Première partie – Economie générale
Étude de cas : Première partie – Economie générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laetitia Foulogne • 12 Juin 2016 • Étude de cas • 1 956 Mots (8 Pages) • 1 368 Vues
Economie et Droit Devoir 1
Première partie – Economie générale
I.. Le marché du cacao est en hausse constante depuis plus de 10 ans, ce qui engendre une hausse des prix constante avec la demande. Les produits dérives sont nombreux et les consommateurs sont gourmand d’où leur inquiétude face à la hausse des prix. En revanche, l’offre est issue de pays souvent pauvre qui ont du mal à répondre à la demande.
Dans un premier temps nous allons étudier les caractéristiques du marché du cacao et ses évolutions de prix et dans un second temps nous montrerons qu’à terme une hausse de prix engendrera une hausse de l’offre.
En effet la demande ne cesse de s’accroitre grâce aux nouveaux consommateurs des pays émergents et aux consommateurs déjà présent sur le marché comme les pays européens et les Etats-Unis. Les produits dérivés du cacao sont nombreux et cherchent à répondre aux mieux à la demande des consommateurs. Cependant l’offre sur le marché du cacao se trouve dans des pays en développement comme le Cameroun la Cote d’Ivoire ou encore le Brésil, toutes ces pays sont proches de l’Equateur. Ces petits producteurs n’ont pas les ressources nécessaires pour moderniser leur structure et assouvir la demande. Leurs ressources matérielles ne sont pas assez évoluées pour produire suffisamment.
L’élasticité se traduit par la variation de la demande en réaction à une variation de l’offre. Dans le cas du marché du Cacao la demande augmente malgré la baisse de l’offre, cela engendre une augmentation du prix. La demande du marché du cacao à de fidèle client comme l’Europe les Etats-Unis qui adorent les produits dérivés, et pour encore accroitre la demande on constate que les pays émergents qui s’enrichissent se passionnent pour le cacao. La hausse de la demande est croissante depuis longtemps et ne comptent pas faiblir avec les nouveaux pays émergents. Le prix du cacao est en progression constante depuis les années 2000 atteignant 3000 dollars la tonne en 2013. Cette hausse pour les petits producteurs est trop importante et ils n’arrivent plus à suivre la demande, les cacaoyers mettent du temps à pousser car il faut 8 ans pour que les graines arrivent. De plus les producteurs ne peuvent pas agrandir leurs zones de production car cela provoque des déforestations. Pour toutes ces raisons l’offre est inélastique puisque la demande ne cesse de croitre malgré la hausse des prix.
Sans aucun doute, à terme une hausse du prix ne peut provoquer une hausse de l’offre cette dernière est inélastique. Cependant si l’offre continue d’être inférieure à la demande, une pénurie risque d’apparaitre en 2020 car les pays émergent ne vont pas arrêter de consommer car le pouvoir d’achat des consommateurs va augmenter. Donc le prix va continuer d’augmenter et la demande aussi ce qui peut créer une rareté du produit. En revanche dans un marché ou la demande est croissante avec une offre faible et un prix élevé, des producteurs peuvent y voir un profit et être tenté par ce marché. Dans ce cas ils vont mette en place les moyens nécessaires pour y parvenir en modernisant leurs structures.
II.. Le marché du cacao au Cameroun présente certains dysfonctionnements qui ne lui permettent pas de fonctionner de manière optimale car les règles de concurrence ne sont pas respectées. Le problème majeur est le manque d’information du côté des producteurs, ils ne savent pas combien les marchés sont prêt à payer pour leurs productions. Ce manque d’informations pénalise les producteurs par exemple au Cameroun ils perçoivent entre 15% et 8% du prix international moyen par kilo vendu alors qu’entre Yoko-Douma et Mbanga ils perçoivent jusqu’à 50%. Ce manque profite aux acheteurs qui sont eux bien informés de la situation du marché. De plus la qualité et sa valorisation n’est pas suffisante, les indications géographiques sont rares et ne permettent pas d’appliquer le principe de transparence
Pour améliorer le fonctionnement du marché du cacao, il faut donnés l’accès aux informations à tous les producteurs. Pour y parvenir des moyens sont mis en œuvre soit par le biais d’internet avec INFOSHARE ou avec des émissions radio diffusés qui vont les aidés à fixer au mieux leurs prix de vente. L’intervention de l’Etat est nécessaire car un cadre institutionnel pourrait être instauré afin de supprimer les défaillances. Le bon fonctionnement du marché passe aussi par la valorisation de la qualité grâce aux dispositifs comme le « commerce équitable » ou le « cacao biologique » qui assure à la fois pour l’acheteur et le producteur une garantie sur la qualité. Les consommateurs apprécient également ses labels. Les indications géographiques et les appellations d’origine doivent s’appliquer chez tous les producteurs pour permettre de les différencier et donc améliorer le fonctionnement du marché.
III.. L’externalité peut être évoquée lorsque l’action d’un agent économique a un impact positif ou négatif sur un tiers. L’externalité engendrée par la production en Afrique de cacao est l’impact sur l’environnement. La culture de cacao au cours des années a entrainé des déforestations massives sur l’Afrique de l’Ouest, ces dernières ont conduit à un réchauffement climatique. Une hausse de 2% des températures a déjà était constaté et malheureusement la demande croissante ne garantit pas un avenir prospère à ces forêts. C’est dans ces conditions que l’intervention de l’Etat est indispensable car la foret est un bien commun c’est-à-dire qu’elle appartient à tous et doit pouvoir être utilisé par tous sans que l’utilisation de l’un n’altère celle d’un autre. Il sera préférable que l’Etat instaure un droit de propriétés sur les forêts. La défaillance du marché est forte car les prix ne sont pas fixés et échanges ne sont pas optimisés. L’Etat doit favoriser les externalités positives et pénaliser celles qui sont négatives par le biais de taxe pour les décourager.
Deuxième partie – Droit
DOSSIER 1
Question 1
M. ROYLE est actionnaire majoritaire et directeur général de la S.A LYSAV, le 24 mars il a embauché M. BESRO pour un CDD d’un mois du 25 mars au 25 mai. Le contrat a été rédigé par sa secrétaire qui fait donc apparaitre la date soit le 24 mars. Cependant, surchargé de travail il ne lui as pas fait signé son contrat de travail et ne convoque M. BESRO seulement le 15 Avril. Ce dernier refusa de le signer et prétendit avoir était embauché en CDI.
Quelle est le délai légal de signature du contrat et ses conséquences s’il n’est pas respecté ?
...