à la problématique : «En quoi l’accompagnement au repas d’une personne âgée est-il un soin à part entière?».
Je développerai ensuite mon intérêt personnel et professionnel puis proposerai une conclusion.
Partie 1 : Synthèse des articles
S’alimenter est un besoin fondamental, un moment de plaisir. Néanmoins pour une personne âgée souvent isolée, une dénutrition s’installe insidieusement ainsi qu’une sarcopénie; c’est à dire «une perte musculaire progressive» et une diminution de la force.
Au quotidien, la personne âgée en perte d’autonomie a des difficultés pour élaborer des repas équilibrés liés à un manque de dextérité et une perte d’appétit.
Faire des courses, utiliser de l’électroménager s’avère compliqué.
Petit à petit, elle présente des carences importantes en vitamines et surtout en protéines : une dénutrition s’installe ayant pour conséquence «une diminution des défenses immunitaires, un risque accru d’infections» mais aussi un risque de chute et une dépendance.
La dénutrition se définit par plusieurs facteurs : une difficulté pour mastiquer, des troubles de la déglutition et des pertes de malabsorption.
Par conséquent, en institution l’équipe soignante respectera un protocole avec une surveillance une à deux fois par semaine du poids. Mais aussi la mise en place d’une fiche d’ingesta pour vérifier les apports qualitatifs et quantitatifs sur quelques jours ainsi qu’une prise de sang qui indiquera le dosage de l’albuminémie et de la protéine C réactive.
À domicile la prévention de la dénutrition est plus délicate, il est difficile d’évaluer les prises alimentaires réelles du patient. Ainsi grâce à l’échelle EPA tout intervenant pourra prévenir le médecin si le score est inférieur ou égal à 5, signe d’une dénutrition.
D’autre part la mesure de la circonférence du mollet est un indicateur : une perte d’un cm équivaut à deux kilos perdus. Enfin un questionnaire simple permet d’évaluer une dénutrition : «Avez-vous du mal à vous lever d’une chaise?».
Nous comprenons donc que la dénutrition est fréquente chez la personne âgée : 6 à 10% en institution et à domicile, 40 à 70% à l’hôpital. L’aide-soignant joue donc un rôle prépondérant dans l’accompagnement, l’aide à la prise des repas avec la proposition de compléments alimentaires variés, riches en protéines qui favoriseront aussi une cicatrisation plus rapide. D’autre part elle encouragera l’hydratation et prodiguera des soins de bouche réguliers et la surveillance de l’hygiène bucco-dentaire pour prévenir l’apparition de mycoses. Ces soins favorisent le confort et une alimentation.
Enfin l’équipe encouragera la pratique de l’activité physique dans le cadre d’ateliers qui favorisent l’appétit, l’entretien musculaire et le maintien de l’autonomie.
Néanmoins il faut garder à l’esprit que le repas est synonyme de plaisir, de partage.
Il n’est cependant pas rare que certains patient refusent de s’alimenter. Confrontée à cette problématique l’équipe ajustera une prise en soins individualisée, centrée sur le patient et établira une communication dans un environnement calme ou les goûts et le confort du patient seront respectés. Il est important de proposer des plats qui par leur présentation vont susciter l’envie de manger; des repas fractionnés peuvent aussi être mis en place.
Enfin pour les patients atteints de troubles dysphagiques, la proposition de repas à texture modifiée proche de la gastronomie française riches en protéines encouragera le «manger-mains» permettant de retrouver le plaisir de se nourrir et d’être autonome.
Partie 2 : Réponse à la problématique
L’alimentation est souvent compliquée pour la personne âgée surtout quand elle est hospitalisée ou quand elle entre en institution. Elle doit souvent faire le deuil de sa vie passée, de ses habitudes.
Ces changements engendrent souvent une perte de l’élan vital, une perte d’appétit, de goût et un risque important de dénutrition. Le repas doit rester un moment de plaisir, d’échanges, de bien-être.
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