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SCO3514

Étude de cas : SCO3514. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  827 Mots (4 Pages)  •  437 Vues

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Question #1

Madame Lafraude :

Employée modèle qui bénéficiait de toute la confiance de ses supérieurs et qui connaissait très bien le fonctionnement de l’entreprise, incluant le type d’information comptable requis. Le fraudeur se donne souvent une apparence professionnelle, est dépourvu de signes distinctifs et se conforme au milieu des affaires auquel il appartient, ce qui le rend d’autant plus difficile à identifier. C’est une personne hors de tout soupçon, tantôt un collègue avenant, tantôt un employé introverti, autant de profils qui ont pour point commun la confiance qu’on leur accorde.

Et j’ajouterais que pour Mme Lafraude, ses gestes malveillants sont motivés par un sentiment d’injustice relativement à la rémunération. [Parfois, elle se plaignait de son statut, avançait qu’elle en connaissait plus et pouvait faire le travail d’autres employés ayant un statut et un salaire plus élevés.]

Elle a exécuté ses gestes à plusieurs reprises et ce, pendant plusieurs années.

Le contrôleur :

Il n’a pas respecté la mesure du contrôle interne qui avait été établie, et cela à plusieurs reprises. Selon les montants découverts de la firme comptable, cela n’a pas été un oubli d’une ou deux fois, mais plutôt une procédure qu’il a décidé de laisser tomber.  

Question #2

  • La confiance envers Madame Lafraude, une collègue de travail qui exécutait son travail avec la même efficacité depuis onze ans.

  • Le rapport de la petite caisse apparaissait sur l’enveloppe et les montants déboursés également. En surface, la travail de Mme Lafraude était bien fait et bien détaillé.

C’est assez difficile à croire une confiance aveugle comme ça, au point de laisser tomber une procédure de contrôle qui aurait changer bien des choses. J’ajouterais aussi que le contrôleur se disait peut-être qu’étant donné l’existence d’un audit externe, s’il y a fraude, il sera là pour le voir. C’est souvent le cas, une tendance à surestimer l’efficacité des audits externes à prévenir et à détecter la fraude.

Question #3

Mme Lafraude avait beaucoup trop de pouvoir et pas assez de supervision/d’encadrement.

Ici, le travail du contrôleur qui était de vérifier le contenu de l’enveloppe (selon le design du contrôle interne), n’a pas été fait. Il aurait été en mesure de constater que les totaux inscris par Mme n’égalaient pas les montants des reçus, que des copies étaient présentes au lieu de reçus originaux, etc. La faiblesse était que la révision ou le contrôle était inexistant, les approbations se faisaient automatiquement par cause de confiance. Je ne crois pas que les astuces de Mme Lafraude étaient des plus sophistiquées, ça prenait seulement quelqu’un pour suivre la procédure de contrôle telle qu’établie. Quelqu’un devrait voir à ce que tout soit conforme dans l’enveloppe. Et pour que le contrôleur puisse lui-même se protéger, prouver qu’il a bien vu les reçus ou l’intérieur de l’enveloppe, il devrait apposer ses initiales avec la date.

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