Les services bancaires en France
Dissertation : Les services bancaires en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nesrine HASBELLAOUI • 4 Novembre 2017 • Dissertation • 938 Mots (4 Pages) • 809 Vues
Après avoir analysé le marché des services bancaires il convient de souligner les évolutions législatives relatives à ce secteur et qui ont une incidence directe sur la concurrence entre les banques.
À ce propos, il convient de souligner la loi Macron, qui est entrée en vigueur le 6 février 2017 et qui a pour objet le service d’aide à la mobilité bancaire.
Grâce à ce dispositif lorsq’un client souhaite changer banque, c’est le nouvel etablissement qui doit effectuer toutes les formalités necessarie. (1) Au contraire le consommateur n’a qu’à signer le mandat de mobilité et fournir le relevé d’identité bancaire de son ancien compte à la nouvelle banque. Le changement de domiciliation bancaire, qui est gratuit, en principe doit se terminer au plus tard dans un délai maximal de vingt-deux jours ouvrés. (2)
Il est évidént que la possibilité de changer de banque plus facilement accroît la concurrence entre les banques. Afin d’éviter une perte de ses clients, elles ne doivent pas se concurrencer seulement en prix, en limitant l’augmentation des frais et commissions et en proposant des services à prix attractifs. Il faut également que les établissements bancaires conservent la fidélité des clients, en particulier des jeunes qui sont prêt à changer banque. Pour atteindre ce but l’accent doit porter sur la qualité et les banques doivent innover les services offerts (on pense par exemple aux services en ligne), en assurant dans le même temps la sécurité des données personnelles.
Effectivement les établissements bancaires disposent déjà de données concernant leurs clients et, dans ce cadre, il est crucial d’utiliser ses big data afin d’anticiper et satisfaire les besoins des consommateurs. Comme souligné par Olivier Klein, si la banque considère « le client comme un « consom’acteur » capable de rechercher avec lui la bonne combinaison de produits et de services, alors » elle « trouve les solutions adéquates pour chaque client et le fidélise ». (3)
Par ailleurs, les banques traditionnelles doivent être prêts à faire face à la concurrence tant pour les autres établissements bancaires que pour des acteurs non bancaires.
Il est en effet rappelé que « les services bancaires en ligne innovants sont proposés soit par les banques, soit par des start-up, soit par de grandes entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (par exemple, Apple ou Google), soit par des marchands ». (4)
Ces dernier, grâce à la directive européenne n. 2015/2366 sur les services de paiement (connue sous le nom DSP2), à partir de 2018 (5) peuvent réaliser directement des opération financières en accédant aux comptes de clients consentants. (6)
De cette façon, l’Union Européenne vise à faciliter l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché des services bancaires. En favorisant la concurrence dans ce secteur on encourage le développement de l’innovation.
Dans ce contexte, comme souligné par Marianne Verdier, « le banques doivent arbitrer entre coopérer et bénéficier des effets de réseau, et développer des innovations propriétaires qui leur permettent de se différencier ». (7)
Pour faire face à la concurrence, les banques traditionnelles entrent en relations et collaborent avec les acteurs non bancaires. Prenons l’exemple de la société Groupama Banque qui viens de contrôler Orange Bank. L’objectif de cette affaire est de fournir aux clientes des services bancaires accessible par téléphone mobile. Il s’agit d’une opération qui comporte l’intégration verticale.
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